Julian passa les portes de la ville après avoir déposé ses armes à l'entrée. Bizarrement, le voyage qu'il venait de faire l'avait épuisé. Il avait pourtant déjà pris la route à plusieurs reprises pour faire vivre son commerce, mais son voyage, qui l'avait mené de Silmarie à Tamawa, puis à Erathia, avait vidé toutes les forces qui étaient en lui. Peut-être était-ce le manque de place dans le véhicule, dû au trop grand nombre de produits à vendre, ou peut-être était-ce juste la traversée des plaines sèches qui entoure la ville dite '' lumineuse ''.

La nuit avait déjà fait son petit bout de chemin et les ombres que les bâtiments projetaient dans la rue étaient déjà en train de se confondre lentement dans l'obscurité ambiante qui se faisait de plus en plus épaisse. Au milieu de ces jeux de lumière, on voyait des hommes et des femmes de diverses races terminer leurs activités de la journée, et rentrer chez eux. Parmi ces entités, Julian et sa charrette n'avaient absolument aucune idée d'où se rendre. Ces derniers s'engagèrent dan s la direction du port, sans réel entrain, mais en espérant y trouver une auberge, ou au moins un endroit confortable où établir un bivouac.

Une fois sur place, rien de bien étonnant : les docks accueillaient des bateaux et les marchands rangeaient leurs étalages. Au loin, les astres lunaire et solaire échangeait cordialement le bout de ciel au-dessus de la ville, le Soleil laissant place à la Lune. Le marchand de passage alla jusqu'à un endroit en retrait et y attacha son cheval. Il sortit de son char deux gros sacs, et laissa Jack en prendre deux autres. Cela fait, il mit les poids sur ses épaules et partit en quête d'un lieu de repos. Peine perdue : les auberges du port avaient toutes été remplies par des marchands maritimes, et il était bien trop tard pour espérer dégoter une quelconque place.

Alors qu'il s'apprêtait à partir camper, Julian entendit une foule applaudir à quelques mètres de lui, un peu plus profondément dans la ville. Il décida, dépité, d'aller jeté un œil. Alors qu'il approchait du groupe de manants, quelques-uns de ces derniers s'éloignèrent prudemment, sûrement à la vue de cet homme aux cernes marqués et au dos voûté par la fatigue. Ce dernier, sans se démonter, posa ses sacs à terre et monta sur l'un d'eux pour apercevoir la scène.

Une fois qu'il fut à même de voir par-dessus les autres gens, il aperçut ce qui suscitait leur attention : un homme costumé en plein spectacle acrobatique. Ce dernier s’élançait avec un mélange surprenant de délicatesse et de force qui le rendait presque hypnotique. Julian, de toute sa vie, n'avait jamais réellement apprécié les arts corporels, comme la danse, et l'acrobatie. Il y était lui-même d'une incompétence rare. Cependant, il ne pouvait lâcher des yeux la figure humaine qui se démenait devant lui.

Alors qu'il regardait avec grand intérêt la prestation de l'homme masqué, il tiqua de la tête en entendant un murmure au fond de son crâne, qui semblait lui souffler à l'oreille. Il regarda autour de lui, mais le son ne venait en effet de nulle part... Il plissa les yeux et baissa le regard alors que le chuchotement devenait plus insistant, et plus précis à la fois. Sans attendre, le barbu descendit de son sac et s'assit sur celui-ci. Il plaça à sa tempe son index et son majeur droits et attendit que passe ce bruissement désagréable.

