[FA - 155] Noblesse Oblige. (Mission Kieran)

L’attaque du temple avait mit tout le monde sur les nerfs, chacun a sa manière. Mais même avec ton foyer entre les mains de Scarlett, ton rôle de templier n’était pas mis en pause pour autant. Tu fais alors route pour la petite bourgade de Myrhin, un peu au nord de Silmarie et au sud de la ville de Durandil. Les rumeurs parlaient d’un conflit entre deux anciennes familles installées depuis des lustres, le temps avait doucement envenimé les choses et maintenant, ils étaient à deux doigts de se mettre joyeusement sur la tronche sans même se soucier des autres habitants.
La noblesse n’est plus ce qu’elle était, adieux la finesse et les hypocrisies d’antan, maintenant, on prend les armes et on se rentre dedans. Tu avais alors été dépêché sur place pour éviter de reproduire la grande guerre à l’échelle du village, par chance, il restait des personnes prêtes à discuter et ce malgré tout les troubles.

A peine étais-tu arrivé dans le village que l’hospitalité du coin t’offrait gracieusement un logement et un repas chaud dans une auberge très coquette. Personne ne savait encore qui tu étais, tu devais aller te présenter auprès des deux familles afin de prendre ton rôle de juge et d’enquêteur en main, mais chaque chose en son temps. Avant toutes choses, tu pouvais profiter de la situation pour tirer parti des potins et très vite, tu apprends qu’en réalité, le village est scindé en deux clans distincts, deux potentielles armées prêtes à s’entre tuer pour avoir raison. Les gens les plus neutres vivaient légèrement en marge du reste du village et étaient constamment la cible des deux groupes qui tentaient de les convertir à leur « juste » cause. Par conséquent, les plus disposés à t’informer objectivement étaient ces personnes neutres, mais avant tout il fallait que tu les trouve.

Tandis que tu fais un petit tour en reconnaissance, tu as l’impression qu’on te suit et qu’on t’observe. Tu n’arrives pas encore à savoir qui mais l’Esprit te permet de savoir qu’il s’agit d’une esprit jeune et innocent, probablement un enfant ? Effectivement, ta poursuivante n’était autre qu’une enfant de dix ans. Une petite Jinmen issue d’une famille immigrée d’Oyashima pour des raisons inconnues. Elle t’observe et te sourit aimablement lorsque ton regard croise le sien. Elle ne sait rien de toi et il serait mal venu de l’envoyer balader, la question c’était de savoir si tu étais capable de faire un petit effort pour paraître aimable au moins avec une gosse ? Elle semble se parler à elle-même et n’ose t’approcher, un peu timide ou peut être n’avait elle pas envie de te déranger, cependant son attitude t’interpelle. Tu avais donc le choix entre aller la voir et l’ignorer et la laisser te suivre car même si tu lui demandais de ne pas le faire, elle ne t’écouterait pas. Manque d’éducation ou non, elle n’a pas conscience d’être gênante pour ton enquête, elle se contente de rester silencieuse et de te regarder.

Ton premier objectif était de trouver les habitants isolés et de leur demander plus de détails, peut être que la gamine sait ou ils se trouvent ? Peut être que non. Tu as le choix, fais le bon.

Invité

Voilà quelques jours maintenant que la rencontre avec Cyriel avait eu lieu. Kieran continuait cependant de jouer son rôle de templier. On lui avait confier une nouvelle mission, lui qui ruminait trop souvent le faite que Scarlett squatte encore chez eux. Il n'avait qu'une envie y retourner. Ce n'était pas chez lui Silmarie, il avait envie de s'en aller. Il était cependant passé chez ses parents en coup de vent pour remarqué trois jeune garçon qui aidaient ses parents. Bien, ils avaient enfin trouver de la compagnie, quand il sut que c'était Kae qui les avait amener, il était passé chez elle pour la remercier, cependant elle n'était pas là. Encore partie, trop souvent partie. Ces derniers temps à chaque fois qu'il était venu elle n'était pas là. Il avait fait part de son inquiétude à Lunielle et Imeane, mais les deux filles n'avait fait que lui dire que c'était normal. Elle s'approchait de la vérité sur sa famille. C'était ça que Kieran craignait le plus, car il savait ce qu'il se passerait, enfin il en avait une petite idée et pour la première fois, il avait peur. Peur pour une des ses amis, une des seul avec qui il était arrivé à le lié. Peut être que leur histoire quelque peu hors du commun les avait aidé.

Il secoua la tête après quelques minutes pour se rendre compte qu'il était arrivé dans le village de Myrhin. Petit bourgade sympathique paraissait-il sauf qu'une guerre ranger s'était déclaré. Kieran ne savait pas vraiment ce qu'il faisait là. Il n'était pas diplomate, il ne savait pas trouver les mots pour raisonner quelqu'un et encore moins trouver la bonne solution pour les deux camps. Il était un combattant, mais peut être que justement son art du combat lui permettrait de résoudre le conflit, on ne savait jamais. Le destin était parfois étrange, trop étrange. Il s'avança donc dans le village et fut accueillit joyeusement par les habitants qui lui offrirent le gîte et le couvert dans un endroit plutôt coquet. Bon au moins la question du logement était réglé. Il partit donc à la découverte du village. Il devait absolument se présenté aux deux familles et comprendre ce qui leur arrivait. Il espérait seulement être l'homme de la situation car raisonner quelqu'un n'était pas facile.

Tandis qu'il marchait tranquillement cherchant ou il devait aller se présenté, il sentit que quelqu'un le suivait. Un esprit enfantin semblait-il. Il ne fit pas attention au départ, mais dut se rendre à l'évidence que l'enfant cherchait soit à lui parler, soit ne voulait que le suivre. Heureusement pour lui, parler avec les enfants étaient plus simple qu'avec les ados et les adultes. Les enfants n'étaient pas manipulateur ou alors s'était seulement pour le jeu. Il avait aussi l'étrange faculté de dire toujours ce qu'il pensait sans mensonge et il n'essayait pas de vous torturer pour leur propre plaisir. Lorsque les yeux de Kieran croisèrent ceux de la petite, il ne put s'empêche de lui retourner le sourire qu'elle lui avait fait. Étrangement les enfants l'apaisaient. Il fit signe à la petite d'approcher et s'accroupit devant elle pour lui parler. Inutile de lui faire peur avec son mètre quatre vingt dix.

