Azthia

Ô, petite flamme qui guide chaque cité d'Azthia, surtout ne vacille pas. Car les temps sont bien embrumés et un vent d'inquiétude souffle... Laissez vous tenter par un univers poétique et fantastique, créez un personnage haut en couleurs...
 
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 [Terminé][D-A 155] Monter sur ses grand chevaux [PV' Xialan]

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   [Terminé][D-A 155] Monter sur ses grand chevaux [PV' Xialan] EmptyJeu 11 Oct - 14:58

La maison.
J'arrivais enfin à Koubaï après cette longue absence pendant laquelle j'avais rencontré des gens exceptionnels. J'avais retrouvé Kazuo, Katsuni était grandement remontée dans mon estime, je pouvais dire sans hésiter que ma vie venait de reprendre un sens particulier. Alors que j'arrivais aux portes de la ville, sur le dos de ma chère Kisaki, elle qui m'accompagnait partout depuis des années et qui voyait le temps et les saisons passer sans broncher tandis que nous, humains passions notre vie à nous plaindre du froid, de la pluie, la chaleur...

D'un sens, j'étais la première à être heureuse d'avoir du confort, je devais bien l'admettre mais je trouvais les comportements des animaux aussi intéressants. Nous ne pouvions les comprendre, malgré nos efforts pour y parvenir. Autant il était facile de comprendre le comportement d'un chien qui jappe pour avoir un os ou une caresse de son maître, autant les chevaux constituaient une véritable énigme en comparaison.
Kisaki était encore une bien jeune monture et pourtant elle donnait l'impression de connaître le monde bien mieux que la plupart du reste du monde.

Tandis que je déposais ma main sur l’animal, j’avais l’impression d’oublier quelque chose d’essentiel. Qu’est-ce que cela pouvait être ?
Je ne pourrais trancher à mon rapport au prince consort, mais j’avais encore un peu de temps avant tout cela. Katsuni accompagnait Kazuo pour qu’il fasse face à ses accusateurs, j’avais prévu de faire en sorte de mon côté d’exposer le problème au prince…
Alors que je me triturais l’esprit pour essayer de retrouver ce qui me tracassait, un geste un peu brusque d’un passant semblait inquiéter ma monture. Etrange, je ne me souviens pas l’avoir vue si tendue, peut être que Kisaki -tout comme moi- avait besoin d’un peu de repos. Ce n’était pas excluable, ce trajet nous avait littéralement tuées et la seule envie qui me trottais à l’esprit était de prendre un bon bain chaud. Les passants qui croisaient mon regard le baissaient aussi sec, comme à leur habitude. C’est peut être l’une des seules choses que je trouvais un peu dérangeantes dans mon statut de samouraï, cette impression d’être au dessus d’une grosse partie de la population. Au final j’avais été élevée ainsi mais je me demandais continuellement ce qui faisait que le samouraï était d’un rang de noblesse supérieur à des soldats qui, parfois, comptaient des vétérans décorés qui avaient honorablement servi leur patrie. C’était peut être ces lacunes et les absences pendant les leçons d’histoire que je détestais tant qui m’empêchaient de trouver cela « logique ».

Il fallait le reconnaitre, l’éducation reçue par les samouraïs était un peu semblable à un bourrage de crâne quand on y pense, certes cette éducation est longue, fatigante et dure, peut être que c’était le tribut à payer pour atteindre les hautes sphères de la maitrise du combat.


D’ailleurs, pourquoi pensais-je soudainement à cela ? Pourquoi tant de questions se bousculaient ainsi dans mon esprit ? Je pensais alors qu’il s’agissait d’un moyen comme un autre que je développais depuis que j’étais jeune pour oublier mes tracas, en me plongeant dans une suite plus ou moins illogique de questions qui, au final, n’apporterait rien de plus au sens de ma vie. Je pouvais servir mon clan comme ma mère et mon père l’avaient souhaité, j’avais aidé mon frère et convaincu de résoudre pacifiquement cette sinistre affaire et j’avais même réussi à entrer dans les bonnes grâces de Katsuni, j’avais accompli un certain nombre d’exploits, en y repensant.


