|
Sesthia
Nombre de messages : 593 Âge : 38 Race et âge : Elfe, 28 ans Cité : Tamawa Métier : Templière de l'aube - Division des Pilleurs Feuille de personnageCompétences: Esprit||Maîtrise d'une arme (Chaîne à double lame)||Ouïe accrueCompétences bonus: Illusion ||Réputation : (4/10) | |
| Sujet: [Flasback DA 155] Confidences (Solo)[Terminé] Mer 20 Mar - 4:19 | |
| Mon très cher père. La connaissance vint avec la compréhension. Je comprends maintenant le sens de cette phrase que tu m’as dite il n’y a pas si longtemps que cela. Je sais que d’habitude je me contente de te parler de ce que je vis ici à Cydonia et de toutes les aventures que je vis, mais cette lettre sera surement un peu particulière. Elle te surprendra aussi j’en suis certaine, non pas parce qu’elle va receler des choses différentes de d’habitude, mais surement parce que tu vas te dire que ce n’est pas mon genre de parler ainsi et tu as raison, mais les évènements récents m’ont ouvert les yeux et en conséquence j’avais besoin de t’exposer ce que j’ai dans la tête.
J’ai rencontre plusieurs personnes qui m’ont beaucoup appris, je t’ai parlé de certaine d’entre elle, mais pas de toute il me semble. Et puis il y a ces deux personnes que j’ai rencontré dernièrement et qui sont en grande partie la cause de cette lettre somme toute différente de d’habitude, surtout la dernière en vérité. Je ne sais pas par ou commencer pour t’avouer, et je crois que je ne saurais jamais par ou commencer pour être bien dans le ton d’une lettre, je vais simplement coucher sur le papier ce qui me pousse à t’écrire de la sorte, je suppose que c’est mieux ainsi.
Nombre de personne que j’ai rencontré depuis mon déménagement m’ont fait voir les choses d’une tout autre façon et m’ont aidé à développer mes sens et mes capacités. Je dois tout particulièrement remercier un jeune homme dont je t’ai déjà parlé et qui se nomme Ethiann qui m’a aidé avec l’esprit et qui m’a ainsi permit de mieux cerné certaine chose. Mais il y a deux personnes que je dois remercier plus que tout. L’une s’appelle Flowène, c’est une jeune elfe que j’ai rencontré à Cydonia avant de venir te rendre visite. Elle m’a fait comprendre certaine chose sur mon passé. Pas celui ou tu n’étais pas là, non, mais justement celui ou j’ai commencé à vivre avec toi.
Elle a dit que tu avais été courageux. Au départ, j’ai pris ombrage de sa remarque car elle semblait déplacée dans la situation actuelle, mais finalement en y repensant, en repartant dans le passé et en revivant par les souvenirs ce qu’il s’était passé, je comprends qu’elle ait dit de toi que tu étais courageux. Puis est venu cette petite fille que j’ai rencontrée pas plus tard qu’hier. Elle était extrêmement triste et je me demandais pourquoi. Au fur et à mesure de notre discussion, j’ai appris que la personne qui comptait le plus pour elle était décédé et qu’elle n’arrivait pas à s’en remettre. Cette discussion m’a fait me poser d’énorme question et le résultat en est cette lettre.
Pour te faire comprendre, je dois revenir sur nos premiers moments. Je suis persuadé que tu te souviens encore de ce jour ou je me suis réveillée, ou j’étais totalement perdu et ou je ne t’ai même pas laissé m’approcher. A cette époque, j’avais tellement peur d’oublier de nouveau que je me suis protégée de toi, le seul qui m’ait ouvert ses bras, le seul qui ait eu le courage de me ramener chez lui et le seul qui ait eu la volonté de vouloir m’élever. A cette époque, je t’ai remercié par de l’indifférence et je me rends compte que les lueurs dans tes yeux trahissait une certaine souffrance. Je comprends à présent ce que tu as du enduré pour ne pas t’énerver, pour ne pas m’en vouloir et pour toujours être de bonne humeur avec moi, alors que moi-même je ne voulais pas te voir. J’ai toujours pensé que cette attitude avait été la meilleure, après tout j’ai été blessé moi-même. Mais aujourd’hui je me rends compte que j’ai été une parfaite idiote.
Le recul fait parfois bien les choses. En ouvrant mon esprit, j’ai commencé à m’ouvrir aux gens que je rencontrais et l’elfe froide que j’étais à petit à petit appris à faire avec les différents sentiments environnants. J’ai enfin appris le sens de la plupart des sentiments tel que l’amitié, la tristesse et bien d’autre. Il y en a encore que je m’efforce de comprendre parce que je ne les ai pas encore ressentit, mais il y a un sentiment, le même qui revient sans arrêt dans ma tête. Un sentiment présent depuis que j’ai rouvert les yeux dans cette chambre spacieuse et spécialement aménagé pour moi : c’est l’amour paternel.
Alors je tiens à m’excuser pour ces nombreuse heures ou tu as du te retenir pour ne pas me fâcher, m’excuser pour toute ces heures d’indifférence, m’excuser pour toute ces blessures que j’ai du t’infliger parce que je pensais à trop me protéger et pas assez à te connaitre. Lorsque j’ai rencontre la petite Sonja qui était d’une tristesse infini parce qu’elle avait perdu la personne qui lui tenait le plus au monde, je me suis demandé comment je réagirais si je devais te perdre toi et maman aussi. Je crois que je ne le supporterais pas. Ce n’est même pas croire, je suis certaine que je n’aurais pas le cœur à le supporter. Tu es une partie de moi que je ne peux pas effacer et que je n’ai pas envie. Tu ne m’as certes pas donné la vie biologiquement parlant, mais sans toi, je n’aurais pas de vie actuellement.
Les années que nous avons passé ensemble sont les meilleures que je n’ai jamais passées. Tu m’as ouvert les yeux sur tant de chose, tu m’as tant apporté quand moi je ne t’ai apporté que de la tristesse, qu’aujourd’hui je ne sais comment te remercier. Tu as fait de moi la personne que je suis à ce jour. Une personne sur qui on peut compter, qui aime son métier et qui évolue encore avec le temps. Tu es le rayon de soleil de ma vie, tu es ma plus belle rencontre, celle que je ne veux jamais oublier et qui m’a finalement donner réellement la vie. Au jour d’aujourd’hui, je ne sais comment te dire à quel point je te suis reconnaissante de m’avoir élevé alors que j’ai été si difficile avec toi.
Je sais aussi que tu me pousse à retrouver mon passé parce que pour toi sans son passé on n’est que la moitié de soit, mais je voulais te dire quelque chose, quelque chose que je t’ai déjà dit mais que je ne cesserais jamais de dire en vérité : ma véritable famille à ce jour c’est toi, toi et maman vous êtes ce que j’ai de plus cher et rien, pas même des souvenirs ne pourront enlever ça. J’aurais beau retrouver ma mémoire, vous serez pour toujours et à jamais mes parents. Je crois que je t’ai tout dis. Je pense que j’ai couchée sur le papier tout ce qui me trottait dans la tête. Je sais que je ne suis pas habituer à dire des choses de ce genre alors excuse moi si tout est pèle mêle.
Ahh si, j’ai une dernière chose à te dire, après les mercis, j’ai une dernière chose importante à te dire, une chose que j’ai comprise il y a bien longtemps mais que je ne t’ai jamais réellement dit. Je t’aime papa, tu es mon véritable trésor.
Lunielle
|
|