Soudain, la foule se mit à applaudir et à siffler, pour acclamer l'artiste qui venait de terminer son spectacle. La voix se fit alors bien plus intense et Julian se appuya plus fort encore sur le côté de sa tête pour calmer la pression qui se faisait à l'intérieur de cette dernière. D'un coup, il sentit comme inconsciemment quelle était la source de cette voix désagréable. Il se leva et, sans un regard, dit à Jack :

« Garde les sacs, je reviens. »

En jouant des coudes, il traversa la foule qui se dispersait lentement et alla jusque dans une rue un peu éloignée. Là, il vit celui qu'il cherchait : l'inconnu masqué, qui avait ramassé les fruits de son spectacle, s'en allait et se dirigeait vers le port, probablement à la recherche d'un endroit où passer la nuit. Julian, sans délicatesse aucune, le rattrapa et lui tira sur l'épaule pour le retourner face à lui. C'est alors que, sans mot dire et avec une vitesse déconcertante, l'inconnu lui attrapa le bras, lui coinça dans le dos, et mit Julian à terre. Ce dernier , surpris, lança un :

« Hola, on va se calmer. »

En même temps, il n'y était pas allé avec toute la délicatesse du monde... L'acrobate le lâcha, et Julian se releva, puis se replaça face à l'autre homme. Il planta son regard dans les yeux de l'inconnu, un peu honteux de s'être fait prendre aussi facilement, mais il ne le lâcha pas des yeux, et lui lança un :

« Qu'est-ce que vous avez fait à l'instant ? »

A peine avait-il posé cette question qu'il se rendit compte que la question n'était pas claire et que l'autre n'allait pas lui répondre sur le sujet de la voix que Julian avait entendu, mais sur celui de la clef de bras :

« Pourquoi est-ce que j'entends des voix émaner de votre tête alors que je ne suis plus sensé entendre les pensées des gens ? »

Alors qu'il terminait sa phrase, il avait plissé les yeux en se rendant compte que décidément, il ne se ferait pas comprendre en posant des questions aussi incompréhensibles et incohérentes, mais il lui fallait une réponse, et d'urgence. Il avait complètement conscience du fait que sous ce masque, on le prenait pour un fou, mais il pointa un doigt sur le torse du pauvre homme qui n'avait rien demandé, et lui demanda une dernière fois :

« Pourquoi votre âme est-elle si étrange qu'on l'entend vibrer, nom d'un chien !? »

[Envoyez moi un MP si mon intervention est déplacée je supprimerai]

La milice d'Erathia avait accepté le capitaine de la garde silmarienne dans leur ville uniquement avec réticence et à la condition de maintes fouilles corporelles. Elle avait imaginé que la visite d'un chef des armées ne pouvait être motivée que par la présence des déserteurs venus se réfugier en masse dans les cités neutres dont Erathia faisait partie. Cependant, l'armée elfique n'avait pas été ravagée par l'abandon de poste mais bien par la mort. Malgré toutes les explications du monde à ce sujet, Anarel eu tout de même à se plier à la destitution de son arme qui avait ainsi pu retourner à ses origines et il avait également à contre-cœur laissé Etna, son fidèle cheval blanc, à leurs soins.

A tout instant surveillé par le regard soutenu, insistant et indiscret des civils armés, il n'avait pu jouir d'un séjour agréable ; du moins jusqu'à ce qu'il fût arrivé au port. Des hommes de forte stature, le corps brillant sous un soleil de fin de journée, s'attelait à charger et décharger les navires en une chorégraphie bien huilée. Toute cette démonstration de force faisait déjà grande impression sur le capitaine, mais ce n'était pas la seule source d'attraction. Ses yeux bientôt furent attirés par le rassemblement d'une foule en un cercle irrégulier. Ce devait être là l’œuvre d'un saltimbanque. Ils se faisaient rares à Silmarie, mais étaient monnaie courante dans les cités très cosmopolites.

Son âme d'enfant ravivé, Anarel se précipita sans ménagement dans le cercle humain pour assister au spectacle. Quelle ne fut pas sa surprise lorsque surgit des airs un acrobate aux allures félines dans un costume fantaisiste. Il bondissait sans sembler calculer formant une équation tant inconnue pour son public et qu'il connaissait visiblement sur le bout des doigts. Pourtant, plus que toutes les galipettes et pirouettes qui marquaient les esprits d'une peinture rouge et ocre, c'était l'émotion contagieuse de l'artiste qui rendait ce travail unique ; un sentiment d'insatisfaction grandissante.