Finalement, j’en concluais que j’avais peut être un peu trop voyagé et trop peu dormi.

Tandis que je marchais à côté de Kisaki, à qui j’avais décidé d’épargner le poids de mon corps pour le peu de trajet qu’il me restait, je remarquais que la ville était étrangement peu fréquentée aujourd’hui. Il n’était pourtant pas très tôt, le marché était plus vivant d’habitude. Enfin bon, peut être était-ce le brutal changement de temps qui ne motivais que très peu les commerçants, après tout il faisait bien plus frais, le temps était assez sombre tout laissant présager une averse sous peu de temps.

Une centaine de mètre me séparait de la maison familiale, j’étais cependant trop peu attentive, si bien que je manquais de couper le passage à une personne. En effet, j’étais arrivé à une intersection de plusieurs rues qu’il était généralement assez bordélique de passer, d’ordinaire. Là c’était encore assez calme, mais je n’avais tout simplement pas fait attention.

Fort heureusement la collision n’eut pas lieu, ce qui n’étais pas plus mal, je n’avais clairement pas envie d’être la source de problèmes au sein de la ville. Conscience que mon inattention était la cause de cette situation, je m’empressais de saluer respectueusement la femme qui se tenait à quelques mètres de moi avant d’articuler d’un ton qu’on pourrait croire teinté d’embarras :

« - Désolée, j’avais la tête ailleurs… »

Techniquement, ce n’était pas faux, j’avais la tête ailleurs, soucieuse de ce qui allait se produire dans les prochains jours entre moi, le prince consort, mon frère et ses accusateurs. J’angoissais à l’idée que tous nos efforts pour l’innocenter ne servent à rien, cette simple pensée me minait sévèrement le moral. Kisaki, semblant capter mon angoisse, poussait mon bras avec son museau, comme si elle voulait me rassurer ou me signaler quelque chose. Décidément, j’aurais aimé qu’elle soit capable de me parler…


[HRP : J'espère que ça te conviens, si jamais il y a un problème ou un manque d'ouvertures pour la suite, je peux éditer ça dés que possible.]
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Xialan
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   [Terminé][D-A 155] Monter sur ses grand chevaux [PV' Xialan] EmptyVen 12 Oct - 20:25

[HRP: Désolée j'ai pas posté hier, j'ai fini d'écrire la réponse à 2h du mat et j'avais pas l'esprit bien clair. C'est pas du grand art mais je pense que ça ira! ^^ Si tu notes un problème, dis-le moi!]

