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Cassandra
Nombre de messages : 327 Âge : 35 Race et âge : Cydienne, 29 ans Cité : Orage Sanglant Métier : Pirate (voleuse) Feuille de personnageCompétences: Larcin. Combat à mains nues. Acrobatie.Compétences bonus: Faveur divine : Abyss. Spécialisation : dague.Réputation : (10/10) | |
| Sujet: [DE][Flashback] Les amis, les amours, les emmerdes. [Fini] Dim 11 Mar - 13:19 | |
| Année 150 – Avant la bataille – Spécialisation : Dague
« Mais bordel de meeeeeeeeeeeeerde ! Ça coupe ce truc ! »
Cassandra lança un regard noir à Naël, son maître du moment. Pourquoi, mais pourquoi s'était elle lancée dans ce stupide apprentissage ? Ses poings pouvaient faire tout aussi mal et bien plus encore que cet espèce de cure-dent en métal ! Il savait en plus, que la Capitaine n'était pas douée avec les objets coupants. C'est à peine si elle savait découper une pomme sans se couper un doigt et pourtant... Elle était là, à mettre un énième bandage sur une nouvelle plaie qui venait tout juste de faire son apparition. A en regarder ses bras, on aurait pu croire qu'elle en faisait la collection ou s'était trouvée une nouvelle lubie : la scarification. La jeune femme bouillonnait de rage, prête à planter l'objet de malheur qu'elle s'évertuait à essayer de maitriser entre les deux yeux du pirate. Celui-ci dû sentir le danger et se recula de quelques pas, prêt à prendre la fuite au moindre mouvement suspect. Courage fuyons, comme on dit. Faut dire que Cassandra était effrayante quand elle se mettait en colère.
« Capitaine, s'il vous plait, concentrez vous. C'est important ! Vous êtes, certes, la meilleure en combat rapproché à mains nues, mais il vous faut savoir stopper un ennemi à distance. Un de moins, c'est toujours un de moins. Et puis, si un homme porte une armure, il est toujours plus simple d'atteindre ses points faibles avec une lame fine comme celle-ci. Je vous aurais bien apprit le maniement de l'épée, mais il faut se rendre à l'évidence, vous pourriez tuer non seulement les marins attaquées, mais tout votre équipage avec. »
Cassandra se retint de justesse de l'envoyer valser par dessus bord et jeter l'éponge. Au lieu de ça, elle reprit l'entrainement, bien trop fière pour abandonner, déterminée à montrer de quoi était capable la célèbre Capitaine de l'Orage Sanglant.
Année 151 – Après la bataille – Compétence Faveur Divine Abyss
Il eu des morts. Beaucoup. Dans son équipage aussi, certains avaient péris et cela, Cassandra n'avait pu se le pardonner. Elle menait une vie dangereuse depuis tant d'années et pourtant, ses pertes n'avaient jamais été aussi importantes. Chaque homme qui la servait sur son bateau avait son importance à ses yeux et aujourd'hui, elle réalisait qu'elle n'était pas aussi forte qu'elle le croyait. Qu'elle ne pouvait protéger toutes les personnes qui lui étaient chères. Sa réputation de combattante hors-paire n'était plus à faire et pourtant, à cet instant, au lendemain de la bataille, la Capitaine de l'Orage Sanglant se sentait tellement faible. La mer avait ses dangers, la jeune femme le savait, plus grands qu'on ne pouvait le penser. Et bien plus encore pour des hors-la-loi tels que eux.
Pour la première fois de sa vie, Cassie eu envie de croire en autre chose qu'en elle-même, parce que sa seule volonté n'était pas toujours suffisante pour préserver les trésors qu'abritait son navire. Le souvenir de Sid, gravement blessé, allongé dans sa cabine, son visage, d'habitude si enjoué, déformé par la douleur, lui fit mal au cœur. Elle ne voulait plus revoir ce garçon qu'elle connaissait depuis l'enfance dans un état aussi déplorable. Elle ne voulait plus ressentir cette impuissance qui lui avait enserré les entrailles lorsqu'il s'était jeté sur l'épée qui était destinée à Cassandra. Alors la Capitaine se mit à croire. A croire que Abyss, Dieux de la citée qu'elle avait répudié il y a si longtemps, pourrait les protéger lors des moment difficiles, les guiderait lors des tempêtes terribles et les protégerait en bon maître des océans et des mers.
Elle qui n'avait jamais eu foi en aucun être surnaturel se mit à prononcer chaque nuit, dans l'intimité de sa cabine, quelques mots à destination d'Abyss. Des phrases maladroites, ponctués de jurons, mais sincères. C'est peut être grâce à cette sincérité que le Dieux des océan lui accorda son attention. Cela se manifesta petit à petit. Un pied posé dans un flaque qui ne coule pas, une minuscule bulle d'eau qui se soulève alors que Cassie fixe un verre d'eau, plus d'aisance dans la navigation. Des petites choses qui n'avaient pas grande importance et, qui au fur et à mesure du temps se montraient plus puissantes. Imaginez une Cassandra qui, lors d'une escale, se retrouve, dissimulée de tous, à marcher sur l'eau. Imaginez la faire venir à elle une partie du contenu d'un verre d'eau sans bouger.
Aujourd'hui, après une bonne année à s'entrainer, la Capitaine était capable de sauter hors de son navire sans couler, pour aller sauver un homme entrain de couler. Ou manipuler jusqu'à deux litres d'eau, cela est bien pratique, sachant qu'elle en est entourée à longueur de temps et faut voir aussi l'usage qu'elle en fait !
