[FA] On peut même pas picoler tranquille après un bon combat ! (pv Imeane) [Rp terminé]

Il était vraiment comme un enfant lorsqu'il dormait. Elle ne se lassait pas de le regarder, c'était amusant et en même temps très mignon. Elle se contenta donc d'attendre qu'il se réveille, ce qui ne tarda pas à arrivé en faite. Il se réveilla d'un bond et Ime ne put s'empêcher d'esquisser un sourire, il était vraiment attendrissant. Elle attendit donc qu'il se remette de ses émotions. Elle entendit d'ailleurs les os de sa nuque craquer, il devrait aller voir un bon médecin capable de remettre les os en place, parce que là. Elle était concentré pour se rappeler si elle connaissait un médecin capable de faire ce genre de chose, mais elle ne savait pas s'il en existait vraiment. Elle se recentra sur le jeune homme lorsqu'elle entendit ce qu'il avait à dire.

« Tu avais bien besoin de dormir, il ne suffit pas de veillé sur quelqu'un pour qu'il aille mieux. Si je dois m'inquiéter parce que tu tombe malade tout simplement parce que tu n'as pu correctement, ce n'est pas forcément mieux. Et oui, je me sens mieux, même si je suis courbaturé, j'ai vite récupéré. »

Elle attendit encore un peu, il ne semblait pas la croire et donc naturellement, il s'avança et posa sa main sur son front. Elle ne put là aussi que sourire. Ses gestes, ses mots, sa façon de la traiter, il lui rappelait un peu son père en bien plus mignon et plus attirant. Non pas que son père ne l'était pas, mais c'était son père. Elle l'écouta lorsqu'il parla. Trognon était le premier mot qui lui était venu à l'esprit, cependant elle doutait qu'il accepte qu'on lui dise qu'il était trognon surtout s'il était censé être un grand gladiateur, il valait mieux éviter qualifier les hommes qui combattait de cette façon, elle en savait quelque chose avec Kieran.

Alors que son esprit semblait être en ébullition, elle le sentit s'éloigner et c'était d'ailleurs le cas, elle prit alors doucement la main qu'il avait posé sur son front pour le ramener vers elle. Elle ne voulait pas qu'il s'enfuit pour une quelconque chose. Elle savait bien qu'il ne devait pas se sentir bien, après tout il avait des valeurs, il avait veillé sur elle pendant qu'elle était encore affaiblit, elle lui avait sauter au cou, mais en plus il avait dormit dans la même chambre. Si cela le dérangeait, elle ce n'était pas son cas, après tout il n'avait rien fait d'indécent et n'avait rien tenter du tout, c'était même plutôt l'inverse finalement.

« Ne t'en fais pas, je ne suis pas fatiguer. Je récupère assez vite, et je doute que tu me revoie dans cet état là. Je ne compte pas m'énerver, je suis vraiment navré pour tout à l'heure, c'est bien la première fois que je perds mon sang-froid de la sorte. Et en t'en fait pas pour le faite que tu m'ait énervé, je pense que la fatigue des mes différents voyage y était pour beaucoup aussi. »

Elle se leva tranquillement, lui lâchant doucement la main et prit et alla chercher le plateau qu'elle posa sur le lit tout en se rasseyant. En y regardant bien, le tavernier avait bien chargé le plateau. Un plat encore bien chaud, du fromage et des desserts tous plus succulent les uns que les autres. Elle tourna alors son regard vers le Engeel.

« Le tavernier à mit pas mal de temps à le préparer, je pense qu'on devrait le manger avant qu'il ne nous tombe dessus. »

Elle sourit encore. C'était son credo, toujours sourire, même si parfois elle s'énervait, l'instant d'après elle arborait le plus souvent un sourire.