La matinée était déjà bien avancée lorsque Xialan s’éveilla. Elle était rentrée la veille au soir de son voyage commercial. Sa mère l’avait alors accueillie à grand renforts de sourires et de caresses, sa petite fille était rentrée saine et sauve. Xialan le savait, sa mère trouverait enfin le sommeil maintenant qu’elle ne passerait plus ses nuits à se ronger les sangs. Épuisée la jeune fille n’avait pu que sourire et déposa la bourse rebondie dont elles avaient tant besoin sur la vieille table en bois qui trônait dans la cuisine. Enfin elles allaient pouvoir démarrer les travaux des écuries emportant par la même occasion les restes de ce funeste jour où la jeune jinmen perdit son père. Ces réparations devaient avoir lieu, le haras n’ayant pas fonctionné à plein régime depuis le jour de l’incendie. Xialan s’étira tel un chat et se prépara à sortir. Elle ne voulait pas perdre une minute.
Maintenant qu’elle était revenue, sa priorité était d’embaucher des ouvriers et ainsi de permettre au Galop de Koubaï de reprendre une activité normale, sa mère s’occupant de la confection et de la réparation des divers équipements et Xialan s’occupant des bêtes ainsi qu’il en était du temps où son père, Yefeng, était encore là. En effet, la mère de Xialan, bien qu’à l’aise avec les chevaux n’était pas pour autant éleveuse. Son domaine à elle, c’est la couture. Avant de se marier, la jinmen était couturière dans le textile. Lorsqu’elle épousa Yefeng, elle se spécialisa dans les accessoires et les équipements pour les chevaux et les cavaliers. Tianxin, c’est son prénom, pouvait confectionner n’importe quoi tant elle était habile. De ses mains usées par le travail, elle pouvait fabriquer les choses les plus simples mais aussi les plus magnifiques tant que cela nécessitait de manipuler une aiguille. La seule chose qu’elle ne pouvait confectionner était les pièces métalliques qu’elle commandait à un forgeron que la famille Miura connaissait de longue date.
Ayant fini de s’habiller, Xialan comme à son habitude dévala les escaliers qui menaient à la cuisine et attrapa une des brioches à la viande encore fumantes qui étaient posées sur la table de la cuisine avant de filer vers les écuries. Elle alla rendre visite à ses trois pensionnaires, les flattant et vérifiant leur bonne forme, avant de se précipiter comme une enfant vers la stalle de Xuehua. Arrivée à proximité, elle s’installa confortablement dans un tas de paille fraîche non sans avoir déverrouillé la porte du box. Mordant avec un plaisir non dissimulé dans la brioche, elle savoura le bonheur d’être de retour à la maison. L’odeur de la paille se mélangeait avec celles de la cuisine de sa mère, ce qui lui avait toujours apporté un sentiment de réconfort. Xuehua, qui avait été libéré quelques instants plus tôt, s’approchait maintenant de la jeune femme, reniflant avec gourmandise en direction du petit-déjeuner de sa maîtresse. Celle-ci s’en amusa et lui caressant le museau fit apparaître sur le plat de sa main un carré de sucre que l’étalon croqua goulûment. Elle resta encore ainsi un moment, son compagnon à ses côtés. Puis, sautant sur ses pieds, elle emmena paître les chevaux. Xuehua avait parcouru tant de lieues récemment que l’éleveuse préféra le laisser prendre du repos avec ses congénères plutôt que de l’emmener en ville avec elle. De plus, il risquait d’y avoir du monde dans les rues puisque c’était jour de marché. Circuler sur sa monture serait donc mal aisé.
Elle retourna dans la maison familiale, située à l’arrière de leur échoppe, cherchant sa mère. Celle-ci était déjà à l’œuvre derrière le comptoir en train d’annoncer les tarifs pour la réparation d’une selle. Xialan n’y prêta guère attention et salua simplement le client et sa mère. Lui glissant un mot à l’oreille, elle prévînt Tianxin qu’elle prenait de quoi engager les ouvriers. Répondant par un hochement de tête, la commerçante lui recommanda d’être prudente avant de retourner à ses affaires.
La jeune jinmen sortit par la porte de la boutique qui donnait directement sur la rue animée et bruyante. La famille Miura n’était pas une famille noble ou encore une grande fortune, mais ils avaient une bonne réputation dans toute la ville et au-delà, ainsi que des affaires prospères. Xialan était souvent interpelée à travers les vapeurs, les étoffes et les piaillements des étales afin d’échanger quelques politesses et parler de la pluie et du beau temps. Malgré que la demoiselle fût pressée, elle prenait toujours le temps de saluer chaleureusement ces gens qui l’avaient vu grandir mais qui aussi venaient toujours à sa boutique lorsqu’ils avaient besoins de quoi que ce soit en rapport avec leurs montures. Flânant un peu, elle constata néanmoins avec surprise que les rues et les échoppes étaient moins bondées qu’à l’accoutumée mais aussi que les étals du marché était moins nombreux. Il faudrait qu’elle demande à sa mère pourquoi le marché était aussi dégarni aujourd’hui. Certes le temps avait brusquement changé, mais Koubaï étant situé près des montagnes les gens étaient habitués à un climat rugueux, ce qui ne les empêchait pas de travailler normalement. Cette ambiance un peu étrange inquiéta Xialan qui cessa de se promener çà et là pour se rendre directement chez le maître d’œuvre de la ville afin que celui-ci lui recommande quelques bons ouvriers ainsi qu’un chef de chantier de qualité. Bifurquant dans une autre rue bordée elle aussi d’étals et de boutiques, elle faillit se faire piétiner par un destrier…sans cavalier ! Du moins ce fut ce que la jinmen crût dans la précipitation, jusqu’à ce qu’elle aperçoive une paire de jambes supplémentaires ne pouvant appartenir à un équidé. Elle découvrit alors une jolie femme qui avait l’air un peu absente. Constat qui fût d’ailleurs rapidement confirmé par les mots d’excuses de l’inconnue.