« Dit moi, si tu me suis c'est que tu as peut être quelque chose à me dire. J'ai moi aussi une question à te poser. J'espère que tu me comprends, je ne parle pas ta langue malheureusement. Est ce que tu sais toi ou je pourrais trouver les chefs des deux familles qui ne s'aime pas ? »

Il parlait en elfique espérant que la petite comprendrait et qu'elle pourrait le guider. Il avait aussi choisit des mots simple pour ne pas lui faire peur. Maintenant, il n'avait plus qu'a attendre de savoir si elle allait l'aider ou pas.

La gamine s’approchait doucement de toi, un petit air guilleret l’animait, probablement heureuse que tu l’ais remarquée ou plutôt que tu lui adresses la parole. Les Jinmens avaient en très haute estime le peuple elfe et tout naturellement, elle s’inclinait avant que tu ne commences à parler. Tes efforts pour ne pas être brusque comme à ton habitude étaient payants, elle hochait la tête pour te dire non mais elle répondit dans un elfique assez correct.

« - Je ne sais pas comment ils s’appellent, mon papa il dit que ce sont les rouges contre les blancs, il dit aussi qu’il ne faut pas les croire, parce qu’ils veulent nous utiliser pour se battre ! »

Son petit sourire et la morale de son père était assez éloquente pour que tu en déduises certaines choses, le plus probant était qu’elle était la fille d’un habitant neutre, quel qu’il soit il ne souhaitait pas que sa fille se laisse embrigader dans le conflit. Elle te prit la main timidement pour te monter qu’il fallait que tu la suives, avant de t’annoncer en riant.

« - Onii-chan doit venir avec moi, si les méchants te trouvent ils essayeront de te mentir aussi ! »

Son innocence touchante te convainquais assez facilement, parce qu’intérieurement tu te doutais de l’endroit ou elle pouvait te conduire. Une petite dizaine de minutes de marche et te voila devant une maisonnette en bois, dont la clôture a été renforcée, comme si le propriétaire se préparait à un siège. Elle te lâche la main devant la barrière et fonce le long du chemin en tapotant à intervalles réguliers à la porte. Cette dernière s’ouvre sur un elfe presque aussi grand que toi, à quelques centimètres près, qui prenait la petite fille dans ses bras. Il s’avance alors vers toi et te fais signe d’entrer, promettant de t’expliquer à l’intérieur. Tandis que vous preniez place autour de la table, sa fille sur les genoux, tu pouvais vaguement imaginer que l’elfe en question était le père de la gamine, père adoptif cela va sans dire, puisque sa femme était également elfe. Elle te servait un chocolat chaud tandis que son mari commençait à t’expliquer ce pourquoi sa fille t’avait amené ici.

« - La zone est devenue dangereuse, les gens sont devenus fous à cause de ce conflit, certains sont prêt à prendre les armes pour faire entendre leur version des choses. La première famille, les Redorans, reprochent à la deuxième, les Sylkvus, d’avoir tenté de s’accaparer leurs terres et de l’autre côté, les Sylkvus reprochent aux Redorans de tenter de faire main mise sur tout et de manière plus ou moins légale. Pendant vingt ans rien n’était monté plus haut que de simples disputes mais ces derniers temps, quelque chose semble avoir mis le feu aux poudres. »

La suite se déroulait très rapidement dans ta tête, les deux familles avaient tôt fait de dresser les villageois les uns contre les autres et tout allait finir en bataille rangée très rapidement. Il fallait que tu tires cette affaire au clair. La gamine sauta des genoux de son père pour attraper ta main, elle avait de l’énergie à revendre. Son père t’encourageait à partir au plus vite avant d’être pris dans le conflit, jusqu'à ce que tu lui annonces que tu étais templier de l’aube, il semblait retrouver espoir. Tu t’en doutais, la diplomatie n’allait pas être simple à exercer avec tout ce beau foutoir. Il fallait d’abord que tu parles avec chaque responsable et mène ton enquête. La petite te tirait par le bras en murmurant qu’elle allait te montrer le chemin. Son père t’expliquait alors qu’elle n’avait rien à craindre, ils ne portaient aucune attention à une enfant qui ne servirait à rien dans leur conflit à cause de son jeune âge.

« - Suis moi Onii-chan, Le village pourra te renseigner sur où trouver les méchants ! »

Sans plus d’explications, tu te retrouvais avec le guide le plus improbable que tu puisses imaginer.

[Je te laisse décrire l'arrivée au village, la réaction des gens sur place qui te renseigneront (en notant qu'il traiteront la gosse avec indifférence voir avec mépris) jusqu'au premier lieu ou se trouvera la maison de l'une des familles (je te laisse le choix pour les premiers :p)]

Invité

Kieran se prit vite d'amitié avec la petite fille. Elle l'appelait Oni-chan et Kieran se doutait que c'était quelque chose comme si elle s'adressait à un grand frère et il en était content. Il eut même un sourire lorsqu'elle lui dit que les méchants risquerait de lui mentir, la petite était vraiment intelligente et s'était plutôt sympa de se laisser guider par elle sauf qu'il était plié pour marcher parce qu'elle était vraiment petite et lui vraiment trop grand. Ils ne mirent pas longtemps tous les deux à atteindre l'endroit ou la petite voulait l'emmener. Sûrement chez ses parents et là étonnement, il se retrouva en face d'un elfe. Kieran eut une petit hésitation. Il allait sûrement devoir prendre sur lui et surtout sur sa manière de parler aux gens, autant commencer avec ces personnes, ce serait bien plus simple par la suite, enfin il l'espérait.

Il entra donc dans la maison et adressa un signe de tête à l'elfe et s'installa à la table comme on lui proposait. Au moins connaissait-il les règles de politesse, s'était déjà une bonne chose. Il regarda la petite sur les genou de l'elfe, donc il était son père et la jeune elfe qui entra était sa mère. A voir cette famille heureuse, il ne put s'empêcher de sentir un pincement au cœur. L'enfance de cette petite au moins ne serait pas parsemé de violence. Elle vivait au grand jour et était aimé. Peut être que tout le monde n'était pas du même acabit d'Alden. Oui, sûrement même. Son père était différent du peu qu'il avait vu. Il se concentra donc sur la tasse de chocolat qu'on lui servait et qu'il accepta avec un sourire sincère. Des gens gentil avec une enfant qui n'était pas la leur ne pouvait pas être foncièrement mauvais. Il se laissa donc un peu plus aller et écouta ce qui lui disait le père.