Elle venait donc de me rattraper, me ramenant un peu près d'elle, ce que je laissa faire. Je n'avais aucune raison de forcer mon recul ou quoi que ce soit d'autre et puis... bizarrement, ce n'est pas comme si ça me dérangeait réellement pour le coup. Elle est quand même la première femme que j'ai eu a tenir dans mes bras comme je l'avais fait un peu plus tôt. Elle semblait néanmoins assez en forme, et cela me rassura assez. Sa capacité de récupération rattrapait donc sa faiblesse, si je pouvais dire ça ainsi. Elle finit donc par reculer elle même, prenant un plateau de nourriture pour m'inviter a manger. J'eus un soupir gêné, normalement, ça aurait été mon rôle de faire ça, non? C'est ce bon vieux tavernier qui doit se marrer dans son coin en imaginant cette scène... Ah le fourbe, je suis sur qu'en la voyant arriver et en sachant que je dormais, il a du prendre son pied a préparer un si grand plateau. Après tout, il n'y a pas plus de quelques heures, avant de revenir de l'arène, même, j'étais tout a fait du genre à lui dire "bah, ce n'est pas comme si j'avais intérêt a veiller sur autre chose que mes clients" ou "les femmes? Bah, elles ont mieux a traiter qu'un gladiateur, non?". La, je venais de contrer ces deux phrases par moi même et quasi-naturellement. Ironie du sort? Allez savoir, en tout cas, je sentais déjà son intention moqueuse (bah quoi, on dit bien "meurtrière", non? Alors pourquoi pas moqueuse!) d'ici. je savais qu'à peine j’apparaîtrais dans son champ de vision que ce fourbe serait la a me lancer des pics... Je savais que ce plateau n'était qu'une diversion pour que je baisse ma garde a sa grande ironie ! Je le savais, cependant, je ne pouvais pas refuser ce repas a la même table que la jeune femme. Je m'approchais légèrement avant de m'arrêter net. Oui, vous allez sans doutes rire mais je ne pouvais pas, la. S’asseoir sur le lit d'une femme de la sorte était quelque chose qui contredisait certaines de mes valeurs. Comment ça "encore ça?" ?! Si vous êtes pas content, c'est pareil, non mais oh ! Bref, Alors qu'elle semblait attendre, je pris la chaise que j'avais utilisée quelques heures avant pour m’asseoir a côté du lit, de côté au plateau, ce qui serait amplement suiffant pour moi. Je lui laissais donc le temps de commencer par prendre ce qu'elle souhaitais, attrapant un peu de pain, pour commencer. Comme si je n'osais pas me servir. Enfin, sur le principe c'était un peu le cas. Après tout, nous avions un plateau pour deux, j'aurais largement préféré pour le coup qu'elle se serve et que je prennes les restes. Ce genre de stratagèmes m'était acceptable pour le coup mais ça devenait assez vite gênant de se servir dans un même plateau. Je finis par lui répondre, tentant de cacher ma gêne pour le plateau

-Tu n'as pas a t'excuser. Que tu aies été fatiguée ou non, cela ne change rien pour moi. Ce que j'ai dit a été ce qui à causé ta colère, c'est amplement suffisant pour que cela soit ma faute. Je m'en excuse encore, Imeane. Je n'aime déjà pas te voir dans cet état.

La fin de la phrase était presque partie seule. Ce "déjà" était un signe annonciateur, non? Enfin, je veux dire, ça ressemble vachement a une marque de temps montrant qu'il y aura d'autres occasions de se voir, non? Sur le coup, je n'avais pas fait attention mais cela eut pour effet de stopper mon mouvement au moment ou je tiltai cela. Oui. Mais je me repris doucement, continuant de manger doucement le morceau de pain que j'avais pris plus tôt, reprenant une fois encore, faisant plus gaffe cette fois:

-Et puis ne t'en fais pas pour moi, je suis parfaitement capable d'enchainer quelques nuits blanches. C'est a ce moment la que je peux me montrer difficile a reveiller

rit un peu, toujours aussi maladroit, mais espérant que ça petite vanne se montre efficace. Bref, nous verrons bien.

« C'est faux, tu ne dois pas dire ça. »

Ce fut la seule chose qui lui passa par la tête à ce moment là, elle se leva et prit la tête du gladiateur dans ses mains. Il était hors de question qu'elle le laisse dire ce genre de chose, pas maintenant qu'il avait fait tant d'effort, pas maintenant qu'il s'était décidé à avancer, à faire un pas vers elle. Elle frictionna doucement les joues du jeune homme et un sourire se fixa sur son visage.

« Si je ressens le besoin de m'excuser c'est parce que je le dois, sinon je ne le ferais pas alors cesse de dire que je ne dois pas m'excusez. Et puis arrête d'avoir peur de m'approcher, je ne mange personne et ce n'est pas parce que tu as des principes que tu dois toujours t'éloigner comme si tu me fuyais. »

Elle ne cessait de le fixer. Alors qu'il était assis, elle était seulement juste un peu plus grande que lui. Dommage qu'elle ne soit pas assez grande quand même, elle aurait bien aimé faire sa grosse voix et le regarder de haut pour le disputer comme le ferait un ami. Ami, c'était ce qu'ils étaient pour le moment, elle ne savait pas si cela irait plus loin, mais elle était contente d'avoir quand même pu pénétré dans un petit coin de son cœur pour y prendre une petite place et laisser alors l'occasion à d'autre de faire de même. Il méritait d'être connu, c'était un garçon très bien, bien que trop sur ses principes, mais on ne pouvait pas tout changer en une fois.

L'évolution était parfois lente, parfois rapide, qui savait de quoi demain serait fait, pour lui comme pour elle. Il fallait profiter de l'instant présent. Elle repartit un instant et mangea un morceau du plateau, elle n'avait pas très faim et elle se doutait qu'il ne mangeait pas grand chose à cause du faite qu'il se sentait encore coupable et aussi ses principes. Dieu qu'elle aurait aimé les lui lancer à la figure ses principes. Aussi décida t-elle de jouer de manière différente cette fois ci. Elle laissa là le plateau, prit son manteau et se dirigea vers la porte de la chambre.

« Bon puisque pour le moment nous sommes dans une impasse, je te laisse manger et moi je descend. Quand tu auras terminé, tu pourras me rejoindre si tu veux, je serais sûrement dehors. Au faite j'aimerais s'il te plaît que tu arrête de prendre pied sur tes principe et que tu te laisse un peu plus allé, on dirait quelqu'un de coincé. »

Elle lui fit un petit clin d'oeil taquin, ouvrit la porte et la referma doucement, puis elle descendit. Elle remercia le tavernier et sortit. Le froid était vivifiant pour elle et elle sentait son énergie. Certes, elle n'était pas en pleine forme, mais sortit était le meilleure moyen pour elle de bouger et de des-ankyloser ses muscles. Elle espérait aussi secrètement que'Engeel se bouge un peu et arrêter de se planquer derrière ses principes.