« - Désolée, j’avais la tête ailleurs… »


Xialan chassa les excuses d’un geste de la main, il n’y avait pas lieu d’en faire. Elle ne prêta pas grande attention à la cavalière, captivée par sa monture. Elle en fit le tour sans un mot, flattant à l’encolure la bête afin de faire connaissance. Toujours sans regarder, l’étrangère, Xialan se permit quelques commentaires :

« En voilà une belle bête ! Une robe magnifique et une carrure solide. On sent que c’est une bête de confiance et dure à la tâche. Mais si je peux me permettre un conseil, vous ne devriez pas vous tourmenter autant, je peux lire vos inquiétudes rien qu’en regardant votre jument. Elle transpire la nervosité ! »


L’éleveuse eut un petit ricanement, dépourvu de moquerie cela dit, et ajouta comme pour elle-même :

« Les gens oublient toujours que les animaux sont très sensibles aux sentiments des humains, surtout lorsqu'il s'agit de leur maître ! Ils nous comprennent parfois bien mieux que nos semblables… »


Laissant en suspens son monologue, elle se perdit dans la contemplation du fier destrier se permettant de temps à autre de tendre la main vers lui afin qu’il se familiarise avec son odeur et sa présence sans pour autant le brusquer.
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   [Terminé][D-A 155] Monter sur ses grand chevaux [PV' Xialan] EmptyDim 14 Oct - 5:55

Hors du commun.
Cette femme que je croisais était assez spéciale, en bien je voulais dire. Contrairement à beaucoup d’autres personnes, elle n’avait pas porté grande attention à mes excuses, je pouvais comprendre qu’elle ne tenait aucunement rigueur du presque-accident qui venait d’arriver. Je pouvais également voir qu’elle portait beaucoup d’attention à Kisaki, elle lui tournait autour avec un regard que je ne saurai décrire. Elle portait d’ailleurs tellement d’attention à mon destrier qu’elle n’avait probablement pas remarqué ce que j’étais et d’un sens, j’aimais bien la situation ainsi. Au regard expert qu’elle posait sur Kisaki, je comprenais vite que la jeune femme, un peu plus jeune que moi je pense, était une experte en matière de chevaux.
Experte ou alors vraiment talentueuse pour approcher ces bêtes qui parfois s’avéraient un peu farouches. Kisaki la fixait également, comme si elle attendait quelque chose de l’inconnue et je découvrais par la même occasion que ma fidèle jument était bien plus sociable qu’a l’accoutumée. Je me souviendrais toujours de sa réaction la dernière fois qu’un inconnu l’a approchée juste pour la caresser et la façon dont elle s’était cambrée, par peur ou refus, je n’en savais rien, mais le bazar engendré avait été assez exceptionnel. La jeune femme émit quelque commentaires qui en temps normal m’aurait probablement agacés tant ils portaient des conclusions plus ou moins hasardeuses - bien que cette fois elles fussent vraies -. Néanmoins je comprenais à la réaction passive de Kisaki, le fait que nous soyons à Koubaï et aussi le fait que la jeune femme n’avait aucunement l’air méchante, que je ne pouvais me permettre ce genre de réaction passablement idiote.


