Ce matin, la chaleur fraîche de l'été m'a levée aux aurores, j'avais encore suffisamment à faire pour que je ne puisse retourner m'entraîner auprès du lac avant que le soleil n'atteigne le zénith. Ici l'hiver est rude et dur comme les rocs qui composent la montagne, l'affronter sans préparations relevais alors du suicide. Il me fallait chaque été constituais un stock comme me l'avais jadis appris mon maître, je pris donc mon arc et suffisamment de flèches pour ne pas être dépourvue face a une mauvaise rencontre. Non pas par peur d'individus qui chercheraient à me nuire, en plus de cinquante ans je n'ai entr'aperçu des êtres humains qu'une douzaine de fois et il s'agissait pour la plupart d'éleveurs promenant leurs bêtes plus loin qu'il n'aurais dû, mais pour pouvoir tuer un de ses maudits faiseur d'ordre si jamais l'un d'eux ose se montrer dans les montagnes de l'est de Cydonnia. J'ai beau connaître les coins où les chamois passent fréquemment brouter, il n'empêche que leur chasse est un art que je suis loin de maîtriser, ils sautent de roc en roc avec adresse et mon arc de fortune n'arrange pas la précision de mes tirs ...

       Néanmoins, la chance m'a sourie et me revoilà au camp les épaules chargées, la peau servira de ressource pour mes vêtements, tant qu'à la viande ne pouvant tout consommé dans l'immédiat, j'utilise ma magie pour les prendre dans la glace car même si l'hiver cette astuce est forte inutile, elle permet d'économiser du stock quand l'été est là. Quand je me rappelle qu'Aran utilisait ses pouvoirs pour permettre la culture dans ses terres froides, la rage revint me rappeler mon devoir et mon impuissance me fit souffrir le martyr. Il fallait que je m'entraîne, pour oublier d'abord et tenter d'améliorer l'utilisation mon arme si spéciale. J'avais déjà acquis depuis longtemps la possibilité, grâce au jet d'eau que je forme en compressant mon outre par un bon coup de poing, de former mon bâton de manière rapide. Je n'avais plus rien à travailler sur la manière de le former, car à cette dernière méthode j'ai fini par arriver à lui donner la résistance et l'équilibre nécessaire à son maniement. Là où j'ai encore du travail concerne encore sa maîtrise, son poids m'avait posé problème au début, il pèse dans les un kilo et demi là où un bâton en bois ne pèse normalement que quatre cents grammes environ, mais maintenant que je m'y suis habitué, je me rends compte qu'il me manque dorénavant l'essentiel, le combat qui me dirait mes nouveaux point faible. Je ne peux qu'espérer qu'il vienne vite, ce moment où il sera temps pour moi de descendre d'ici, car mes os rouillent du temps qui passent et mon entraînement ne retarde que de peu l'échéance où je ne pourrais plus attendre un moment plus favorable a l'élimination de ces meurtriers utopiste.

]Edit Joris > Attention aux règles d'écriture ! Merci d'éditer.]

        La voix du jeune homme me surprit, la fatigue de la chasse mêlé au crépitement régulier du feu m'avait plongée dans un état de somnolence. Une erreur qui aurait put mettre fatale si ce dernier eu était un brigand, bien que son loup ne me rassura point malgré les paroles qu'il eu prononcé. Il me fut donc évident que ma surprise n'eut put qu'être remarqué. De par la même il me fallait vite trouver un moyen non seulement de parvenir a m'armer discrètement au cas où ce dernier se montrerait moins courtois qu'à l'instant et trouver un prétexte a ma présence qui n'indiquera pas la véritable raison de son séjour ici. Mon calme revient et je me rends compte que chercher a résoudre ces deux problèmes me ferait perdre trop de temps pour être crédible au prés de mon interlocuteur, il faut donc d'abord me réarmer pour le reste il me faudra ruser en temps et en heure... Alors tandis que d'une voix se voulant claire je dit ces mots:
« Bonjour voyageur, vous devez être fatigué d'être venus jusqu'ici !? Prenez ceci, c'est tout ce que je peux partager avec vous en signe d'hospitalité », je me lève tranquillement de la pierre sur laquelle je suis assis et ramasse deux de mes outres de sorte qu'il puisse voir mes mes mains et ne pas craindre un mauvais tour.
« C'est de l'eau. La source qui la produit se trouve en haut du ruisseau qui alimente le lac que voyer là-bas . » articulais-je en lui lançant le premier récipient. Ce faisant me voilà maintenant en mesure de défendre, s'il lui venait l'envie de m'occire avec son cure dent ou de m'étriper avec son loup, je pourrais matérialiser mon arme en plus d'user de mes talents d'élémentariste de glace. Rendus plus sûr de moi par ce succès, je souris et ajoute un compliment sur le pelage blanc de la bête qui semble si doux que ses crocs sont durs.