151 – Folie passagère [Adulte]
Il y avait cette doucereuse sensation d'être ailleurs ; il y avait la chaleur que répandait la boisson le long de sa gorge ; il y avait les rires et cette ambiance de joyeuse camaraderie ; et il y avait cette main qu'elle connaissait si bien qui l'entrainait loin de l'agitation festive. Il aurai dû y avoir de la protestation de la part de la jeune femme, mais l'alcool avait des effets insoupçonnables sur les gens, alors Cassandra se laissait docilement guider, presque impatiente. A peine avaient-ils atteint la porte de la cabine de la Capitaine, qu'on la plaquait sauvagement contre celle-ci en un baiser passionné et c'est en titubant que le couple pénétra dans la chambre.
Cassie poussa l'homme qui l'accompagnait sur le lit et s'assit à califourchon sur son bas ventre. Elle ondulait des hanches, tout en déboutonnant sa chemise, santant sous elle l'excitation brulante, couverte encore par le tissus, de son compagnon. Une langue rosée vint chatouiller le coin de la bouche du pirate tandis que la jeune femme les débarrassait tous les deux de leurs hauts respectifs. Elle avait chaud, elle voulait une étreinte brutale et sauvage. Cassandra ne cherchait pas la douceur, les caresses et les mots doux. Ses ébats avaient le goût salé des la sueur et celui rouille du sang, lorsqu'elle plantait ses dents blanches dans la chaire tendre d'une épaule et c'est ce qu'elle fit, arrachant au jeune homme sous elle un gémissement de douleur et de désir. Deux mains puissantes lui saisirent les hanches, la poussant à s'avancer vers l'avant, tandis qu'une bouche impatiente lui dévorait la gorge, puis les seins. Cassandra cambra l'échine, offrant son buste à l'appétit brulant de l'homme.
La jeune femme se sentit d'un coup basculer sur le côté. Des mains baladeuses tracèrent ses courbes parfaites, tandis que la respiration de Cassie se faisait plus difficile, chargée d'un désir non contenu. Son pantalon glissa le long de ses hanches, bien trop doucement à son goût. Elle laissa échapper un gémissement langoureux d'entre ses lèvres, qui en disait long sur ce que la Capitaine attendait de son compagnon. Celui-ci s'en amusa, faisant glisser le bout de ses doigts le long de ses cuisses avec lenteur en une caresse indécente, parcourant d'un regard brulant le corps nu et offert de la jeune femme. Puis ses doigts furent remplacés par ses lèvres, chaque parcelle de peau fut mordillée avec avidité, tandis qu'il s'avançait vers sa bouche.
Cassandra enroula ses jambes autour des hanches de l'homme, sentant sa virilité tendue tout contre elle. C'est en une poussée brutale, qui arracha un cris à la demoiselle, que le pirate prit possession d'elle. Les ongles de Cassie vinrent se planter dans le dos de l'homme, tandis que leurs deux corps ondulaient l'un contre l'autre. Les mouvements du pirate étaient brutaux et forts, arrachant des gémissements et des cris passionnés à la jeune femme. Elle le voulait plus vite et plus fort. Cassandra voulait que ce soit encore plus bestiale. Elle voulait dominer cet échange, alors elle le repoussa, se retrouvant une nouvelle fois sur son compagnon, un regard prédateur posé sur le hâle de sa peau. Les ongles de la pirates s'y plantèrent, tandis que son corps parfait se remettait à onduler sur l'homme. Et c'est dans un dernier râle que Cassie laissa échapper un faible « Gabriel ». Enfin, dernier... La nuit ne faisait que commencer.
151-152 – Et neuf mois plus tard...
C'est un garçon à la peau basané, au regard océan et à la chevelure brune qui vit le jour neuf mois après la nuit de folie passagère que connurent Gabriel et Cassandra. Ça devait être la saison, puisque Gaëlle, sa nouvelle vigie, elle aussi, avait choisi le bon moment pour pondre un gosse. Lorsque Cassandra avait apprit qu'elle était enceinte, elle passa bien deux mois entiers à en vouloir à son bras droit, lui menant la vie dure. Celui-ci, quant à lui, restait impassible, ne montrant aucune émotion et subissant le courroux de la Capitaine avec soumission. Personne de l'équipage ne su réellement jamais qui était le père du petit bâtard et on ne chercha pas à comprendre le pourquoi du comment de la colère de la pirate contre son bras droit.
Enfin bref, l'enfant était là. Il avait besoin d'un nom, il avait besoin de vivre. Un nom, Cassie lui en donna un : Aloïs. Pour ce qui était de vivre, un navire pirate n'était pas fait pour accueil un enfant. Il y avait les dangers, les jours de tempête et bien d'autres. Alors la jeune femme usa de la dette que Kriisten avait envers elle pour lui trouver une nourrisse qui s'occupera de lui jusqu'à ce qu'il soit en âge de partir un mer avec la Capitaine.
Cassandra essaye de rendre visite à son bout de choux le plus souvent possible. Dès qu'elle passe à proximité de Storghein, en fait. Gabriel l'accompagne, par fois. La demoiselle ne lui refusa pas le droit d'être père.
151 – 155 – Les îles mystérieuses
Une fois son enfant en sécurité, la Capitaine prit la décision de repartir explorer les îles Nùas. C'était des endroits encore peu connus et qui devaient être remplis de trésors insoupçonnés et encore in-trouvés. Sans compter que le jeune femme s'était prise de passion pour la faune et la flore si particulières des îles. L'Orage Sanglant passa quelques années, entre différentes attaques, à explorer l'inconnu, à faire la connaissance de différentes tribus. Gabriel les guida du mieux qu'il pu, les aidant à communiquer avec les peuples rencontrés.
C'est ainsi que se passa la vie de l'équipage jusqu'à aujourd'hui. |
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