« - En voilà une belle bête ! Une robe magnifique et une carrure solide. On sent que c’est une bête de confiance et dure à la tâche. Mais si je peux me permettre un conseil, vous ne devriez pas vous tourmenter autant, je peux lire vos inquiétudes rien qu’en regardant votre jument. Elle transpire la nervosité ! »

Étrangement, après quelques secondes de réflexion, son raisonnement n’était pas si étrange ni hasardeux. Le temps et l’observation m’avaient également permise de repérer certains traits de caractère et autres émotions inscrites sur un visage, un art de l’observation dans lequel je n’étais pas trop mauvaise, sans pour autant être une experte. Alors pourquoi pas Kisaki, l’animal me connaissais depuis que j’étais haute comme trois pommes ou presque, il n’était pas exclu qu’avec le temps elle ait apprise à m’observer et à me connaitre, après tout j’étais celle qui passait le plus de temps en sa compagnie. Je ne répondais pas encore à la jeune femme qui était toujours visiblement toujours aussi fascinée, si bien qu’elle ajouta encore quelque chose qui me fit légèrement sourire.

« - Les gens oublient toujours que les animaux sont très sensibles aux sentiments des humains, surtout lorsqu'il s'agit de leur maître ! Ils nous comprennent parfois bien mieux que nos semblables… »

Je ne pouvais qu’acquiescer cette remarque, j’avais très souvent la sensation que Kisaki me comprenais mieux que n’importe qui. Posant une main sur le dessus de ma fidèle partenaire, je finis par m’exprimer, calmement et d’un ton qui m’était bien rarement attribué d’une manière générale : La douceur.

« - Vous semblez en connaitre énormément sur les chevaux et sur leur façon de se comporter. De plus votre visage m’est familier, ne nous serions nous pas déjà croisées auparavant ? »

En effet, plus je m’attardais sur le visage de la jeune inconnue, plus j’avais l’impression de l’avoir déjà croisée, même rapidement au sein de la ville. Quelle étrange sensation que d’être persuadé d’avoir déjà vu quelqu’un sans pouvoir se remémorer l’endroit. Je fis le tour de Kisaki également pour me placer en face de mon interlocutrice, la gratifiant au passage d’une salutation que ni l’une ni l’autre n’avions pris la peine de nous accorder. Kisaki remua la tête doucement avant de rester stoïque, attendant patiemment le moment ou nous allions nous remettre en route, je pense…
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Xialan
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   [Terminé][D-A 155] Monter sur ses grand chevaux [PV' Xialan] EmptyLun 5 Nov - 7:11

La voix douce et claire de l’inconnue me tira de ma contemplation.

« - Vous semblez en connaitre énormément sur les chevaux et sur leur façon de se comporter. De plus votre visage m’est familier, ne nous serions nous pas déjà croisées auparavant ? »


Cette voix qui venait de l’autre côté de la jument appartenait à une jeune femme. Sa physionomie ne pouvait que renvoyer à Xialan l’image de la sienne. Des cheveux d’ébène, une petite taille et des mains délicates, mais ces traits typiques des Jinmens étaient balayés par d’incroyables yeux qui ne pouvait que rappeler les saphirs les plus éclatants.
La jeune femme qui lui faisait face s’inclina alors pour la saluer. Xialan laissa errer ses yeux sur la jinmen quand son regard accrocha un éclat métallique. Deux armes, un katana et une autre plus petite, étaient accrochées à la taille fine de cette surprenante jeune femme. Un éclair de lucidité et l’éleveuse réalisa à qui elle avait à faire. Un samouraï, rien que ça. Malgré son mépris pour les bonnes manières, la jinmen savait que ce n’était pas le genre de personne à qui il fallait s’adresser à la légère.


*Mais sa voix était si douce…Il faut croire que je ne l’ai pas offensée...*

Elle s’empressa néanmoins de répondre à la salutation de la demoiselle, avant de lui adresser la parole.