Bien, chaque famille avait fait en sorte de rallier assez de personne pour mettre sur la tronche de son voisin pour des broutilles. Une bataille rangé s'apprêtait à faire pour des querelles ridicule alors que le monde était en proie à des choses bien plus importante. Le templier ne comprenait pas comment on pouvait monter les gens les uns contre les autres pour leur propre intérêt. Il secoua la tête et après avoir remercier les gens, il partit avec la petite qui lui montrait le chemin. Le trajet ne fut pas aussi long que ce à quoi il s'attendait et il arriva dans un village ou on pouvait limite voir un mur entre les deux parties des villageois. La tension était palpable à tel point que chaque sentiment qu'il ressentait semblait exacerbé par celui de son voisin, de plus lorsque les villageois posèrent les yeux sur la petite jinmen, une vague de mépris envahit l'esprit de Kieran. Il avait envie de les frapper, maintenant, de tous les frapper. Eux qui se laissait si facilement avoir par des personnes assoiffés de pouvoir.

« Dit moi, tu peux me conduire vers la famille Redorans s'il te plaît. »

La petite ne se fit pas prier et l'emmena devant une magnifique bâtisse. Il regarda l'endroit et se rendit compte qu'il s'agissait de noble. Ses parents avaient une maison qui ressemblait à celle ci, cependant les sentiments émanant de la maison de ses parents étaient doux. Là, il ne ressentait que de la violence. Il ne savait pas réellement comment faire, lui qui était si peu diplomate. Comment faire pour prendre sur lui même et tenter de comprendre le pourquoi du comment des deux côtés. Il allait réellement devoir faire preuve de patience sur ce coup et aussi faire preuve de compréhension. Ce qu n'était pas son fort serait surtout de dialoguer avec les autres sans les froissé, sans se montrer brusque. L'épreuve semblait compliqué, mais c'était son devoir de templier et il comptait bien l'accomplir. Il prit la petite dans ses bras et s'avança vers la maison. Hors de question de la laisser dehors avec toutes ces émotions négatives qui lui parvenaient et surtout avec le mépris qu'il avait ressentit tout à l'heure. On ne savait jamais ce qui pouvait arrivé.

Ta réaction protectrice envers la gamine passe mal auprès des gens et fort heureusement que tu t’en fiche. Elle t’avait conduite en face de ceux qu’elle appelait les blancs, et pour cause la grande demeure construite dans un bois somptueux était blanche. L’émanation de violence de la maison était palpable comme tu l’avais si bien ressenti. Tu entrais sans te préoccuper et tu avais bien raison, tu faisais ton boulot, au diable les courbettes inutiles d’autant que tu étais toi-même noble, tu n’avais pas à te soucier de ces broutilles. La petite tremblait dans tes bras mais ton étreinte la réconfortait un peu, elle osait se blottir contre toi parce qu’elle ne savait pas ce qui l’attendais dans cette maison. L’emmener avec toi était sage, nul ne sait ce qui aurait pu lui arriver dehors. De plus près tu pouvais voir que les hostilités avaient déjà du commencer, quelques meubles endommagés parsemaient le couloir, la situation était très tendue.

Deux hommes te barrèrent la route, dévisageant la petite Jinmen par la même occasion, ils consentirent à te laisser passer lorsque tu les fixais en annonçant ton statut de Templier. T’avaient ils laissé passé parce que tu étais templier ou tout simplement parce qu’ils avaient compris que tu n’avais pas apprécié la manière dont ils avaient gratifié la petite ? Peu importe, tu étais arrivé devant une porte en bois épais, très épais. C’était le bureau et également le quartier général du premier camp, tu étais accueilli avec toute l’hypocrisie du monde, il était évident que chacun voyaient en toi un potentiel allié à convertir, tous sauf un, celui qui t’adressait la parole, le file héritier de la famille.
Il te tenait un discours élogieux que tu percevais comme du mensonge également mais tu distinguais quelque chose dans sa façon d’être, il semblait peu confiant, en proie au doute. Il ne t’apprenait ainsi rien de plus que ce que le père de la gamine t’avait déjà raconté. Cependant il t’invitait à venir à part, plus en privé, t’indiquant que tu pouvais laisser la gamine sur le siège juste à côté, elle ne risquerait rien ici. Mais elle ne l’entendait pas de cette oreille, la gosse ne voulait pas laisser son Onii-chan Mais elle comprenait que c’était vraiment important aussi elle ne finissait pas accepter de t’attendre derrière la porte du bureau personnel. Le fils n’était pas un mauvais gars, tu le sentais et il trouvait même la mioche attendrissante, à vrai dire il avait l’air d’aimer les enfants, un peu comme un grand frère à sa façon après tout.

Une fois plus en privé, il prend alors un air plus grave, comme s’il voulait te révéler quelque chose d’important.

« - Mon père utilise un prétexte idiot pour éliminer ses rivaux, je ne veux pas hériter de ça, et je ne veux pas non plus que des innocents subissent à cause de ses ambitions. Il est vrai que les Sylkvus ont tenté de prendre quelques terres au nord de là, une révolte à éclaté et deux personnes sont mortes, beaucoup ont été blessées, je ne trouve pas ça normal… Ces terres sont dans ma famille depuis des générations, je ne sais pas pourquoi les Sylkvus se mettent tout à coup à nous le reprocher mais si vous pouviez apprendre la véritable raison de tout cela et empêcher qu’une guerre n’éclate, je vous aiderais du mieux que je le pourrais. »

Il ne te mentait pas, pas difficile de comprendre que son discours plus tôt n’était que pour faire plaisir au reste de l’auditoire, c’est ça, l’hypocrisie des nobles entre eux, même s’ils étaient de la même famille. Il se proposait gentiment de mettre à ta disposition tout ce qu’il te fallait, puisque la conversation était finie, la petite était invitée à entrer pour te rejoindre, il ne semblait pas faire confiance à ses proches, visiblement. Il ajoute simplement en accordant un sourire à l’enfant

« - Veillez bien sur elle, les villageois sont légèrement… Enfin vous l’avez surement déjà vu… »

Invité

Kieran détestait déjà l'endroit dans lequel il était rentré. Les gens étaient froids et surtout envers la petite dans ses bras. Peu importait leur sentiment de toute façon il n'était pas là pour se faire des amis. Il était là pour mettre fin à cette querelle stupide avant qu'elle ne se termine en guerre. Et vu ce qu'il avait devant les yeux, il doutait que tout ne se fasse qu'en douceur et aussi que la tâche allait être longue et harassante. Une fois dans la maison, il fut encore une fois victime du regard de ses gens sur la petite, cela l'agaçait prodigieusement. Les enfants étaient par nature gentil et sans problème, eux agissaient comme des crétin. Cependant il n'eut pas le temps de laisser parler sa colère qu'on le laissait passer. Était-ce parce qu'il était templier ou simplement parce qu'il avait eut un regard de tueur envers les deux autres qui avaient dévisagé la petite. Il n'en savait fichtre rien mais plus le temps passait et plus il se disait qu'en vérité, la guerre était ce que tout le monde voulait et il sentait parfaitement l'urgence de la situation.