J'avais donc assisté a tout cela, impuissant. Oui, elle venait de me faire des remontrances, oui, elle venait de me laisser planter la, comme un idiot. Je comprenais ce qu'elle voulait, elle voulait que je m'ouvres, que je laisse un peu mes principes prendre du recul, que je m'avance en restant autrement naturel que simple. Elle voulait que m'ouvres à un univers ou elle venait de me planter le jour même. J'ai beau être assez fort, peut être même malin, mais changer du jour au lendemain était quelque chose d'extrêmement difficile. Je ne pouvais pas accepter et changer en si peu de temps. Je veux dire, je n'ai jusqu'à aujourd'hui connu que diverses batailles et autres moments dangereux. Cette femme, aussi bizarre que cela puisse paraître m'apprenait autre chose, oui, c'est un fait indéniable et je ne pouvais sans aucun doutes pas lui en vouloir, elle m'ouvrait aux choses, elle tentait de m'aider à avancer. Disons, de manière plus ouverte que ce n'est pas tous les jours qu'une aussi belle femme tente de percer un petit trou dans votre armure pour tenter de venir se faufiler dans votre coeur, cherchant peut être dans un sens a réchauffer celui-ci de ses mains. Cette pensée m'arracha un léger sourire, malheureusement, avant même que je n'ai le temps de dire quoi que ce soit, elle était déjà sortie. Il me fallut un instant, planté la sur ma chaise avant de me reprendre. Oui, il faut parfois un certain temps avant que certaines informations ne montent au cerveau. Elle tentait de me prendre de court, de me remettre contre le mur. C'est un peu comme tendre la main a quelqu'un et lui mettre une droite. Non pas car cette personne est une enfoirée (tout du moins, je ne le penses pas) mais car, par exemple, sur le coup vous refusez de prendre réellement cette main et restez figés sans un mot. J'avais pris cette main mais je gardais distance. J'avais pris cette main mais je ne réagissait pas comme un ami réel le ferait dans cette situation, c'est cela? Mais comment voulez vous que je puisse le savoir ?! Au risque de me répéter, je n'ai jamais réellement connu cette situation, ça m'est impossible de l'accepter et de changer en une journée. Finalement, je me décida a prendre une partie du repas, sur le coup, il faut avouer que la faim m'était légèrement passée, persuadé d'avoir causé son départ par une erreur monstre. Mais en fait, elle ne devait pas m'en vouloir. J'enfilai mon manteau ensuite, me relevant pour me diriger vers la sortie de la pièce, descendant ensuite. Le tavernier m'indiqua qu'elle était sortie et j’emboîtai donc le pas, regardant autour de moi avant de l'apercevoir et de me diriger vers elle. Une fois ceci fait, je m'adossa au mur avant de lever les yeux vers le ciel un moment. Il me fallut un petit moment avant de me décider a lancer, d'une voix tranquille mais surtout franche....sérieux.

-Imeane, j'ai accepté les notions mais tu ne peux pas me demander de changer instantanément. Je suis comme je suis depuis le jour de ma naissance, sans doutes et je doutes que les fondations qui font de moi ce que je suis puissent changer. Tu as sans doutes raison et j'ai décidé d'essayer de te faire confiance, alors laisse moi du temps, pour changer. Je ne suis peut être pas le plus intelligent pour remédier au changement d'une vie en un jour, mais avec le temps, on peux tout faire.

Après ces mots, je finis par planter mon regard dans sa direction. A mon âge, il est peut être temps de changer son point de vue pour essayer de découvrir un peu mieux le monde. Si jamais cela se retournait contre moi, je pourrais toujours revenir a cette routine de sang et de solitude. Si elle me trahissait par exemple. Elle qui avait l'air franche, si il s'avérait qu'elle me traînait dans une piège et une voie sans bonne issue, je sombrerai de nouveau et cette fois, personne ne pourrait m'en sortir. Oui... je me suis décidé ainsi. Peut être, après tout, qu'en allégeant mes valeurs pour les rendre plus souple, je commétais la plus grande des erreurs de ma vie, qui sait? Maintenant... qui ne tente rien n'a rien.

Elle était sortit tranquillement. Elle avait besoin de s'aérer, et même si elle était encore faible, besoin de se réconcilier avec son vent. Elle faisait donc virevolter la neige depuis tout à l'heure. Des petites bourrasque de vent autour d'elle faisait tourner en tornade la neige présente. Elle aimait ce spectacle, cela lui donnait l'impression d'être grande et importante. Comme si la neige la remerciait de son attention envers elle, comme si les flocons de neige étaient désormais vivant et s'amusait avec elle. C'était enfantin comme réaction, mais la jeune fille aimait imaginer. Elle adorait inventer des histoires, c'était comme partir dans un nouveau monde avec d'autre chose. Elle aimait faire cela. Elle ne s'attendait pas à ce que tout le monde la comprenne, c'était assez compliqué et d'ailleurs, elle se doutait que le jeune homme qui allait descendre n'aurait pas réellement comprit ce qu'elle avait voulu dire. Elle n'avait pas prit le temps de bien expliquer sa pensée, de bien faire comprendre ce qu'elle pensait.