Anarel n'eut pas la possibilité de profiter d'avantage du spectacle puisqu'un homme en particulier s'était incrusté parmi les spectateurs. Tout le monde s'était écarté pour lui faire place, son allure y était pour quelque chose. Un bouc qui n'avait probablement pas été entretenu ces derniers temps et des cernes noires comme la cendre délimitaient un visage bien pâle pour un Cydien.

Le soldat silmarien ne put se résoudre à simplement continuer l'observation des acrobaties diverses. Le visage du nouvel arrivant lui était familier, mais il ne se souvenait plus d'où. Être connu par la garde silmarienne n'était en effet qu'occasionnellement bon signe, être reconnu l'était encore plus rarement. Ces réflexions occupèrent les pensées d'Anarel jusqu'à ce qu'il se mit à l'évidence que le nombre de personnes autour s'amenuisait. En fait, la performance était terminée, chacun retournait à ses occupations, il ferait de même et ses prises de vue reprendraient.

Sauf que jamais les choses ne se déroulent aussi facilement lorsque les événements et les destinées sont aussi imbriqués les uns aux autres. Du coin de l’œil, aperçut l'acrobate masqué avec à ses trousses le fameux homme dont l'identité était encore à éclaircir. Sans faire ni une ni deux, le capitaine se lança à leur poursuite tout en échappant à la surveillance de la milice de quartier. Il tenta de demeurer aussi discret que faire se peut malgré son armure lourde qui enchaînait les cliquetis métalliques.

Les deux fugitifs s'engouffrèrent dans une ruelle où des voix se firent ensuite entendre. La conversation avait dû être engagée, cependant Anarel ne parvint pas à comprendre les paroles étouffées par le vacarme ambiant. Il traversa l'intersection sans bifurquer, un simple regard innocent jeté du côté de la ruelle. L'homme masqué avait maîtrisé son agresseur. Il s'arrêta alors après l'embranchement où il ne pouvait être vu par les deux protagonistes.

Le souvenir cherché avait été trouvé. L'homme à la chemise rayée était un trouble-fête de Silmarie, fervent adorateur de Shéogorath. Il s'était proclamé prophète du dieu fou et prêchait la bonne parole de celui-ci. Il avait probablement pris contact avec l'artiste pour le convertir à ses superstitions frivoles. Le culte de Shéogorath n'était cependant en rien interdit sur le continent d'Azthia même s'il était considéré comme dangereux et le saltimbanque semblait débrouillard. Il s'en sortirait sûrement seul.

Là s'arrêtait le travail d'Anarel. Il était tout de même de son devoir de les garder à l’œil, au cas où les rouages de la dégénérescence étaient déjà enclenchés.

Posté tel qu’il l’avait était, le soldat qui s’était improvisé espion n’avait pas pu discerner le moindre mot de toute la conversation qu’avait eu les deux inconnus. En apparence, rien de bien méchant ne s’était tramé, juste le croisement fortuit de deux âmes, lequel toucherait sans attendre à sa fin. Il s’était apprêté d’ailleurs à partir lorsque de légers sons répétés avaient résonné dans l'allée.

L’acrobate était revenu d’un pas trop effréné pour celui d’une promenade et chose étrange, Anarel était persuadé que malgré l’accoutrement de celui-là, il n’aurait pas remarqué sa venue s’il n’avait pas été lui-même sur le qui-vive. Les couleurs ocre et orangées s’intégraient au fond marron des murs salis de la rue peu entretenue tandis que la chevelure noire se fondait au sein de la nuit peu étoilée et de l’ombre duquel se dégageait cet homme hors du commun. Avant que le chef des armées silmariennes n’eût eu le temps de battre en retraite, l’artiste était allé à sa rencontre pour interroger une personne d’une telle indiscrétion.