Il s'approcha et la lumière vive du feu me permit d'entrapercevoir les oreilles du jeune homme. Leurs bouts pointus me fit comprendre que ce dernier devait avoir du sang elfe. Un détail certes, mais quelque chose m'intriguait en lui, une sorte d'impression de mystère mêlée au désir de savoir et a la méfiance.

*Je pourrais profiter de sa question pour lui indiquer un endroit où il me serait facile de lui tendre une embuscade, une fois ce dernier capturé il me serait simple de lui extorquer ce que je voudrais savoir en le privant de vivre. Il finirait ainsi par parler contre une gorgée d'eau mais son satané canidé me sentirait venir et empêcherait une telle embuscade, de plus je refuse de m'engager dans un combat contre un homme dont j'ignore tout des forces sans un avantage certain . Je n'ai donc pas le choix il va falloir que je lui soutire de manière plus diplomatique. Des informations en échange de la direction de Cydonnia ? Hors de question de lui indiquer avant de savoir si moi même je devrait la prendre dans les jours qui suive. Une fausse indication ? Trop risqué, il pourrait retrouver son chemin et je ne pourrais pas surveiller de manière permanente mon habitat et il est hors de question que je recherche un autre tant je suis attaché a celui-ci. Et en ce qui concerne son ours, j'ai bien vus des carcasses de mouflons dont il ne restait plus grand choses dans une vallée plus loin d'ici. Il s'agissait sûrement d'un ours mais blanc ? Oh et si .. Il va falloir que j'essaie ...*

« Je n'ai rien de très concret mais j'ai ma petite idée sur l'endroit où vous pourriez trouver votre proie, malheureusement vous ne l'atteindrez jamais avant que la nuit ne tombe... Pourquoi ne passeriez vous pas la nuit ici ? J'aimerais tellement que vous me donniez des nouvelles du monde car je ne suis plus descendu de ces monts depuis qu'elle demeure ici». Ceci dit je lui montrais de la tête le tête lieu où j'ai ensevelie Aran sous les pierres de la montagne pour le préserver des charognard. Je m'en veux d'utiliser ce qu'il reste de lui ainsi mais mieux vaut que ce Jehan crois a une histoire de cœur qu'a histoire de traîtrise.

Passer la nuit avec un étranger, qui ne donnait même pas son nom, n'enchantait pas particulièrement Jehan mais au moins il y aurait un feu, et il pourrait toujours comptait sur Fantôme pour le couvrir, et vice-versa. Et dès demain il pourrait reprendre sa chasse et rentrer en ville, du moins si la petite idée du vieillard se montrait concrète.
Mais que pensait de la tombe de pierre d'une soi-disant amie, c'était peut-être l'ancien propriétaire du camp tuait dans son sommeil, ou alors c'était vraiment un ami, ou bien il cachait quelque chose de bien plus grave.

« Soit, j'accepte volontiers votre offre », dit-il avec un intonation qu'il n'acceptait pas « volontiers », mais plus par défaut.

« Que pourrais-je vous dire sur le monde. Euh …, je crois me souvenir qu'un zélote s'est marié, mais son nom m'échappe, Sorin ou Soron, … Soren, voilà, Soren, ce mariage avec Thémis la fille du Consul de Cydonia a fait grand bruit. Il y a aussi la guerre entre les Zélotes, dont l'ordre a été reformée il y a de ça plus de vingts ans, et les Templiers du crépuscule qui a repris, mais il ne reste que des tensions entre les Templiers de l'Aube et les Zélotes. Les tensions entre Astorgs et Cydiens sont encore très fortes. Il y a également les navires de Cydonia qui ont brulé en 151 et il y a eu un changement de Grande Prêtresse. Oh, et j'allais oublié, les cavaliers de l' Apocalypse se sont abattus sur le monde avant ma naissance. Voilà, c'est tout ce que je sais, il n'y a qu'à peine un mois que je me suis installé en ville, et à part quelques petites choses se passant en ville, je n'ai appris que cela. J'espère que ça vous en a appris un peu quand même.
Et que s'est-il passé avec votre amie enterrée là-bas ? »

Jehan savait que ce n'était pas une question à poser mais il voulait vraiment savoir pourquoi le vieil homme avait décidé de lui montrer avant de lui avoir dit son nom.

