Le Capitaine Kahau

Renseignements généraux
Nom (facultatif) : Revatua
Prénom : Kahau
Surnom: Le capitaine Oeil Funeste sur le continent, Ari'i Hemoana ( le roi de la Mer) sur les îles Nuas.
Âge : 34 ans
Race :Nua
Langues: Nua, connait un peu l'almer pour avoir servi un maître de cette race pendant quatre ans. A de vagues notions de cydien ( sait demander où sont les toilettes par exemple)
Cité d'appartenance: Aucune en particulier=> Erathia
Métier: Gladiateur ( pirate)=> accord donné par Eléa
Position (facultatif): capitaine
Main dominante: gaucher

Le Capitaine Kahau 588639pirateeuron195017f91

Possessions
Monture ou engin : Un cotre de 35 mètres de long, un mat, pour 31 membres d'équipage, muni de cinq balistes ( quatre sur les côtés, une à l'avant).
Arme: Une masse d'arme nommée « Caline »
Armure: une armure de cuir légère, une cotte de maille fine et une targe en fer.
Nom de votre échoppe : Le navire s'appelle « l'Affranchi »

Roleplay
Compétences: Charisme, catalyseur, transformation animale ( Albatros Hurleur, Requin blanc, Gorille)
Compétence bonus (si offerte par le métier): Aucune
Faiblesses: Maho, soins, acrobaties.
But du personnage: Faire en sorte que son peuple devienne puissant et ne soit plus jamais victime des cités du continent

Description physique

Alors que les hommes de bord m'aidaient à grimper sur le pont, j'aperçu une silhouette sombre et longiligne se dessiner à contre-jour sur le pont supérieur. Sa cape ébène claquait dans le vent au rythme de sa tignasse corbeau révélant par instant la forme d’une arme à sa ceinture. Alors que je gravissais les échelons me séparant de lui, je sentis qu’une certaine aura semblait se dégager de sa personne. Etait-ce le fait de ses atours élégants, sa tunique de brocart bleue de minuit, son pantalon de lin blanc ou ses bottes à rebord noires en cuir souples ? Etait-ce le fait qu’il soit capitaine et que ses hommes semblaient avoir une confiance aveugle en lui ? Ou était-ce son bandeau sur l’œil, son teint halé et son air sombre qui lui donnaient ce charisme presque surnaturel ? Je n'aurai su le dire, peut-être tout à la fois.
Je parvins à sa hauteur et ce fut d’un sourire énigmatique et d'un baise main qu’il me souhaita la bienvenue, son œil unique semblant voir à travers moi comme si j'étais un livre ouvert.
Si le capitaine de l’affranchi était un bel homme ? Difficile à dire, il avait dû l’être c’était certain et la finesse de son visage aux traits équilibrés et le bleu profond de son regard en étaient le témoignage. De plus l’impression d’apparente minceur et fragilité de son corps semblait démentie par ses épaules solides et une musculature noueuse. Mais c’est une terrible lassitude ainsi qu’une profonde mélancolie qui prédominaient sur ce faciès usé prématurément, le masque d’un homme qui avait vu trop de choses. Pourtant il demeurait dans le son de sa voix et dans l’étincelle de son regard une once d’espièglerie, un vague air moqueur qui trahissait une nature moins rude, un passé pas si lointain où le jeune Kahau, à l’image de son quartier maître devait se plaire à amuser la galerie.
Et au moment de prendre la parole, j'en vins à oublier la raison de ma présence, ma mission qui consistait à trahir ce même homme et le conduire à sa perte.

Eris Lorsha, pilote de l'Affranchi

Caractère, qualité et défauts:

L’ captain’ c’est un drôle de type, il passe un temps fou à r’garder par-dessus le bastingage, vers l’horizon, comme si y avait quelqu’chose de spécial à voir. L’a toujours cet air triste, parait qu’il a pas mal bavé dans l’passé, mais lui l’en cause jamais, il cause pas beaucoup de lui d’ailleurs. En r’vanche il aime faire de grands discours, il aime mettre les foules en heu…bulition… comme il dit. Et il est doué pour ça, pour charmer, mettre en colère, faire chialer… Il a un sacré charisme le type ! C’est un héros chez nous dans les îles… enfin dans la plupart.
Il aime bien faire des blagues de temps en temps et donner des surnoms aux gens, il lui arrive même d'être de bonne humeur, il est vachement drôle quand il veut, il m’fait penser à mon frangin dans ces cas là. J’pense que c’était un sacré marrant avant qu’la vie lui retire ceux qu’il aime. Avec nous il s’comporte plus comme un père que comme un captain’, il s’fait trop de soucis et il s’en fiche qu’on lui parle comme à n’importe qui. L'aut' fois j'ai encore prit une engeulé parce que j'étais pas assez prudente sur le cordage, comme si j'étais pas assez grande pour m'debrouiller toute seule!
En r’vanche avec ses ennemis, c’est un vrai boucher, ceux qui se rendent sans broncher ils ont pas de soucis, mais ceux qui ont levé la main sur l’un de nous, il les massacre… quant à ceux qui font de l’esclavagisme, c’est pire encore pour eux. Enfin, il est obligé de demander à Raina la plupart du temps qu'il veut les faire souffrir parce qu'il peut pas voir le sang en peinture. J'vous jure, il nous fait nettoyer l'pont à grande eaux juste après chaque bataille. Les anciens y disent que c'est depuis la bataille de Niobé et de sa capture par les cydiens qu'il a les jetons du sang.
Quand il a une idée en tête rien ne l’arrête, il n'en fait qu'à sa tête et on dirait qu’il a peur de rien, mais parait que c’est pas vrai, que quand il reste de longues heures seul dans sa cabine, c’est pour pas qu’on voit qu’il flippe ou qu’il doute un peu de not’ mission. Enfin moi j’crois que ce sont des bêtises tout ça, il est invincible et avec son pouvoir on l’est tous nous aussi !

Aeta Piayo, vigie à bord de l'Affranchi

Biographie:

« Que fais-je encore ici?
- ...
-Je m'en vais.
-Non reste, s'il te plait. Je... Tu me manques.
-Je sais. Mais il fait jour à présent, il faut que je parte.
-Juste encore un instant, juste...
-Capitaine! »
Une main ridée vint se poser contre son épaule et il se réveilla en sursaut. Sa main se porta immédiatement à son chevet où il saisit le bandeau qu'il apposa sur son oeil mort. C'était devenu un réflexe, il n'y prêtait plus attention depuis trois ans qu'il répétait ce geste, mais il tenait à masquer cette partie de son anatomie. Son oeil unique distingua progressivement Léohi qui se dessinait dans l'obscurité. Le vieil intendant n'avait pas beaucoup changé depuis leur évasion de Ptot Tàh cinq ans auparavant, les cheveux et la barbe toujours aussi blancs, le visage tout aussi osseux, ses lunettes rondes éternellement pendues au bout de son nez, la piraterie le conservait plutôt bien finalement. Ce dernier le regardait avec un air critique:
« Toujours visité par Hina Mate?
-Qu'y a-t'il?
-Nous sommes arrivé là où vous nous aviez dis. On y voit rien avec cette brume épaisse...
-Du brouillard! Allons-y!»

Il sortit de sa cabine, Léohi sur ses talons et jeta un oeil critique autour de lui, sur le pont les hommes s'activaient mais on ne voyait guère qu'à quelques cinquantaines de pieds autour du navire. Loquace qui était adossé à la rambarde et semblait en train de passer en revue le fil de sa hallebarde leva la tête de son ouvrage et lui adressa un salut silencieux, d'autres matelots firent de même tandis qu'il traversait le pont, certains avec un respect quasi religieux. Etre un héros national provoquait ce genre de réaction, même si heureusement pour lui, elles n'étaient pas spécialement marqué à bord de son navire. Il gravit les échelons, le séparant du pont supérieur où Raina aboyait des ordres tandis qu'Eris dirigeait le navire d'un air assuré comme si elle voyait au travers de cette purée de poix. Le capitaine la héla d'une voix de stentor:
« Eris! Tu peux nous dissiper ce bordel?
-Un jeu d'enfant, mais du coup, nous risquons de perdre l'effet de surprise.
-Bien vu, je vais voir où ils se trouvent, je te donnerai le signal. Tenez-vous prêt à virer de bord si nécessaire!»