Il avait parlé un cydien avec un accent que l’Elfe n’avait pu reconnaître ; un accent rarement arrivé jusqu’aux oreilles d’un Silmarien. Le visage derrière le masque n’en parut que plus mystérieux ; celui d’un Almer représentait une possibilité, bien qu’il fût étonnant qu’il eût dans ce cas daigné adresser la parole à celui qui apparaissait être un Elfe. La relation entre les deux races était probablement moins tendue à Erathia qu’elle ne l’était à Silmarie.

La question formulée avait été bien trop banale pour être crédible et s'était révélée être un comble puisqu’un artiste de rue se perd plutôt rarement dans son terrain de jeu. Des milliers de possibilités de réponse s’étaient alors ouvertes au capitaine de la garde. Il secoua simplement la tête :

« Je n'ai pas l'habitude de parler à un homme masqué. »

Désireux d'en savoir plus, il ajouta, après avoir attendu la réaction de son interlocuteur, d'une voix qu'il souhaitait la plus naturelle possible :

« J'attends quelqu'un. Un homme barbu, l'air fatigué, de la trentaine. Vous l'avez vu ? Il vous a peut-être parlé de moi. »

Cette astuce lui permettrait sans doute d’en découvrir un petit peu d'avantage, du moins il l’espérait du fond du cœur. Chaque contrevérité énoncée par Anarel constituait pour lui une source hors norme de culpabilité et c'est pourquoi son esprit s'imprégnait de chacune d'elle sans jamais pouvoir les oublier. Mais déjà une silhouette, reconnaissable par sa courbure, encore lointaine prenait forme au détour d’une ruelle, réduisant d’autant plus les chances de démêler la vérité de l’illusoire.

Avant d’avoir l’occasion de regretter son mensonge, Anarel fut assailli par une nouvelle rencontre.

[HS: Surtout n'hésitez pas à me dire si la fin ne vous convient pas, elle ferme un peu le dialogue ^^]

Julian resta imperturbable devant le discours de l'homme masqué, et, alors que ce dernier semblait tout faire pour éviter de répondre à la question qui lui avait été posée, le chaman fronça les sourcils, apparemment insatisfait de la réponse qu'il avait obtenue. Mais avant qu'il n'ait pu fairepart de son mécontentement à l'inconnu, le ménestrel avait fait un demi-tour sur lui-même et «partait dans la direction opposée à Julian.

« Revenez-là et répondez à ma question. » dit-il, d'abord sur un ton colérique, mais ne put retenir sur un air moins assuré sur la fin de sa phrase, qui se perdit entre les murs de la ruelle, avant de tomber dans l'oreille d'un sourd.

Dans l'espoir de le rattraper, Julian le prit en ''chasse'', sans le lâcher des yeux. Il l'eût dans le champ de vision quelques ruelles comme ça, avant qu'à un virage, l'inconnu disparût derrière un bâtiment. En jetant de rapides regards partout dans la rue, Julian fût bien obligé de tirer la conclusion que l'homme s'était échappé.

Il resta là un instant comme figé au milieu de la rue. Il devait trouver un moyen de comprendre pourquoi il recommençait à entendre les âmes, et surtout pourquoi seulement certaines. Après un long silence à peine perturbé par le bruit des vagues au loin et les charrettes qui travaillaient encore à cette heure, le chaman repartit vers le port, récupéra ses affaires, et se rendit avec son apprenti dans une auberge. Là, ils s'assirent, et patientèrent, dans l'espoir que peut-être, une chambre se libérerait et qu'ils n'auraient pas à passer une nuit encore à la belle étoile.

Alors que les deux en étaient à commander une troisième boisson, Julian fut de nouveau dérangé par la sensation désagréable qui l'avait taraudé quelques minutes avant. Il se frotta le front avec la main, et respira profondément. Il avait un mal de tête de plus en plus fort à mesure que ses pouvoirs se réveillaient. Il ne se souvenait que trop bien de ce qui semblait les avoir réanimés : le sortilège que lui avait jeté Reyan, le Champion du Dieu-Poisson.