Quand il se mis a prononcer le mot Zélote c'est a peine si j'en crus mes oreilles mes oreilles, et c'est avec difficulté que je me retins de l'interroger plus avant sur la refonte de mon ordre. Si je l'avais fait, il aurait trouvé aussitôt louche cet empressement soudain. Le chasseur m'a fournis en l'espace de cinq minutes, des informations certes tardive sur sa refonte mais il ne me livrais rien de moins qu'un joyaux. J'ai tant attendus et voilà qu'un jeune homme que ne semble vouloir me dire qu'une infime partie de ce qu'il c'est passait ici-bas me livre malgré lui le signal que j'attendais depuis si longtemps pour me mettre en marche vers mes ennemies était enfin parvenue a mes oreilles. 20 ans ! Voilà 20 ans que j'aurais put me remettre en route et que j'attendais mon heure avec résolution. 20 ans qui me semblèrent d'abord perdu et sacrifié sur l'autel de la vengeance, puis me revint les souvenirs de celui que j'étais a l'époque, il m'aurais étais impossible de maîtriser suffisamment mes nouveaux talents pour envisager de les utiliser sur un champ de bataille. Même si j'ignorais la différence entre ces Templier de l'aube et ceux de ceux du crépuscule. Je voyais en cela une bonne et une mauvaise nouvelle. La mauvaise nouvelle c'est que ces chiens galeux existent encore, la bonne c'est qu'il étaient maintenant divisés car sinon il n'aurait pas pris la peine de les différencier. Le reste de ce qu'il raconta n'avait pour moi aucun sens. Ce Soren bien qu'il fasse partie des nouveaux zélotes et sa fameuse Thémis ne me dirent absolument rien, j'en déduit néanmoins qu'au moins une de ces personne devait être importante. La nouvelle de la destruction de la flotte Cydienne m’attrista énormément j’espérais que le responsable de cette infamie eut été écorché vif sur place publique pour un tel affront a notre peuple. Par contre le changement de Grande prêtresse m’indifféra, Ayaween comme chaque être vivant devait finir par mourir un jour de même que pour ces cavaliers de l’Apocalypse dont je ne compris rien . Et malgré que ces paroles eu contenus le pain bénie que j'attendais, je dus me forcer de reproduire la déception sur mon visage pour lui soupirer ceci :

« J'espérais que vous passeriez la nuit a conter tout ce que vous saviez sur ce monde. Le moindre détail de ce que ce j'eus connu et qui ai pu changer m'aurait ravie. La mélancolie aurait sans doute fait de cette soirée un souvenir précieux. Mais puisqu'il semble que vous ne voulez pas conter plus en détails les faits a une personne coupé de la civilisation depuis plus de 30 ans, (D'ailleurs on est qu'elle année ?) et qui ne peut comprendre par conséquent que des bribes de ce que vous venez de lui dire . Je vais néanmoins, vous conter mon histoire puisqu'aucun de nous n'osera dormir en présence de l'autre et que sinon le passage des ténèbres au jour risque d'être particulièrement long ». Ceci dit, je pris une gorgée d'eau en faisant attention a en laisser suffisamment pour pouvoir me battre si nécessaire. Cette gorgée, je l'ai bu, non par soif, mais pour m'éclaircir la voix, je savais que j'aurais besoin de tout mes talents d'orateur.

« Vous vouliez savoir comment elle est morte ? C'est moi qui l'ai tué en l'amenant ici, j'avais un peu prés votre age à l'époque autant dire que j'étais jeune. Le soucis de la jeunesse, c'est qu'on est soumis aux erreurs plus qu'à tout autre moment. J'étais un orphelin Cydien et elle une érudite qui vivait dans les contrées Astorg. Un amour impossible non seulement de par nos rang mais aussi de par notre sang car c'était alors la guerre entre nos peuples depuis déjà trois ans. Elle avais perdu la mémoire et je ne pus me résoudre a livrer une fille magnifique dans une prison remplis de voyous de la pire espèce sans même qu'elle en sache la raison. Je lui construit donc un ref
uge dans le bois où je l’eus trouvé, lui portant régulièrement de quoi manger et au fil des mois ces contacts son devenus plus étroit malgré ma volonté initiale. Puis un jour alors que je lui apporté les quelques restes que j'eus réussi a prendre discrètement dans les cuisines, elle m'agrippa et me serra la gorge au moment où j'ai cru que j'allais y rester, elle éclata en sanglots et m'expliqua la raison de son geste. La mémoire lui était revenue et elle avait voulus faire ce qu'elle considérait comme son devoir. Après cet incident nous aimâmes sans retenus malheureusement cet état de grâce ne dura qu'un temps et nous fûmes découvert. Dans notre fuite, je dus tuer un des deux gardes chargés de nous arrêter. De ce fait en plus de ne plus avoir de patries, j'avais un prime sur ma tête, c'est pourquoi par peur des assassins j'ai décidé qu'il était plus prudent de venir s'installer ici plutôt qu'à Tamawa. C'est aussi la raison du fait que je ne vous ai pas donné mon nom et que je ne le ferais pas même si depuis lors tous doivent l'avoir oublié. Par la suite ... »