Elle soupira, même si elle était avenante avec tout le monde, elle n'était pas réellement une très bonne oratrice. Souvent elle balançait ce qu'elle pensait du tac o tac comme s'il s'agissait de la bonne solution ou plutôt de la bonne manière de le faire. Elle avait peur d'oublier ce qu'elle ressentait et elle lançait ça comme si de rien n'était. Il allait vraiment falloir qu'elle change cet état de fait. Ne serait-ce que pour ceux qui voulait lui parler ou la côtoyer, elle avait encore du chemin à faire. Peut être était-ce son jeune âge qui faisait cela, mais cela n'excusait pas tout. Elle attendait donc jouant avec la neige. Elle sentit plus qu'elle ne vit Engeel arrivé et lorsqu'il lui parla, elle sut qu'elle avait raison. Elle s'était réellement mal exprimé.

« En faite, tu n'a pas compris ou plutôt je ne me suis pas bien fait comprendre. Je ne suis pas doué pour parler. »

Elle sourit tranquillement. Elle ne s'était pas retourné vers lui, mais elle pouvait sentir son regard. Elle décida finalement de se retourna et le fixa. Son visage avait une expression douce mais sérieuse et elle comprenait très bien pourquoi. Elle avait encore une fois dit des trucs de façon étrange sans penser à l'autre en face. Il ne s'agissait pas d'imposer une façon d'être, mais elle aimait amené à une réflexion plus profonde.

« Je sais que ce n'est pas facile de changer et je ne te demande pas de changer du jour ou lendemain. Je te dis juste ce que je pense, ce qu'il faudrait faire, comment se comporter. Je sais que tout est nouveau et assez complexe à comprendre. Je sais aussi qu'on ne peut pas changer de la sorte, mais parfois j'ai aussi l'impression que tu ne laisse pas le soin aux autres de s'exprimer. Comme tout à l'heure. Je ressentait le besoin de m'excuser, alors je l'ai fait. Pour toi je n'avais pas d'excuse à fournir, mais si j'en ressent le besoin, si quelqu'un en ressent le besoin, tu te dois de les laisser s'exprimer, c'est toujours mieux ainsi. »

Elle ne savait pas si elle se faisait bien comprendre, mais elle espérait qu'il comprendrait. Parler, encore parler, elle ne savait faire que ça. Apprendre aussi. Elle s'approcha néanmoins un peu plus de l'homme en face d'elle. Elle était quelque peu impressionner par sa taille, mais cela ne l'empêcha pas de ne pas cesser de le fixer. Elle prit doucement sa main.

« En plus n'est-il pas mieux d'être un peu plus proche des gens ? Ce n'est pas en restant à distance que tu les comprendra. Ce n'est pas en reculant quand il t'approche que tu pourras les comprendre. Je ne voulais que dire cela. Te faire juste comprendre ce qu'attendait certaine personne. Certes, les caractères sont différent avec les gens, mais bon la plupart préfère discuter en étant proche et non pas éloigné. »

Elle le regarda encore, puis elle remarqua qu'elle était un peu trop proche. Elle recula alors doucement. Elle retira même sa main de la sienne. Étrangement, ce geste lui serra le cœur, mais elle ne devait pas imposer sa présence aux autres, ce n'était pas de cette manière qu'elle espérait pouvoir lui faire comprendre. S'introduire ainsi dans l'espace des gens n'était pas le mieux quand même. Elle recula et se tourna pour faire face à la forêt. Une légère brise souffla et elle s'en servit pour une fois de plus faire voltiger la neige. C'était compliqué, les relations avec les autres étaient tellement compliqué, surtout quand on ne comprenait pas réellement ce qu'il nous arrivait. Une petite larme roula sur sa joue, étrange était les sentiments qui pouvait entouré les êtres. On pouvait ne pas les comprendre et pourtant ressentir leur présence si forte, si présent qui faisait bien plus mal qu'on ne pouvait le penser.

Alors qu'elle parlait, je n'avais cessé de la regarder. Je voyais ou elle voulait en venir, je comprenait ses mots. Pour certains ce n'est pas la seule a mes les avoir tenus, que j'étais trop fermé sur moi même et sans aucun doutes renfermé sur bien des sujets. Je pris un instant, fermant les yeux et savourant la présence de ce vent légèrement frais avant de finalement prendre la parole:

-Il est vrai que... J'ai peu parlé aux autres jusqu'à aujourd'hui. Mes taverniers étaient mes seuls confidents et ceux qui m'ont sans doutes le mieux compris étaient ceux que j'affrontais dans l'arène. Après tout, j'ai toujours favorisé apprendre au combat qu'aux relations humaines, jugeant que si je tombais au combat, je tomberais au moins dans un univers qui m'est familier.