Il entra dans la pièce qu'on lui présentait et se retrouva dans un magnifique bureau. Il reconnaissait bien là la touche des riches. Ses parents n'étaient pas aussi ostentatoire. Leur richesse, il aimait en faire profité des gens en leur proposant un travail. Au contraire d'autre riche. En cela, il se reconnaissait en ses parents, mais pour le moment s'était le seul point. Il sortit de ses pensées et écouta donc le discourt qu'on lui balançait. Ce discourt était on ne peut plus banal, de plus cela ne lui apprenait rien du tout. Il secoua doucement la tête et finalement le fils héritier du propriétaire l'invita à venir à l'écart, l'obligeant à laisser la petite, chose que répugnait Kieran vu l'ambiance. D'ailleurs la petite n'avait pas plus envie que cela. Pourtant il savait tout les deux qu'il n'avait pas le choix, il la posa donc près du fauteuil et s'accroupit.

« Ne t'en fais pas, je ne serais pas long. Reste ici et si jamais les gens te veulent du mal, je viendrais vite promis. »

Il serra la petite dans ses bras et suivit le jeune homme. Il écouta ce que celui ci avait à dire et fut d'ailleurs agréablement surpris. Le fils ne partageait pas les idéaux du père. Kieran eut du mal a le croire au départ, cependant son esprit lui disait que le jeune homme était sincère. Bien, au moins une personne qui ne souhaite pas cette guerre c'est déjà ça. Lorsqu'il eut terminé, il appela la petite qui vint très vite vers lui. Elle n'était pas rassuré et avait même peur, et il y avait de quoi. Des vautours s'était l'impression que Kieran avait de ces nobles prêt à tout pour avoir ce qu'il voulait.

« Je vous remercie pour votre et je vais allait parler aux Sylkvus. De toute façon ma mission est d'empêcher un bain de sang et c'est ce que je ferais par n'importe quel moyen. Essayer juste de récupérer le maximum d'information que vous pouvez concernant les nobles qui étaient avec vous s'il vous plait. Certains se réjouissent bien trop de cette possible guerre. »

Il s'était retourner et était prêt à repartir. Il ne s'était pas montré aimable, mais pour une fois pas brusque non plus. Il avait prit les informations et avait parlementer, mais s'était réellement crevant. Il se retourna finalement lorsqu'il entendit la dernière phrase.

« Ne vous en faite pas, si je dois choisir entre elle et un villageois, mon choix serait rapidement effectuer. En ma présence personne ne lui fera du mal. »

Et il le pensait. Personne ne sera autoriser à lui faire de mal sous peine de subir son humeur. S'il n'aimait pas tuer, il n'en était pas moins un combattant excellent dans l'art du combat rapproché. Un assassin templier et cela personne ne le savait ici.

« Bien ma belle, une fois sortit de la maison je te poserais. Tu pourras me montrer l'autre maison que je puisse leur parler. Et ne t'en fais pas quoi qu'il arrive je te protégerais. »

Et pour ponctuer ce serment, il fit un baiser sur le front de la petite. Quoi qu'il arrive, il la ramènerait saine et sauve chez ses parents adoptifs.

La gamine te conduisait chez les rouges, les Sylkvus et ils ne portaient pas non plus cette appellation pour rien. Plus virulents que leurs opposés Redorans, ils étaient moins riche, la maison était belle mais bien moins chic. La jalousie devait être la part la plus importante de l’affaire. Tu étais maintenant très mal accueilli par ces derniers qui t’avaient vu te rendre chez leurs adversaires. La gamine était d’autant plus mal vue qu’ils devaient être encore pires que les villageois. Elle avait très peur d’eux, bien plus que des blancs, pourquoi ? Elle ne semblait pas disposée à en parler encore. Tout le monde avait ses petits secrets et les enfants étaient probablement les moins disposés à les confier facilement. Les gardes ne voulaient pas te laisser entrer sans que tu déclines ton identité, classique. Une fois ton statut de templier affriché, ils acceptaient de te laisser passer mais pas la gamine et avec grande méchanceté envers elle d’ailleurs. Bien qu’ils ne lèvent pas la main sur elle, les petits jurons qu’ils lâchaient à son encontre étaient passablement désagréables et déplacés.

« - Il suffit ! » Hurla une voix au travers de la porte derrière les gardes.

La porte s’ouvrit avec fracas, une femme d’environ vingt cinq ans se dressait, l’air furieux derrière les deux gardes armés de leurs fauchards. Ils blêmirent aussitôt, elle semblait les écraser de toute sa magnificence, inutile d’être un savant pour comprendre qu’elle était une dame importante. Elle sermonna vigoureusement les deux gardes qui ne répondirent que très brièvement un « Pardonnez nous ma Dame. » puis elle les congédia aussi sec après les avoir obligés à présenter contre leur gré des excuses à l’enfant. Son comportement sortait complètement du décor, pour une raison évidente, elle semblait être complètement démarquée du reste du monde qui l’entourait. En face de toi se tenait la jeune sœur du chef de famille. Elle vous intimait à entrer, tous les deux, accordant un sourire à l’enfant pour la réconforter. Cela n’eut pas l’effet escompter, la gamine était vigoureusement agrippée à ton bras et semblait ne plus vouloir te lâcher aussi longtemps que vous seriez dans le secteur. Vous conduisant dans le salon, tu assistais à nouveau à un long discours barbant et faux de la part du chef de la famille, un jeune homme fort séduisant et bien trop belliqueux à ton goût. La petite fille fut de nouveau la cible de regards, comme si elle souillait la maisonnée de sa simple présence et un petit peu plus à chaque respiration de sa part. La jeune sœur Sylkvus entamait un nouveau sermon pour remettre ses invités en place, elle semblait se dresser bien plus vigoureusement contre sa propre famille que ne le faisait l’héritier Redorans. Peut être devrait-il en prendre de la graine. En fait il devait surtout être plus diplomate que la jeune femme, sa franchise ne plaisait visiblement pas à son frère mais il ne pouvait rien lui dire, elle était son sang après tout.