Continuant ainsi mon discours, je me servis de mon parcours dans les montagnes avec mon maître pour donner des détails sur ma montée ici et sur la façon dont j'avais aménagée le camp grâce a lui en prenant soin de faire correspondre ces fait avec le flots de mensonges qui le précédait pour lui donner un effet de vérité. Pour la mort de l'hypothétique amante, je lui dit que l'ayant mis enceinte alors que nous avions maintenant la quarantaine et ne pouvant la conduire en ville dans un délai raisonnable ni l'aider elle périt avec l'enfant lorsqu'elle chercha a le mettre au monde. Je m'accablas alors un moment sur mon choix de venir ici et poursuivi sur le fait que je me refuse a descendre d'ici pour ne pas m'éloigner d'elle et la vie que je mena alors dans ce climat infernal sans l'ombre d'une compagnie. Si bien que quand j'eus terminé ces fable, l'astre de la nuit eus parcourus la moitié de son chemin quotidien .

L'homme n'avait pas interrogé Jehan sur les templiers, mais lorsque ce dernier en avait fait mention, l'homme n'avait pu réprimé un tic faciale montrant qu'il n'en avait pas rien à faire. Son attitude semblait montrer son indifférence aux informations données, mais son regard montrait clairement que ces informations étaient bien plus importantes que Jehan le pensait, certes les faits divers ne semblaient pas l'intéresser mais les Templiers avaient l'air de lui faire un effet.
Cela faisait donc trente ans qu'il s'était retiré après avoir conduit son amie enceinte dans la montagne, ce qui les avait tué, elle et son bébé, quel homme pouvait penser à faire cela, sûrement un homme très amoureux, ou fou, Jehan se sentait mal à l'aise de dormir avec cet homme dans les parages, mais heureusement, l'histoire du vieillard avait duré jusqu'au milieu de la nuit, et malgré la fatigue, Jehan refusait de s'endormir.
De plus, bien que le vieil homme semblait vouloir rester vivre ainsi reclus, Jehan avait le sentiment qu'une envie possédait l'ermite. Une envie de revanche, contre qui ou contre quoi, il n'en savait rien, mais le jeune homme sentait qu'on lui cachait quelque chose.
Ainsi, Jehan décida de passer à un niveau supérieur, et de savoir par n'importe quel moyen, la vérité pure ; il se rapprocha de son épée posée à quelques pas, et d'une rapidité saisissante la tira du fourreau au moment même où Fantôme ayant pressenti l'action de son maître, s'était levé et avait commencé à grogner d'une façon terrifiante. Ensuite avec un bond d'une agilité déconcertante, Jehan vint se placer devant le vieil homme et lui pointe la lame de l'épée au niveau de la gorge en lui criant :

« Qui êtes-vous ? Je sais que vous caché quelque chose, quelque chose à propos de la personne enterrée là-bas, mais aussi sur le monde, et en particulier sur les Templiers ? Qui êtes-vous ? Que voulez vraiment ? Et quel est votre rapport avec les Templiers ? Et nom de dieu, quel est votre satané nom ? »

*Eh ben, visiblement mon histoire ne lui a pas plût ...* C'était un constat simple a tirer quand un homme a qui vous avais offert l'hospitalité et des compliments de complaisances, tire soudain son épée dans le but de vous trancher la gorge au moindre mouvement et que son espèce de caniche aux grandes dents vous fait comprendre qu'il se taillerais bien un beaf-steak dans votre postérieur dans de pareilles circonstances. Il me semblais pourtant que ce Jehan avais pourtant gobé plusieurs point de cette dernière comme le fait qu'il s'agirait d'une compagne et qu'il avais aimé. Non, j'en suis sûr ! Il n'avais pas cesser de manifester par de petits tics son embarras d'avoir posez cette question tout du long ,qu'il lui avais raconter un accouchement dont un médecin aurait vite compris qu'il s'agissait d'une fable. Je peux jouer sur cela, il veut des réponses ? Il en aura … mais des fausses! Qui irait rajouter un mensonge à un mensonge découvert dans une telle posture ? Peu, mais j’espère qu'il fera l'amalgame avec aucune.