Elle avait pris ma main et s'était rapprochée de moi, continuant de parler. être proche plutôt qu'éloignés, hein? Même au combat, personne n'aimait être dans mon camp car il savaient tous que si il me dérangeait, je préférerait encore le mettre hors course ou le laisser se débrouiller pendant que je m'occupais de ma part. Non pas que je sois un salop ou autre mais si mon allié devient une arme pour mes adversaires, je n'ai plus à me battre a ses côtés et tomber bêtement, sur le coup. Non, je ne pouvais même pas entreprendre de prendre un risque pouvant causer ma fin. Jusqu'à aujourd'hui, j'aurais dit que laisser une femme m'approcher causerait forcément ma fin mais comment pourrais-je vraiment le savoir avant d'essayer, après tout? Elle finit par lâcher ma main et reculer sauf que cette fois, c'est ma main qui attrapa la sienne et mes propres pas qui comblèrent la légère distance qu'elle avait mise entre nous. En fait, je n'avais pas pris longtemps pour cela tellement le mouvement s'était presque fait comme un réflexe. Je restais alors un moment silencieux, le regard détourné. Oui, il faut croire que je m'y faisais, a sa présence proche de la mienne. En peu de temps j'avais fait des choses dont je n'aurais peut être jamais pensé la capacité. Tout ça pour elle. Proches... hein? Amis..? Ouais. Je plantais finalement de nouveau mon regard dans le sien avant de reprendre, sur un ton qui se voulait légèrement amusé. C'était un peu mon habitude, quand je ne savais pas vraiment quoi ajouter, de tout miser sur une tournure de phrase amusante. Même si mon esprit cogite, les mots ne viennent pas desuite.

-En effet, ce n'est pas comme si je préférait tomber seul aussi, en tout cas, qu'il y ait au moins quelques personnes pour lever un verre à ma mémoire passée me conviendrait parfaitement.

Maladroit au vu des circonstances? Sans doutes. Mais bon que voulez vous, maladroit vous l'aurez déjà compris, je le suis que top bien. Maintenant dites moi, au final, quel est l'intérêt de tomber seul? Oui, il y en a bel et bien un. La solitude est une douleur, une souffrance, mais derrière ça, elle apporte a d'autres de ne pas souffrir au moment fatidique, en revanche, ne pas être seul n'est pas une douleur mais apporte des gens qui seront triste a votre place. C'est une douce ironie de douleur qui se transmet de personnes en personnes. La mort est l'ironie de la vie en soi, non? Finalement, ayant connu cette douleur, mon oncle comme moi avions peut être simplement décidés de prendre cette douleur sur nous, en silence, pour éviter a d'autres de souffrir. J'ai souffert a la mort de mon oncle, parti le premier et j'espérais faire souffrir personne de la mienne. Mais comment agir face a quelqu'un qui insiste pour se rapprocher et donc peut être, connaitre cette douleur a votre mort? Cette jeune femme est la seule qui aujourd'hui, a pu m'offrir une réponse. Il ne faut pas spécialement voir que la mort, on a une vie avant cela.

Il reconnaissait enfin qu'il n'avait que peu parler aux gens, c'était déjà pas mal. Il avait rattraper sa main alors qu'elle s'éloignait. Elle ne se sentait pas mieux pour autant, elle ne comprenait toujours pas. Enlever la sienne avait torturé son cœur, mais le sentir près d'elle faisait en quelque sorte la même chose. Bizarre. Elle laissa cette impression de côté pour se concentrer. Il ne la regardait pas comme si quelque chose le gênait ou autre ? Elle ne savait pas réellement quoi pensé, à croire que même son esprit ne fonctionnait plus naturellement. Elle fixa un instant leur deux mains, comme si elle était prit dans un rêve, une transe quelconque. Elle leva finalement de nouveau la tête pour retrouver un visage qu'elle commencer à connaître par cœur. A croire que toute sa vie, elle avait vu ces traits, ce qui n'était pas réellement le cas. Les larmes sur ses joues s'était asséchés et elle écouta tranquillement la suite. De l'humour, elle ne pouvait pas lui en vouloir de cette pointe d'humour et même si cela ne la faisait pas forcément rire, elle n'en dit rien. Après tout cela voulait dire qu'elle avait quand même pu lui faire comprendre certaine chose. Elle leva doucement son autre main et la posa sur la joue du jeune homme.

« Il y aura au moins une personne pour faire cela, même si je ne lèverais pas de verre. Cependant j'aimerais que tu évite de laisser ta vie se barrer, tu as encore beaucoup de chose à comprendre et ce n'est qu'en vivant que tu les comprendra. »

Elle ne cessait de le regarder, ces yeux bleu si semblable aux siens. Ces yeux qui l'avait attiré dés le début. Souvent, on disait que les yeux son les fenêtre de l'âme et qu'elle permettait d'avoir accès au cœur de l'autre. Elle n'avait jamais réellement compris ce genre de phrase, mais là, elle commençait à la comprendre. La main posé sur son visage, l'autre dans sa main, les yeux dans les siens, elle se sentait bien. Pour la première fois de sa vie, la petite hyperactive qu'elle était n'avait pas envie de bouger, de s'en aller.