***

Six mois que Faliss était pilote du Récolteur et jamais il n'avait vu un temps pareil. Une vraie purée de poix, ce qui n'était pas pour arranger leurs affaires, s'ils déviaient trop de leur trajectoire ils risquaient de se retrouver trop proches du continent lorsque viendrait le moment de franchir le cap. Cette route était certes dangereuse mais elle leur permettait une grande discrétion pour accoster dans la crique où se déroulerait la transaction. Le genre de commerce qu'ils pratiquaient n'étaient pas du goût des autorités ces derniers temps et les regards indiscrets n'étaient pas vraiment du goût de l'équipage. Le capitaine peu désireux de prendre des risques inconsidérés avait prudemment décidé de mettre la galère en panne le temps que le climat s'améliore. Alors que Faliss ressassait de sombres pensées entre deux éternuements, une silhouette imposante fendit le brouillard et vint se poser sur le bastingage de poupe repliant lentement ses immenses ailes. Un albatros, ces satanés bestioles étaient craintes des marins qui prétendaient qu'elles portaient malheur. D'autres prétendaient que le capitaine Oeil Funeste prenait l'apparence d'un albatros de fumée capable de répandre la mort dans un équipage d'un simple clignement de son oeil unique. Superstition ou non, le pilote n'avait pas envie de tenter Azael, aussi s'empara t-il d'une perche et s'en servit t-il pour chasser le volatile. Ce dernier sauta sur le bout de bois avant d'écarter ses ailes comme l'aurait fait une oie et de pousser un cri moqueur. Il demeura ainsi un moment suspendu, semblant narguer le matelot, avant de s'envoler et disparaître dans la brume. Un frisson parcourut l'échine de Faliss... Il aurait juré que l'albatros était borgne.

***

« Maintenant! »
Eris ouvrit ses bras d'un geste théâtral comme le capitaine lui donnait le feu vert, soudain l'air vint caresser le visage de Tamaru venant de nul part. C'était toujours un spectacle intéressant de voir un élémentaire à l'oeuvre, il y avait peu de personnes maîtrisant ce genre de magie sur son île natale, cependant à Azthia il avait eu l'occasion d'en voir plusieurs. Et depuis qu'il avait rejoint le bord avec sa soeur Aeta, un an auparavant, ce genre de manifestation était devenue presque banale.
Et alors que le brouillard commençait à se disperser comme si on l'eut congédier, il sentit son ventre se cripser. Ses jambes flageolaient doucement sous son poids et son rythme cardiaque s'accélérait d'avantage à chaque seconde. Il avait pensé naïvement que la trouille disparaîtrait à force de combat mais chaque fois c'était la même chose. Les autres autour de lui, parvenaient à donner le change, le discours du capitaine les avait galvaniser.
Il faut dire que pour cette discipline, leur leader avait un certain talent. Il maniait le sens du dramatique et de l'élan patriotique avec une ferveur presque religieuse, son air grave renforçant la solennité du moment. Certains disaient qu'il n'avait pas toujours été quelqu'un d'aussi mélancolique, que même du temps où il était esclave à Ptot Pàh, il était quelqu'un de joyeux. Mais visiblement la destruction de la cité et de tous les esclaves qui s'y trouvait et cinq années de pirateries avaient assombris le tableau. D'autant qu'il y avait cette fameuse bataille de la baie de Niobé, peu de temps avant que lui-même ne rejoigne le bord. Les marins étaient peu bavards sur celle-ci mais il avait appris que la moitié de l'équipage y avait été décimé et que le second de l'époque, y avait perdu la vie comme le capitaine y perdait un oeil. Quoiqu'il en soit, il était loin le jeune pêcheur nommé Kahau qui menait une vie tranquille avec femme, dix ans auparavant. Il l'avait retrouvé mariée avec un autre en revenant de Ptot Pàh, ce qui l'avait motivé à poursuivre sa quête de liberté.