Il te parlait rapidement du conflit, t’apprenant quelque chose de plus que tu ignorais, leur père avait été retrouvé mort sur les terres contestées, vraisemblablement assassiné et le tout maquillé en un simple accident. Il te décrivait plus précisément le terrain, une petite plaine avec un flanc de montagne et une large mine à son pied. Le déclic était instantané, ils se battaient alors pour des pierres précieuses ou quelque chose qui s’en approchait. L’appât du gain était en train de mettre tout le village à feu et à sang, tu allais devoir chercher un moyen de départager tout le monde. L’ambiance était palpable ici aussi, ils en voulaient énormément à la famille opposée mais pourquoi ? Etaient-ils les auteurs de ce crime ? Tout d’abord il te fallait des preuves, des faits. Tu n’avais pas pensé à demander le titre de propriété du terrain contesté au fils Redorans, puisqu’ils semblaient être les plus friqués des deux familles, ils avaient sans doute eu les moyens de faire ratifier leurs possessions sur papier officiels, histoire de ne jamais avoir de problèmes. Le problème était que le chef des Sylkvus lui, te tendait ce même papier affirmant que son arrière grand père en était le légitime propriétaire. C’était assez problématique maintenant.

La gamine observait alors le nom sur le document, pointant du doigt un détail épineux qui faisait remonter aussi sec le niveau d’hostilité de la pièce. Elle venait de mettre le doigt sur quelque chose, au sens propre puisqu’elle venait de t’indiquer la date du document, ratifié en hiver 148. N’y prêtant pas tout de suite attention, tu gravais cette information dans ta mémoire avant de tourner les talons, en quêtes de nouvelles informations. Tu avais déjà pas mal de choses à éclaircir avant de conclure ta mission -presque- diplomatique. A peine ressortais-tu de la demeure que tu sentais au loin caché dans les buissons, un esprit qui se voulait attirant. D’une manière ou d’une autre c’était peut être une façon bien singulière d’interpeller ton attention mais au point où tu en étais, ce n’était plus vraiment surprenant.

T’approchant de la personne qui semblait maintenant t’attendre, tu étais pour le moins surpris de retomber sur la sœur du chef de famille que tu venais juste de laisser en plan. Elle semblait disposée à te parler de quelque chose d’important elle aussi, peut être une information capitale pour la suite des évènements, tu pouvais lui poser des questions, alors choisis les avec soin.

Invité

La maison des Sylkvus n'était réellement pas aimable. Kieran ne comprenait d'ailleurs pas leur comportement, surtout envers la petite qui l'accompagnait. Il commençait d'ailleurs à lui échauffer les oreilles d'une manière peu commune, lui qui étai si calme. Il sentait bien aussi que la petite avait bien plus peur des rouges que des blancs. Étrange, mais pour le moment de toute façon tout était étrange par ici. Il déclina donc son identité comme lorsqu'on lui demandait le plus souvent. Être templier avait l'avantage de ne pas avoir trop de problème pour rentrer chez les gens, cependant il ne voulait pas accepter la petite. Quoi qu'il arrive, Kieran ne la laisserait sûrement pas dehors, pas alors qu'ils osaient l'insulter ouvertement devant lui. Il allait répondre aux gardes d'une façon venimeuse lorsque la porte s'ouvrit avec fracas et qu'une voix tonna sur eux.

Le templier releva la tête pour remarquer une jeune femme d'environs vingt cinq ans. D'après sa façon d'être et de ce comporter, l'elfe se dit qu'elle devait être la fille du chef de famille ou sa sœur. En tout cas elle était de la famille et autrement respecté. Elle avait en plus de cela du caractère à revendre, c'était évident. Alors qu'elle invité Kieran et la petite à entrée, adressant un sourire à la gamine, celle ci raffermit sa prise sur le bras de Kieran qui s'accroupit et la prit dans ses bras. Il la serra doucement contre lui. Il ne comprenait pas pourquoi elle avait tant peur, elle n'avait pas hésité à le laisser aller seul dans l'autre pièce chez les autres, mais ici, elle ne le ferait pas et lui non plus d'ailleurs. Il ne la laisserait pour rien au monde dans cette maison de timbré.

Alors qu'il assistait une fois de plus à ce discourt réellement barbant. A croire que les deux familles avaient au moins trouver un accord sur le faite de servir le même discours insipide et sans saveur. Tout les regard se portait sur la petite. Pourquoi était-il si hostile envers cette enfant. Ce n'était qu'un gosse, ils en avaient peur ou s'était seulement parce ses parents avaient décidé de ne pas les rejoindre ? Le templier n'en savait rien, mais il commençait sérieusement à perdre patience là. Cette situation était non seulement absurde, mais elle était grotesque en plus. La suite du discours se trouva néanmoins bien plus intéressante ne serait-ce que par les informations que cela lui procurait. Un mort sur les terres de l'autre côté. Mais si celle ci appartenait déjà à la famille qu'est ce que le père faisait là bas ? Il l'a mit de côté pour regarder le document qu'on lui tendait. Il regarda le document et il sentit la tension monter d'un cran dans la pièce lorsque la petite pointa et toucha de son doigt le papier qui avait été ratifié en hiver 148. une information intéressante que le templier garda dans le fond de sa tête. Il n'avait demandé celui de la famille blanche, cependant le fils avait dit qu'il restait à sa disposition qu'a cela ne tienne.

Il sortit de la maison après lancer un regard tueur à tout ces types tellement imbus de leur personne qu'il en arrivait même à détester une gamine qu'il ne connaissait même pas. A peine sortit de la maison, un esprit interpella en quelque sorte le sien. Il s'avança dans la direction de l'esprit et se retrouva nez à nez avec la jeune sœur du fils de famille. Tiens donc que faisait-elle ici et pourquoi l'avoir interpeller de la sorte alors qu'il venait de quitter la pièce limite en jetant une malédiction sur l'assistance. Il s'approcha néanmoins, la petite toujours dans ses bras. Il la protégeait en la serrant doucement contre lui et entama directement les choses.

« Si vous aviez quelque chose à me dire, pourquoi ne pas me l'avoir dit chez vous. D'après ce que j'ai pu voir vous avez largement assez de tempérament pour vous faire entendre voir peut être pour prendre la place de votre frère. »

L'elfe regarda la jeune femme. Il ne comprenait vraiment pas le comportement de ces riches. Ses parents étaient bien plus riche qu'eux, mais il ne se comportait pas de façon aussi débile.

« J'ai une ou deux questions à vous posez. Avant toute chose, dite moi ce que vous savez sur la mort de votre père. Ensuite, j'aimerais parler de ce document attestant que le terrain vous appartient. Et en dernier lieu j'aimerais que vous me meniez sur le dit terrain s'il vous plait. »

Il regarda la jeune fille. Il n'était pas du genre à choisir parfaitement ses questions, il voulait juste des précisions et tant pis si les questions qu'il posait n'était pas celle dont il aurait du faire part.