« Avant la mort, il y a beaucoup de chose à vivre. Il ne faut pas s'en priver au risque de regretter. »

Une de ces phrases qu'elle ne savait pas ou elle la sortait, mais elle était sortit et en y repensant, elle était parfaitement adapté à la situation. Elle n'arrivait pas à se détacher du jeune homme. Pourquoi ? Aucune idée, cependant pour le moment, elle aimerait réellement rester ainsi voir peut être se mettre dans ses bras comme lorsqu'ils étaient dans la chambre tout à l'heure, mais ceci était déplacé, elle ne le ferait pas, même si pour le moment, son cœur l'y poussait un peu de trop.

Bah, je n'avais aucune raison de vouloir lui mentir, de vouloir retarder le sujet ou quoi que ce soit d'autre. La jeune femme avait tout fait, quitte a paraître maladroite pour tenter de me communiquer ses pensées, ce qu'elle voulait et souhaitais. elle... Que me représentait-elle vraiment? Je veux dire, j'avais approché des femmes, déjà, sans que ça ne soit amoureusement ou autre, bien entendu, non loin de la, j'avais déjà approché des femmes dans la mesure de mon travail, de leur appartenance et autres. Des combattantes, des aventurières, des commerçantes, des riches, de pauvres... de tout ce que vous voulez et malgré certaines vaines tentatives pour atteindre mon coeur, aucune n'avait réussi. Aucune personne, simplement, n'avait réussi a me faire accepter certaines de ces choses. ses sentiments, ses pensées, ses idées, ses valeurs ? Allez savoir en tout cas plutôt que de reculer, j'avais décidé d'avancer par moi même vers elle. Moi qui était habitué aux combats, au sang et aux idolations, je venait de me retrouver a bas devant une jeune femme que je venais tout juste de rencontrer. Un hasard? Mon oncle m'avait apprit que rien n'arrive sous une simple coïncidence, que tout a une raison et que Kalten avait un projet pour chacun de nous, guerriers sous son aile. La voie du mercenaire m'était toujours pour moi, destinée car j'étais né pour le combat. C'est tout du moins ce dont j'ai toujours été persuadé et c'est aussi probablement l'une des idées que l'on ne m'ôterait pas. Mais, dans ce cas, pourquoi ne simplement pas me battre pour ceux qui, comme elle, auraient réussis a atteindre mon coeur? pour elle ? Oui, l'idée me semblait, sur le coup, la plus adaptée mais non, il me faudrait du temps avant de vraiment m'y faire. Elle repris de nouveau la parole, répétant indirectement ce que j'avais voulu dire, bien que maladroitement et surtout, avec certains détours. Oui, je m'étais mal exprimé sur des points que je n'avais pas forcément l'habitude d'énoncer. M'enfin, maintenant que j'en étais la, je n'allais de toute manière pas faire marche arrière, cela serait ruiner tout ce pour quoi je venais de parler, de m'expliquer...

-Rassure toi, si il y a bien eu une chose pour laquelle je suis toujours tombé en accord avec moi même, c'est que je ne compte pas mourir si rapidement.

J'offris un nouveau sourire, laissant sa main se poser sur ma joue, serrant simplement doucement la sienne, en silence, enfin, un moment de silence. Dire que je n’appréciait pas ce contact serait sans doutes un des meilleurs mensonges que je pourrais vous donner.

-surtout que maintenant, si j'ai bien compris... j'ai au moins une grande raison supplémentaire pour laquelle me battre...

Quoi? Ce n'est pas un mensonge.

Elle était rassuré. Savoir qu'il ne comptait pas mourir demain ni aussi facilement. Elle avait bien remarqué qu'il n'était pas du genre à baisser les bras, cependant le destin réservait parfois bien des surprises, surtout lorsqu'on regardait sa mère. Elle doutait que celle ci n'ait eu envie de la quitter, de s'en aller de par là maladie et même si cela avait fait en sorte qu'elle connaisse son père et grandisse avec elle, il n'y avait pas un jour ou elle regrettait que sa mère ne soit pas à avec eux, à partager ce bonheur. Pourtant elle n'était pas là, malgré son envie de rester, malgré son envie de se battre. Tout était si compliqué, les dieux étaient parfois bien cruel. Elle soupira doucement, elle n'avait cesser de le regarder depuis tout à l'heure. Elle sentait que sa main serrait doucement la sienne, étrangement, ce jeune homme avec une force assez surprenante savait se montrer assez doux, que ce soit dans ses gestes ou dans ses paroles.

C'était tout de même assez paradoxal. Elle était quelqu'un de pacifique et gentil et lui était un combattant, pourtant lorsqu'elle s'était énervé, c'était comme si les rôles avaient été inversés. Elle s'était retrouvé dans la peau du combattant et lui dans celui de la personne calme et pacifique. Elle en sourit tranquillement, se perdant une fois de plus dans ce regard. La bibliothécaire se demandait encore comment il avait fait pour rester ainsi depuis si longtemps. Elle même avait besoin de quelqu'un a qui parler, quelqu'un a qui elle pouvait se confier et si Luni, Kae. Kieran était là quand elle en avait besoin, elle avait toujours besoin de son père, ce père qui était tout pour elle. Il était une partie intégrante de sa vie dont elle ne pourrait pas se passer, elle le savait parfaitement.