« Vous voulez vraiment mon nom ? Le voici et que le diable vous emporte avec ! Arinéas Pasilés ! Ce que je vous cache ? Je ne vous ai pas menti quand je vous ai dit être orphelin. De même pour la mort de cette « personne » qui même dans son état est de meilleur compagnie que vous et votre épée mal placée! Je vous ai bel et bien mentis mais uniquement pour pouvoir rester auprès d'elle. Voici la vraie histoire ! Nous nous sommes vraiment rencontré ainsi mais je lui ai dis être un civil et j'étais un zélote. Ce que j'ignorais aussi c'est que de son coté elle était aussi Templiére. Imaginez maintenant la tête des deux ordres voyant un Zélote et une Templiére d'origine Astorg fuyant en tranchant les combattant de tout bord se trouvant sur leur chemin lors de la grande bataille de l'an 100. Une simple recherche sur mon histoire et vous auriez découvert mon nom qui vous aurait lui même conduit a nos primes ! Prime qui vaut aussi bien pour une morte du moment qu'on en ramène la tête ! Comprenez vous maintenant tout ces mensonge ? Ou bien comptez vous maintenant ramenez ma tête en supplément de la sienne !? »

[je te rappelle qu'on est coupé du monde donc impossible de trouver un guérisseur si on se bat et que je dois arriver en un seul morceau a Cydonnia ^^]

Ainsi le vieil homme semblait devenu enclin à dire la vérité, Jehan baissa son arme, recula d'un pas et la rangea dans son fourreau, Fantôme quand à lui était reparti s'allonger mais il gardait toujours ses yeux fixés sur Arinéas Pasilés (quel drôle de nom se dit Jehan quand il l'avait entendu).
Arinéas Pasilés, ancien Zélote, exilé dans les montagnes par amour d'une Templière mise enceinte, mais à qui cet exile dans le froid avait causé la mort. Mais si c'était vraiment un Zélote, pourquoi n'avait-il pas utilisé ses pouvoirs magiques pour se défendre.

« Au fait,désolé pour la mort de votre amie. Et je m'excuse aussi pour le coup de l'épée, mais je n'aime pas être à coté de personnes à qui je ne fais pas confiance, et je ne fais pas confiance facilement. Si vous m'aviez dit votre vrai nom, je n'aurais pas été obligé de faire ça.» ; s'excusa Jehan.
« Je ne suis pas intéressé par votre prime, je suis un chasseur, pas un chasseur de primes, et puis j'ai déjà mon contrat de chasse à remplir, ce qui semble être un vrai échec, sauf si vous disiez vrai pour la piste de l'ours. Mais concernant votre statut de Zélote, pourquoi ne pas avoir utilisé vos pouvoirs contre moi, vous avez encore l'air très alerte malgré votre âge, Arinéas Pasilés », dit Jehan, en insistant sur le nom du vieil homme, ; il voulait croire que c'était son vrai nom, mais quelque chose chez le vieillard, l'en empêchait, mais il décida de passer outre cette part de mystère, il ne voulait surtout pas se battre contre un vieil homme, ici, en montagne, même si il était sûr de gagner, l'ancien Zélote pourrais le blesser, et une blessure dans un tel endroit, ce serait la mort, quasiment à coup sûr. Jehan décida donc de l'interroger sur ses intentions.
« Et pourquoi ne pas retourner en ville maintenant, peut-être a t-on oublié votre désertion, depuis le temps ? Je pourrais même vous servir de guide en ville, et vous aider du mieux que je peux. Si vous voulez. Enfin, après que vous m'ayez montrer votre piste sur l'ours, je veux dire, si ça tient toujours?»


Jehan connaissait mieux le vieil homme, mais quelque chose dans son attitude le faisait frissonner, il cachait quelque chose, ça, Jehan en était sûr et certain, et seuls les prochaines actions lui apprendrait si l'homme allait être un allié ou pas, il pouvait toujours craindre pour sa vie à cause de la prime.