Tu étais dur avec elle, ta première réplique ne lui plaisait pas, très visiblement. Cependant tu avais vu juste, elle aurait très bien pu reprendre les rênes à la place de son frère, la question et la raison ne te seraient cependant pas encore dévoilés maintenant. Elle te regardait avec une certaine tristesse, comme si quelque chose de terrible venait de s’abattre sur elle.

« - Il y a certaines choses qui ne peuvent être dites au sein de ma maison, c’est pour cela que je suis venu vers vous ici et pas avant. Je tiens d’abord à m’excuser pour le comportement abject de mes semblables envers cette enfant, je ne peut tolérer leurs idéologie raciste mais malheureusement ce n’est pas moi mais mon frère qui a hérité de notre famille, je n’ai hélas aucun moyen de remédier à tout cela et j’aime trop mon frère pour lui souhaiter la mort, malgré ses défauts. »

Elle se penche alors vers la petite et lui prend délicatement la main, pour la rassurer et lui faire comprendre qu’elle n’était pas son ennemie, pour une raison étrange, la gamine semblait comprendre sans même que l’elfe ne lui adresse la parole. Elles échangèrent un petit sourire avant que la dame ne reprenne sa conversation.

« - je dois vous parler de plusieurs choses importantes, plus nous serons éloignés et mieux cela sera, marchons un moment, voulez-vous ? »

Ce n’était bien sur pas une question, elle s’attendait à ce que tu la suives, consciente qu’elle avait la réponse à tes questions. A rythme léger, vous marchiez en vous éloignant de la demeure Sylkvus.

« - Mon père est… était un homme respecté et apprécié de tous, les Redorans n’avaient aucune raison de lui vouloir du mal, même s’ils n’étaient pas parfaitement d’accord sur ce fameux titre de propriété. La situation n’était alors pas si tendue, il s’est rendu sur les lieux avec le père et chef de la famille Redorans, ensemble ils allaient convenir à une entente sur le terrain, projetant de faire profiter des ressources de cette terre pour le bien du village. Malheureusement, quelque chose est arrivé. Selon les dires du patriarche, quelque chose les à heurté de dos, leur faisant perdre conscience. Il s’est alors réveillé quelques heures plus tard, blessé au dos, mais pas très gravement. Mon père était alors là, mort car son grand âge l’avait fragilisé avec le temps. Lorsqu’il eut fini de s’expliquer, la colère était déjà montée au sein du village, mon frère l’accusait de l’avoir assassiné pour faire main basse sur la terre et de leur côté, les villageois partisans des Redorans s’étaient imaginé une scène ou mon père avait tenté de faire de même, parvenant à peine à le blesser qu’il avait péri par la légitime défense. Comme vous vous en doutez, je ne crois pas le moins du monde à cela. Je pense que quelqu’un d’autre à tout manigancé, quelqu’un à qui la mort de mon père pourrait profiter…

- Hmmm hmmm, frère pas responsable de tout ! »

La réplique de la gamine était transcendante, coupant tout le monde dans son élan. Interloquée, la jeune femme la regardait, comme paralysée par ce que la gamine venait de dire. Innocemment l’enfant venait de faire état d’un fait dont elle semblait convaincue. La jeune femme se mis alors à la hauteur de l’enfant pour lui demander gentiment.

« - Pourquoi dis-tu cela mon enfant ?
- Parce que je l’ai senti, votre frère est innocent, il aimait beaucoup votre papa tout comme il vous aime plus que tout, je le sais parce que je l’ai senti ! »

Coup de théâtre dirait-on, tu te retrouvais alors avec la guide la plus improbable, la plus jeune et aussi sensible à l’esprit que n’importe quel templier. En l’écoutant, tu venais de comprendre ses actions depuis le début, pourquoi elle était moins stressée à l’idée d’aller dans la demeure Redorans que chez les Sylkvus ou elle était restée tétanisée. Pourquoi elle semblait si lucide à son jeune âge, pourquoi elle t’avait approché sans même se méfier de toi. Depuis qu’elle t’avais vu, la gamine avait eu ce genre d’intuition que toi seul pouvait connaitre, l’intuition liée à l’Esprit. Si la gamine était capable de lire ou ressentir l’esprit des autres, ceci expliquait beaucoup de choses, pourquoi elle te faisait entièrement confiance et se sentait si bien avec toi -en plus de tes efforts de sociabilité- et pourquoi elle ne craignait pas la jeune femme comme elle avait craint les deux gardes de l’entrée. La conversation s’était figée un instant et après que la jeune femme t’ais regardé, elle décidait de reprendre la conversation, tu aurais surement beaucoup de choses à dire aux parents adoptifs de la gosse d’ici la fin !

« - Quelqu’un tente de nuire à l’équilibre de ce village. Le document de propriété que nous possédons est authentique, tout comme celui des Redorans. Jadis, nos familles n’étaient qu’une seule et même famille. Il y a de cela plusieurs décennies, après un mariage, il y a eu un changement de nom et la famille Sylkvus devenait alors une maison noble à part entière. De son côté quelques années plus tard, la deuxième fille se mariait au noble Redorans et la lignée primaire s’est éteinte, scindée par le temps entre deux familles différentes. Cela remonte à très loin et c’est un passé qu’il est compliqué d’approcher pour beaucoup, je vous déconseillerai d’en parler ouvertement devant le patriarche Redorans.
Le terrain est donc commun à nos deux familles mais les droits d’héritages ayant été fait de manière hasardeuse, il y avait des revendications des deux côtés mais, légalement, nous sommes sur un terrain égalitaire pour les droits. »

Vous continuez à marcher doucement jusqu'à arriver à la demeure Redorans, tu ne comprends alors pas pourquoi elle t’a conduit là et pas là ou tu lui avais demandé mais avant même que tu ne lui demandes, elle répond à ton interrogation.

« - Je ne peux m’approcher de la demeure sans risquer d’être blessée ou pire, mais vous, vous pouvez, j’aimerais que vous préveniez le fils héritier que je suis là et il serait judicieux qu’il nous accompagne jusqu’au lieu de l’accident. Je sais qu’il ne partage pas vraiment les idées de son père lui non plus, cela se voyait sur son visage lorsque la dispute à explosé lors de la mort de mon père. J’aimerai beaucoup mettre un terme à ce conflit stupide moi aussi et je pense qu’il est le seul qui soit encore apte à m’écouter sans tenter de m’égorger. »

Le timbre de sa voix était différent, elle était visiblement très sérieuse et déterminée à t’aider elle aussi. Parfait ! Tu avais donc deux jeunes nobles issus des familles en conflit qui souhaitaient la paix au moins tout autant que toi, une gamine sensible parfaitement adorable et une foulée de sentiments tels que l’espoir et la joie qui s’échappait des deux demoiselles à tes côtés. Tu allais devoir prendre les choses dans l’ordre, premièrement, aller chercher le jeune héritier chez lui et le convaincre de venir avec toi, ensuite il vous fallait encore inspecter le lieu contesté et seulement à la fin, lorsque que tu aurais fini ta lourde tâche, aller expliquer aux parents adoptifs de la petite qu’ils ont accueilli au sein de leur famille une gamine avec une destinée prodigieuse.