Le seconde remarque vint alors, bien plus frappante que la première finalement. C'est comme si Ime avait prit une grande claque. Rien de méchant, mais ça l'avait limite réveillé de ce semi coma dans lequel elle était depuis tout à l'heure. Une raison supplémentaire pour laquelle il devait se battre ? Elle en rougit et cela se voyait beaucoup sur sa peau blanche. Elle ne savait pas comment réagir à ce genre de remarque. Elle qui d'habitude avait toujours une phrase, elle ne pouvait même pas ouvrir la bouche. Elle ne cessait de le regarder, ne sachant que dire, puis finalement, après quelque minutes et se décida à redescendre la main qu'elle avait posé sur sa joue.

« Je ne sais pas si c'est une raison supplémentaire, mais ce serait dommage de s'en aller alors que j'ai encore des choses à t'apprendre et te montrer. Azthia regorge de merveille, autant les voir avant de s'en aller non ? »

Avec un petit clin d'oeil et un sourire made in Ime, elle regardait le jeune astorg. Bientôt, elle allait devoir rentrer. Le temps la rappelait chez elle. Elle avait trop délaissé sa bibliothèque et elle devait y retourner. Pourtant, elle n'avait pas réellement envie de s'en aller. Elle était pas trop mal ici. Déménagez ? Non, ce n'était pas une bonne idée. Et puis avant de faire quoi que ce soit, elle allait devoir réfléchir et poser ce qu'elle ressentait, pour le moment, tout était encore trop confus.

Si ma famille était tombée d'une manière ingrate ou sous des coups adverses, je ne comptais bel et bien ne pas tomber aussi vite, aussi facilement. Mon âme, mon corps, mon esprit, mes poings et ce jusque mon propre sang me poussait a la survie quitte a devenir un apôtre de sang sur le champ de bataille. Une vie insignifiante mais dont la jeune femme face à moi prônait la possible valeur. Elle souhaitait m'apprendre, me montrer? Tout comme mon oncle m'as apprit que notre art est impassible et montré que chaque homme possède limite? Oui, certes. Cependant, que voulez vous? Nous ne sommes pas ici bas uniquement pour combattre, c'est cela? Pourtant, une vie de combat, ce n'est réellement pas si mal. Oui, nous avançons, nous nous battons et nous tuons. Oui, nous menons une vie ingrate dans les bas-fonds d'une arène a donner et recevoir des coups. Oui, nous ne sommes que bêtes en attente de sang, assoiffés et térrés. Nous sommes gladiateurs. Cependant, j'ai vu des enfants dans le besoin, j'ai vu des hommes innocents être rués de coups et vous me direz, certes le sang appelles le sang, mais je leur ai offert une seconde chance, je les ai tirés de cette torpeur qui les hante jour après jours afin de leur donner de quoi survivre. Oui, ces âmes de peine, ces personnes délaissées, mal jugées, bannies, frappées a tord, existent et je ne peux pas simplement accepter ces situations sans rien faire pour les aider. Je ne suis que de chair et d'os, je ne suis qu'un homme jugeant les autres a la force de ses poings, mais je ne suis pas pour autant un monstre dénué de sens, dénué d’intérêt, dénué de valeurs (La jeune Imeane a d’ailleurs jugée que j'étais trop a cheval sur ces valeurs, je rappelles). Cette vie, que possède-t'elle ? C'est sur le coup la question que je me suis posé. Non pas que je ne croyais pas en sa parole ou que je la jugeait insuffisante, bien au contraire, très loin de moi cette idée, après tout, je m'étais bien plus approché d'elle que ce que j'aurais pu simplement croire possible. Cette rencontre ironique a la rentrée d'une taverne s'était transformée en quelque chose de profond, un lien unique et personnel. Quelque chose de fort et qui, bizarrement ne faisait rien d'autre qu'appuyer cette envie de survie. Je vous laisse imaginer ce qu'il y a eu dans ma tête au moment ou j'ai vu son visage rougir, sur le coup. Cela devait bel et bien être la première fois que mes mots firent mouche de la sorte. Quels sentiments peuvent-ils amener ce genre de réaction? La seule teinte rouge que je connaisse réellement est celle qui apparaît suite a une quelconque blessure, après tout. Quels sentiments peuvent-ils toucher une femme après des mots qui se voulaient pourtant, simplement francs bien que sans doutes maladroits. Je ne peux en tout cas pas vous répondre a une question dont j'ignore moi même la réponse. Elle lâcha finalement de nouveau ma joue, et je pris un moment avant de me décider a dire quoi que ce soit d'autre :

-Dans ce cas, j'attendrais que tu me montre tout ça, Imeane.

Voila, plus de retour en arrière possible. Accepter ses mots étaient comme tirer un trait sur l'avenir sanglant que je me voyais, je le savais. Kalten m'en voudrait-il pour dévier légèrement de ma voie? Nous le verrons bien, en tout cas, j'avais décidé de lui faire confiance. Une si petite phrase, pouvant paraître si anodine était en fait pour moi quelque chose d'immense, un signe de rédemption, un signe d'avenir. Oui, en ce jour, ce jour si particulier ou la première personne dans ma vie était parvenue a creuser son petit chemin pour prendre sa place dans ce qui est important pour moi, je venais de tirer un trait sur tout ce qui m'avait renfermé jusqu'aujourd'hui. Cette vie, je ne l'abandonnerait pas, certes non, non, je m'avançais simplement vers d'autres personnes, me laissant aller vers d'autres visages que ceux cloîtrés sous de massifs heaumes d'arène.