« Excusez-moi de mon impolitesse, ma mère m’aurait mis une bonne claque derrière la tête si elle m’avait vu vous traiter comme ça ! »

Son rire était franc même si l’on ressentait sa gêne lorsqu’elle se mit à triturer ses longues manches.

« Je me présente, Xialan Miura, éleveuse de chevaux à l’échoppe du Galop de Koubaï. Ceci explique mes quelques connaissances des équidés. »


Sa voix n’était pas guindée et elle souriait à présent à la jeune femme. Après tout si ce samouraï avait été offensé par ses manières cavalières, elle serait déjà enfermée dans une geôle sombre ou alors punie d’une manière ou d’une autre. Mais ce n’était pas le cas. Malgré ce visage sévère à moitié caché par une mèche tombante, la voix douce qu’avait employée l’inconnue pour lui parler montrait des intentions pacifiques. Les qualifier d’amicales serait s’avancer. Chez les Jinmens, la barrière de la hiérarchie était bien souvent insurmontable.

« Votre visage m’est pourtant inconnu, sans vouloir vous manquer de respect. Mais peut-être avez-vous été cliente de notre commerce et que vous m’avez aperçue ou vu ma mère, nous nous ressemblons beaucoup vous savez ! Après tout je ne suis qu’une commerçante de Koubaï… »


Elle se perdit alors dans ses réflexions. Après tout, un samouraï n’était pas quelqu’un que l’on ignore, ne l’avait-elle donc jamais vu quelque part ? Impossible à dire. Xialan était imbattable pour reconnaître un cheval d’une autr du premier coup d’œil, mais en ce qui concerne les humains, seuls ceux qui avait marqué son esprit ou qu’elle fréquentait depuis longtemps ne savaient rester ancrés dans son esprit. L’éleveuse eu un mouvement d’épaule et afficha une moue d’excuse avant d’entreprendre l’examen de son interlocutrice. Fascinant. Comment une femme aussi jeune et aussi frêle réussissait-elle dans un milieu aussi rude que celui des samouraïs où il est si difficile d’être une femme?


*Après tout, l’apparence ne signifie rien. Même si elle semble fatiguée, elle dégage une aura particulière, forte et noble à la fois. Voilà le genre de femme que je voudrais être. Une femme qui sait faire preuve d’assurance même dans les moments d’inquiétude et savoir m’imposer face à ses hommes qui me sous-estime, bien que chaque jour je fasse preuve de mes compétences.*

Le respect que ressentait Xialan envers l'inconnue aux yeux océan n’avait rien à voir avec sa situation familiale ou hiérarchique mais était simplement lié au fait qu’elle représentait ce que la demoiselle souhaitait devenir. Ses yeux brillants d’admiration, elle attendait le moment où la jeune femme ferait de nouveau résonner sa voix douce et emprunt de force.
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   [Terminé][D-A 155] Monter sur ses grand chevaux [PV' Xialan] EmptyLun 5 Nov - 18:57

Amusante.
Je crois que c’est la meilleure description pour la scène. La dénommée Xialan venait visiblement de comprendre que j’étais samouraï et son comportement captivé par Kisaki avait changé du tout au tout. Les formalités revenaient naturellement et le respect en lien avec les castes jinmen s’étaient naturellement réinstallés ce qui, pour une fois, ne m’arrangeais pas forcément. Cette jeune femme se démarquait de la norme et ça avait le don d’attirer ma curiosité. La coutume voulait que je me présente à mon tour mais d’un sens j’avais peur que la prononciation de « Shuzen » ne provoque rien d’autre qu’en renfoncement brutal sur les dites formalités. En effet, c’était l’un des divers comportements qui accompagnaient les noms des grandes familles, au même titre qu’avec la famille Hotori et la famille Anezaki. Les Shuzen étaient également l’une de ces familles, même si notre rôle avait été bien moindre dans l’histoire du clan de la Licorne.

Mais bon, je ne pouvais pas non plus mentir, après tout.