[Je te laisse décrire comment tu arrives à convaincre le fils et à le ramener puis avancer jusqu'a la clairière à l'endroit ou tout est arrivé]

Invité

Étrange.
Ce mot était celui qui ressemblait le plus à la situation actuelle. Il ne comprenait pas tout, mais se doutait que tout aurait bientôt une raison d'être. Il suivit alors la jeune fille lorsque celle ci démarra et tourna son visage vers la petite pour lui sourire et lui frictionner doucement les cheveux. Les informations qu'elle lui servait étaient très intéressante et Kieran les absorbait comme il le faisait avec les coups. Il les casa dans un coin de sa tête et les analysa tranquillement sur le long du chemin. Beaucoup de chose s'éclairaient en vérité et la situation était belle et bien compliqué, mais si jamais il arrivait à trouver qui faisait en sorte de monter les deux familles l'une contre l'autre, ce serait plus simple de tout géré et de tout arrangé surtout Kieran pensa de suite au frère de la jeune fille, mais la petite dit soudain une phrase qui l'interloqua.

Tous les deux la regardèrent et la jeune fille s'approcha d'elle pour lui demander ce qu'elle entendait par là. Elle sourit et répondit sans soucis. La réponse impressionna Kieran. Comment était-ce possible ? Même lui n'avait pas ressentit ça aussitôt. Il avait neuf ans quand les premiers signe s'était manifestait, mais c'était l'année de ses dix ans qu'il avait comprit qu'il s'agissait de l'esprit. Il regarda la petite d'un air étrange, elle même souriait tranquillement, s'était ses parents qui allaient être un peu perdu, mais ainsi, elle avait un avenir particulier et radieux devant elle, une destinée qui ferait d'elle quelqu'un de particulier et de très compétent. Il ne dit rien pour le moment, se contentant de lui sourire. Ça expliquait tout de même beaucoup de chose, surtout le faite qu'elle n'avait pas du tout eu peur de lui lorsqu'elle était arrivé mais aussi le faite qu'elle était beaucoup plus tendu lorsqu'ils étaient entrés dans la maison des Skylkvus.

Il écouta alors la suite de ce que la jeune femme avait à dire. Deux famille qui n'en faisait qu'une enfaite. Une famille séparé et des problèmes de séparation des biens lorsque les deux familles s'étaient formé. Voilà bien un problème épineux. Si chacun possédait le terrain, le deal serait bien plus compliqué. Il soupira, une mission de la sorte était bien plus à un réel diplomate, mais il était content qu'on lui ai confier, il avait au moins pu faire la connaissance d'une vrai petite merveille. Il releva la tête lorsqu'il remarqua qu'ils étaient arrivé devant la maison des Redorans. Kieran haussa les sourcils en regardant la jeune femme et lorsqu'elle avança ses arguments, il ne contesta pas. Elle avait raison, il devait absolument récupérer le fils et mettre tout cela au clair, cependant, il préférait ne pas emmener la petite et comme elle semblait être en confiance avec la jeune femme, il s'accroupit et la posa et lui parla par télépathie.

**Petite cachottière va. Il esquissa un sourire. Je te laisse en compagnie de la dame, je reviens vite c'est promis. Si jamais y'a un problème, je reviens très vite quitte à passer par la fenêtre. Si tu vois qu'on te veux du mal, tu te cache d'accord.**

La petite acquisca tranquillement et il se releva, s'adressant cette fois ci à la jeune femme.

« Je vous la laisse, veillez à ce qu'il ne lui arrive rien, sinon je vous en tiendrez pour l'entière responsable. »

Le templier se dirigea donc vers la maison ou on le laissa entrer sans soucis. Il demanda à voir le fils et obtient rapidement ce qu'il demandait. Ici il croyait encore qu'ils allaient pouvoir le convertir à leur ''cause'', mais ce n'était réellement pas le cas. Il allait mettre fin à cette stupide gueguerre et surtout mettre les points sur les i à celui qui cherchait à monter les deux familles l'une contre l'autre.

« Je suis venu vous voir parce que vous m'avez dit que vous me donneriez tout ce dont j'avais besoin, je ne me trompe pas ? »

Le fils hocha la tête, l'elfe sentait sa peur, mais sur ce coup ci, il n'avait pas le choix.

« Bien, alors c'est de vous dont j'ai besoin. J'ai besoin que vous veniez avec moi là ou tout à commencé. La fille des Skylkvus est dehors et nous attends. A vous deux, vous allez pouvoir en terminé avec cette guerre alors suivez moi. »

Il semblait encore plus réticent qu'avant, mais il avait donné sa parole, il le savait, il décida de lui dire une partie des informations que la fille lui avait dite.

« Vous êtes à l'origine une seule et même famille qui à été divisé avec le temps. Chacun de vous pense posséder ce terrain et c'est vrai, cependant vous n'êtes pas d'accord sur la manière de l'utiliser et c'est de la dont vient le problème. Là bas, il pense que vous avez tuer leur père, mais la fille pense qu'il s'agit d'un coup monté et que le père de la fille à été un bon prétexte. Il suffit d'aller voir là ou tout à commencer, d'analyser les preuves qu'on peut trouver et de savoir à qui profiterait le plus le crime et pour cela j'ai besoin de vous. Alors vous venez avec moi s'il vous plaît. »

Le templier était prêt à le sortir de force de la maison, mais il n'eut pas besoin de le faire. Le fils sortit avec lui et le suivit jusqu'à l'endroit ou si situait la jeune femme et le petite. Celle ci vint vers lui et il la reprit dans ses bras, c'était devenu habituel et ça allait terriblement lui manquer. Cependant pour le moment, il avait encore la joie de pouvoir la tenir dans ses bras, aussi ne s'en privait-il pas. La petite troupe partit donc pour le champs de la discorde et une fois arrivé, Kieran posa son regard sur l'étendu devant lui. La tâche allait s'avérer ardue, mais il n'avait pas peur, après tout s'était de son devoir de régler ce genre de mission et si cela pouvait éviter une guerre et un massacre alors ça n'en étai que mieux.