-Je te ferais confiance.

Une précision vraiment utile? Aucune idée. Non, ces mots étaient comme sortis seuls, comme si ils avaient tracés une percée au travers de mes lèvres, comme si une invasion d'une armée d'envahisseur venaient taper au bélier contre les portes dentées qui avaient finalement cédées sous le choc.

Il attendrait. Il venait de lui dire qu'il attendrait. Elle ne put qu'hocher la tête. Elle savait qu'il faisait là un grand pas en avant, laissant un peu de côté ses principes. Elle ne pouvait rien demander d'autre de plus en vérité. Il avait déjà pas mal évoluer en si peu de temps, elle n'aurait jamais pensé qu'il puisse la laisser entrer de la sorte, il fallait dire qu'elle l'avait quand même un peu poussé. Jamais elle n'aurait pensé qu'en changeant de taverne, elle tomberait sur un gladiateur qui la pousserait à s’énerver et qui l'obligerait à changer sa manière de parler de tel façon qu'elle lui aurait limite imposé sa façon de voir. En réalité, ils avaient apprit l'un de l'autre. Et ils apprendraient encore l'un de l'autre, elle en était certaine et lorsqu'il lui dit qu'il lui ferait confiance, son cœur s'emballa doucement. Elle ne savait pas ce que cela voulait lui dire, mais cette rencontre était quelque chose qui resterait gravé en elle et elle espérait qu'elle le reverrait.

« Je... »

Elle s'arrêta alors qu'elle allait lui dire quelque chose. Elle sentait un fourmillement dans sa tête.

**IME !**

Elle se prit les tempes et commença à râler.

**Mais ça va pas de hurler de la sorte, je suis pas sourde.**

**Ben on dirait pas, je t’appelle depuis bien dix minutes.**

**Je suis un peu occupé avec quelqu'un papa, c'est pour ça que je ne te répondais pas. Qu'est ce qu'il y a ? Al est blessé ? Tu retourne a Ankdor ?**

**Rien de tout ça ma chérie, je suis devant ta bibliothèque, fermé et j'attends comme un idiot dehors. Tu m'as dit que tu allait passer quelques jours à Storghein, mais je ne pensais pas que ce serait si long. Tu reviens quand ?**

**Je vais reprendre la route cette après midi. Ne t'en fais pas, tu ne dormiras plus longtemps dehors.**

**Bien je t'attendrais demain alors.**

**Je serais là demain matin de bonne heure ne t'en fais pas. A demain. Je t'aime**

**Je t'aime aussi ma chérie, à demain.**

Elle sourit doucement au jeune homme en face d'elle. Il devait se demander ce qu'il lui arrivait. Elle saisit ses deux mains doucement et se posa devant lui.

« Je suis désolé, mais mon père à débarqué à l'improviste à ma bibliothèque. Il est passé me voir alors que c'est le bazar chez les templiers. Je vais reprendre la route tout à l'heure je pense. Comme je suis encore un peu fatigué, je vais prendre un peu plus de temps sur la route. »

Elle le regarda doucement, elle n'avait pas réellement envie de rentrer, pas maintenant. Elle aurait aimé passer encore un peu de temps avec lui, ne serait-ce que quelques jours. Elle ne comprenait pas pourquoi elle avait envie de cela, mais à ce moment c'était ce qui lui plaisait le plus, même si elle ne faisait que rester là et le regarder, elle ne savait pas pourquoi mais elle se sentait plus légère et l'idée même de s'en aller ne lui plaisait vraiment pas. Cependant elle n'avait pas le choix. Aussi elle s'approcha doucement, se mit sur la pointe des pied et déposa un baiser sur sa joue.

« Je te remercie pour ces jours passé avec toi c'était vraiment génial. J'espère qu'on pourra se revoir, j'ai encore plein de truc à t'apprendre, faut pas en rester là et je pourrais te montrer ma bibliothèque peut être. Fais bien attention dans l'arène et surtout prends soin de toi, ne laisse plus de blessure de la sorte mal fermé. »

Elle serra une dernière fois ses mains et repartit dans sa chambre pour récupérer ses affaires. Elle ressortit ensuite de la taverne en ayant remercier le tavernier pour sa bienveillance et récupéra Altaïr sa fidèle monture et une fois dessus, elle fit un signe de la main au jeune astorg qu'elle laissait en plan en quelques sorte, enfin c'était son impression. Une fois la taverne dépassé, une larme coula lentement sur sa joue. Elle allait devoir comprendre des choses, peut être que les livres pourrait l'y aider, mais elle connaissait quelqu'un qui serait bien plus à même de lui répondre.

« Allez go Altaïr, on retourne à la maison. »

Le cheval hennit doucement, la route n'était pas longue, mais pour la jeune bibliothécaire, ce serait une route plutôt éprouvante.

[Désengagé, merci pour ce rp ^^]

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