Sans plus attendre, il se leva, et se dirigea vers la porte de la taverne, décidé plus encore qu'avant de trouver le responsable de ce son qu'il entendait. Jack lui emboîta le pas, après avoir réussi à persuader le tenancier de garder un œil sur les marchandises des deux voyageurs. Une fois cela fait, il suivit la direction de son maître. Julian, bien qu'ayant remarqué le manège de son apprenti, jugea qu'il lui fallait une couverture au cas où les choses tourneraient mal.

Il arriva alors dans une ruelle toute proche de celle où il avait rencontré l'homme masqué, et y trouva l'homme en question, en pleine discussion avec un homme qui lui non plus ne semblait pas du coin. C'est alors que sous l'effet d'une colère soudaine et sûrement d'une petite quantité d'alcool, Julian arriva dans le dos du masqué, hurla un « Vous ! » qu'il espéra menaçant et alors que l'inconnu en déguisement se retournait, il l'attrapa par les épaules et le plaqua contre le mur. Il commenca alors à vociférer tandis que Jack se jetait sur lui pour lui faire lâcher prise :

« Vous ! Je vous ai posé une question ! Pourquoi j'entends votre âme !? Répondez ! »

Sous l'effet de ce qui semblait n'être plus que de la rage, il tremblait tellement des bras qu'on pourrait croire qu'il secouait volontairement l'homme qu'il tenait fortement par les épaules :

« J'ai besoin de cette réponse. » termina-t-il, en se calmant très légèrement.

L’artiste n’avait apporté aucune réponse satisfaisante et avait simplement reposer une question à laquelle Anarel ne souhaitait tout simplement pas répondre puisqu’une relation devait se baser sur du donnant-donnant.

Un ivrogne, Julian, ainsi que son acolyte étaient de toutes manières venus agresser l’homme qui se voulait être une énigme vivante. De toute évidence, il l’avait à plusieurs reprises interrogé à propos de son âme, prouvant une folie indubitable. L’acrobate s’était encore une fois libéré sans difficulté de son emprise et avait rétorqué sur la défensive qu’il n’avait aucune idée de ce dont il parlait.

L’arrivée d’un troisième homme avait marqué un changement des règles du jeu ; changement organisé par l’homme qui était demeuré masqué malgré la requête implicite faite par le capitaine. Celui-ci n’avait guère apprécié, mais s’y était plié pour la mission qu’il s’était fixé : en savoir plus.

Plus le saltimbanque s’était imposé en maître de la discussion, plus la méfiance d’Anarel envers lui avait grandi. Celui-là avait en effet l’air bien fébrile pour une affaire bien mystérieuse et le rôle de clown était réellement trop petit pour un homme qui tenait tant à se mettre en avant.

Le soldat de Silmarie s’improviserait donc arbitre de ce conflit bien que le privilège de juge fût réservé à l’artiste de rue. Julian était pris dans les mailles de ce théâtre et n’y pouvait rien tandis que son ami prenait la place d’un spectateur sourd.

Anarel prit l’initiative de partir sur une base commune. Il fit une proposition suffisamment commune et suffisamment importante pour en satisfaire plus d’un.

« Que chacun révèle son identité afin d’équilibrer les jeux. Je me prénomme Anarel. » Fit-il d’une voix amicale en précisant que celle du compagnon de Julian était importante également.

La question du motif de la présence des protagonistes était également essentielle. Il continua donc sur sa lancée :

« J’ai pu remarquer que vous vous amusiez à cache-cache. Les jeux m’ont toujours intéressé. Mais que faites-vous exactement à vous courir ainsi après ? Je n’ai fait que rejoindre le mouvement. »

Anarel espérait en répondant ainsi à ses propres questions avant d’attendre les explications de ses interlocuteurs qu’il instaurerait cette bonne habitude et que tous l’appliqueraient à la lettre. Peut-être de cette façon sauraient-ils tirer quelque chose de cette discussion, quoi que ce fût.

[Abandonné]

Anarel et Illusion voguant désormais vers d'autres terres, le RP est terminé. Merci de votre compréhension.

Désengagés : Illusion, Julian, Anarel.