Le voile de brume se dissipait de plus en plus vite et ils virent une forme sombre se dessiner à l'horizon, dans quelques minutes ils seraient à leur niveau, ils n'auraient aucun moyen de leur échapper comme ils avaient mis leur navire en panne. Le quartier maître eut une dernière pensée pour sa soeur, qui était à son poste à la vigie. La savoir là-haut le rassurait, elle s'épargnerait ainsi le gros de la bataille. En temps normal il était censé user de sa voix puissante pour proposer aux occupants du navire adverse de se rendre sans résistance auquel cas il ne leur serait fait aucun mal, c'était l'une de ces attributions. Mais cette fois-ci c'était différent, leurs ennemis n'auraient pas de quartier quoiqu'il se passe.
D'une même voix ils se mirent tous à crier et taper leurs armes les unes contres les autres provoquant un raffut de tous les diables. Encore une idée du capitaine qui affirmait qu'un ennemi terrorisé était moins dangereux. Comme pour ponctuer cette clameur, Falaire fit charger la baliste, il usa de son propre don pour enflammer l'énorme épieux et dans un bruit sourd l'arme expédia le projectile droit sur le navire adverse. Des hurlements de douleur et de terreur leur répondit tandis que le maître artilleur faisait mouche. Ils arrivaient doucement au niveau de la galère, celle-ci était bien plus grande que l'Affranchi mais cela ne leur faisait absolument pas peur, ils avaient l'habitude d'affronter plus gros qu'eux.
En un temps record les grappins furent lancés tandis que s'abattaient de part et d'autres une pluie de flèche dont les assaillants se protégeait avec des targes légère, mais une fois sur la corde, il fallait juste prier pour ne pas s'en recevoir une car il était impossible de se protéger. Son couteau entre les dents, le quartier maître mettait à profit sa grande agilité pour se hisser plus vite que ses compères sur le navire adverse. D'un geste souple il posa les pieds sur le pont ennemi, c'était parti pour le grand bal. Très vite le chaos s'empara des lieux. Une soixantaine de bougres étaient en train de s'éventrer joyeusement dans la place et personne n'avait eu l'idée de les munir d'un uniforme, le capitaine leur avait bien fourni à chacun un foulard rouge à se nouer autour du bras, mais dans le feu de l'action ce n'était pas toujours facile à voir. Lorsque le capitaine mis lui-même le pied sur le pont, l'équipage eut un regain de force et de violence. Son don d'amplifier les capacités des autres avaient le don de galvaniser ses hommes et Tamaru était persuadé que l'effet était aussi bien psychologique que réel. Kahau se battait comme un diable et son chien de garde, Loquace ne le lâchait pas d'une semelle. Très vite la bataille tourna à leur avantage, au final il y eut sept prisonniers, dont le capitaine du navire. Sans perdre un instant le chef nua descendit dans les cales suivit de près par le quartier maître. La puanteur en bas était infecte et propre aux navires faisant le trafic d'être vivants. Ils découvrirent en bas, une trentaine de bougres les fers aux chevilles, reliés les uns aux autres par une chaine commune, qui vivaient dans un état de saleté que des porcs n'auraient pas envié. Le visage de Kahau se figea dans une expression dure et alors qu'il ordonnait à ses hommes de libérer les pauvres hères il remonta et fit fasse aux prisonniers à genoux sur le pont. Il les regarda avec une extrême dureté un par un, comme s'il allait leur sauter au visage et s'adressa à ses hommes sans les quitter des yeux:
« Prenez leurs yeux, leurs mains et leur langues, mais ne les tuez pas! Je veux que leur compatriotes puissent voir ce qui arrive à ceux qui font commerce de vies humaines! Laissez-moi le capitaine... Je suis loin d'en avoir fini avec lui. »

Mon heure de gloire !
Votre prénom(facultatif):
D'où venez vous? (facultatif)
Âge (facultatif):
Avez-vous lu et approuvé les règles?Oui, [Mouai, spas vraiment le code, mais ça passe pour tonton Jaja]!
Comment avez-vous connu le forum? Je suis le DC de Meïan
Idées, remarques ou suggestions?

Bonjour à toi et rebienvenue !
En introduction je dirais que j'ai déjà vu cet avatar quelque part, je ne sais plus si c'est sur Azthia cependant, donc juste pour te prévenir qu'il y a peut-être un précédent inscrit qui l'a choisi.
- Il faudrait que tu remplisses la feuille de personnage du profil avec tes compétences !
- les faiblesses sont des compétences (comme la magie, combat à l'épée etc). La peur du vide, etc... est quelque chose qui rentre dans le caractère.
- peux-tu me raconter la bataille de Niobé et l'histoire de la capture cydienne (si on parle bien du même Kahau, c'est les Almers qui l'avaient capturés) ?

Fait! Pour l'histoire, vu par mp, pour la feuille de personnage, j'espère l'avoir bien remplie et pour les faiblesses j'ai traduis ces phobies par des compétences interdites!

Okay, je ne vois rien d'autre, je terminerai de lire ton MP.
Bon jeu !

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