« - Je me prénomme Karaleth Shuzen, Samouraï au service du prince Zuckho. »

Comme il m’était difficile de cacher ma filiation noble, d’autant que la famille Shuzen était une famille de samouraïs depuis des siècles, je crois qu’au moins, je pouvais que reconnaitre que cette femme semblait connaitre son travail et qu’elle était capable de décrire ce qu’elle avançait avec une précision redoutable. Replaçant une mèche rebelle derrière mon oreille, j’écoutais avec attention les dires de Xialan et un nom percuta immédiatement dans ma tête « Galop de Koubaï ». Difficile de passer par Koubaï et ignorer le nom de cette boutique. Je sortis de mes pensées lorsqu’elle ajouta subitement :

« Votre visage m’est pourtant inconnu, sans vouloir vous manquer de respect. Mais peut-être avez-vous été cliente de notre commerce et que vous m’avez aperçue ou vu ma mère, nous nous ressemblons beaucoup vous savez ! Après tout je ne suis qu’une commerçante de Koubaï… »

Sa mère ? Je ne sais pas, je n’étais pas personnellement allée dans cette échoppe, mais je me souvenais que mon père m’en avait parlé une fois. Il m’avait longuement parlé du clan en général et surtout de nos spécialités : L’élevage.
Autant dire que je n’étais pas d’accord avec elle sur un point particulier, mais je ne pris pas le soin de le souligner tout de suite. Peut être avais-je déjà aperçue sa mère, la distance faisant que je n’avais pas distingué son âge. Aucune idée, mais j’étais persuadée de l’avoir déjà vue, peut être n’avais-je tout simplement plus les idées claires après mon voyage. Finalement je pris la parole, toujours avec une certaine douceur :


« - Peut être ai-je aperçu votre mère dans ce cas, je ne sais pas, j’avoue avoir une assez mauvaise mémoire des visages si je n’ai pas un nom à y associer.
Le « Galop de Koubaï » ? J’ai déjà entendu parler de cette échoppe, n’y ayant pas encore mis les pieds moi-même, cependant mon père m’en a déjà parlé, un commerce plutôt bien réputé dans les environs, à ce que j’ai cru comprendre. Il n’est d’ailleurs pas excluable que cette brave Kisaki soit originaire de votre magasin, je me suis toujours demandé d’où ma fidèle amie pouvait bien venir. Je suis certaine que vos aïeuls ont déjà fait affaire avec mon père ceci dit, il m’a souvent parlé de cet endroit quand j’étais plus jeune. »


En y repensant bien, je me demandais si ce n’était d’ailleurs pas ce magasin qui avait essuyé un incendie il y a deux ans. Ne préférant cependant pas aborder le sujet de peur de faire mouche et de faire remonter de sombres souvenirs à mon interlocutrice, je préférais lui accorder un sourire en lien avec ma remarque plus haut. De mon côté je pense qu’il lui était difficile d’ignorer l’histoire de ma famille si elle avait vécu toute sa vie a Koubaï, la sombre affaire de meurtre qui planait sur Kazuo et le seppuku de mon père…
On a tous notre lot de mauvais souvenirs qu’on aimerait taire et enfouir profondément pour ne plus jamais les revoir. Le fait est que, dans mon cas en tout cas, cette sombre histoire allait probablement s’éclaircir plus vite que prévu maintenant que Kazuo était rentré à Koubaï.

Machinalement j’appuyais une main sur mes armes pour les casser légèrement en arrière, me permettant de poser ma main sur la hanche par la suite. L’instant n’était pas aux souvenirs mais à une discussion entre Xialan et moi. Cette dernière me regardait depuis un moment sans prononcer le moindre mot, je repris alors la parole d’un air un peu inquiet mais toujours assez doux pour ne pas la brusquer.


« - Quelque chose ne va pas ? »
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Xialan voguant vers d'autres terres, le RP est terminé. Merci de votre compréhension.

Désengagés : Xialan, Karaleth
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