Une fois sur place, la fille t’indiquait l’endroit ou le corps de son père avait été retrouvé, tandis que le fils héritier t’expliquait qu’un peu plus loin, la révolte qui avait causé les deux morts et tous les blessés était partie de rien, tu t’attelais tout d’abord à examiner le lieu de l’accident. L’assassinat avait été ton crédo pendant ton enfance tourmentée et tu reconnaissais bien tristement les méthodes bien maladroites d’un amateur dans tout cela. Avec tout ce temps passé, il n’y avait plus de sang ou même de matériel qui aurait pu être oublié. C’est du moins l’impression que tout cela donnait, les apparences étaient trompeuses et c’était encore une fois la gamine qui te le faisait comprendre lorsqu’elle te demandait pour descendre et sentit une virulente piqûre à son petit pied. Ce sur quoi elle avait pu marcher était une découverte choc, un petit bout de bois fracturé provenant d’une arme contondante visiblement. Un gourdin ou un maillet, peu importe, c’était un indice surtout si tu te remémorais le récit de la fille Sylkvus. Le fils héritier ne contredisais pas la version du récit, il était présent le jour des explications et semblait au courant de tout ça.

Mais ce fragment d’arme ne vous parlait pas plus que ça, si ce n’est que pour en extraire un fragment de cette taille, il fallait frapper vraiment très fort pour en abîmer son arme. Tu gardais précieusement l’indice trouvé par hasard et allait voir à l’endroit ou l’affrontement avait eu lieu, seulement rien. Machinalement le fils se remémorait à voix haute ce qu’on lui avait raconté.

« - On m’a dit que l’affrontement avait un lien entre deux petites familles paysannes, respectivement partisanes de nos famille respectives, le bruit court que l’un des fermier à alors empoigné sa fourche et sauvagement planté l’un du camp adverse.
- Lorsque j’en ai entendu parler, on racontait aussi que c’était suite à un juron proféré par a première victime, mais je doute que tout cela se tienne à si peu de choses. »

Le fils et la fille semblaient d’accord sur la thèse suivante : Quelqu’un d’extérieur à tout ça avait déclenché tout ça. Seulement il t’avait parlé de deux morts, qui pouvait donc être la deuxième victime ? La gamine regardait consécutivement les deux nobles qui se tenaient l’un a côté de l’autre, en train d’observer l’endroit ou tout semblait s’être déroulé. L’un comme l’autre était suspicieux, ils laissaient clairement comprendre qu’ils ne croyaient en rien cette version des faits, c’était trop cliché et trop peu probable. Ils vivaient en paix depuis des années, alors pourquoi maintenant ?

« - Et si… Je veux dire, et si quelqu’un s’était mêlé à la foule paysanne et avait fait en sorte que tout dégénère ?
- Oui, mais qui ? Parmi les blessés et ceux qui en sont revenu indemne, il n’y avait personne capable de nous expliquer précisément comment tout avait débuté. Mon frère refusera catégoriquement de vous croire sur parole, il est bien trop têtu pour cela.
- Et de notre côté nous n’avons pas plus d’informations sur toute cette histoire, nous avançons dans le flou. »

Tu sentais subitement quelque chose ou quelqu’un tirer sur ton t-shirt, doucement, il s’agissait de la gamine qui t’appelait silencieusement, à peine tu avais tourné ton regard vers elle qu’elle te montrait avec ses petits doigts le chiffre trois. Effectivement, c’était quelque chose à laquelle tu avais pensé, qu’un troisième parti semblait vouloir semer la discorde, mais pourquoi et comment ? Le pourquoi était peut être plus évident que le comment. Mais la question qui te taraudait l’esprit maintenant, c’était « Qui ? »
La gamine t’attrapais la main pour te tirer un peu plus loin, elle avait vu quelque chose peut être ? Tes yeux étaient bien plus précis que les siens encore trop jeune mais tu avais tellement été absorbé par tout ça que tu n’avais pas prêté attention au paysage. En passant près des deux héritiers, elle attirait également leur attention vers le puis de mine abandonné au pied de la montagne. Après tout, n’était-ce pas la cause de toute cette histoire à la base ? Les richesses de cette terre ? Tu n’avais pas le temps d’y penser, une vingtaine non, une quarantaine d’esprit venaient de se faire sentir à votre gauche et votre droite. La gamine semblait paniquer, se collant à toi par réflexe défensif.

Les esprits que tu sentais, tu les avais déjà ressentis et cela ne présageait rien de bon car à ta gauche se trouvait un petit groupe de la famille Sylkvus et en face d’eux il y avait des Redorans. Pourquoi se rassembler avec ce parfait timing ? Le père Redorans et le frère Sylkvus étaient au commande de leur mini-armée respective, tout semblait t’échapper mais tu étais là pour éviter le carnage, tu allais devoir agir. Quoi que tu n’eus pas le temps, la fille et le fils passaient à tes côtés pour se dresser au milieu des deux factions, avec un air de défi, posés dos à dos. Une situation bien causasse il fallait l’avouer et il semblerait que leur détermination avait littéralement figé les deux camps, machinalement le père Redorans s’approchait de son fils, lui demandant ce qu’il faisait. Le frère faisait de même avec sa sœur et tout deux répondirent d’une même voix en simultané.

« - Cessez cette folie ! »

De ton côté il fallait que tu réagisses et vite, il était trop peu hasardeux que les deux groupes se soient retrouvés ici par hasard et personne ne t’avais suivi, tu en étais certain. Tu commençais alors à te demander comment ils l’avaient su, qui avait pu les prévenir que vous étiez ici et surtout dans quel but ? L’intervention de tes deux compagnons avait figé la scène un instant mais pas plus, tu allais devoir t’imposer, t’exposer à toute la foule et prendre la parole. Tu avais dit il y a quelques jours a Cyriel que n’avais pas peur des gens, mais avais-tu peur de te sentir au centre de l’attention ?

Invité

Le regard du templier allait dans tous les endroits ou il était capable de voir quelque chose, cependant il avait beau regarder partout, le temps semblait avoir effacer toutes le traces du possible meurtre. Il secoua la tête lorsque la petite demanda à descendre et posa son pied que quelque chose de piquant. Kieran récupéra l'objet et se retrouva avec un morceau de bois. Le coup avait du être violent pour déloger un morceau de bois tel que celui ci. Il fit un sourire à la petite et écouta ce que la fille et le fils avait à dire. La cause de cette immense bazar était au moins connu. Quelqu'un d'extérieur s'évertuait à monter les deux familles les unes contre les autres. Pourquoi un détail était étrange dans leur parole. Ils avaient parlé de deux morts, qui étaient donc la seconde victime ? Il laissa la question en suspend pour écouter ce qu'avait à dire les deux jeunes gens.

Effectivement, quelqu'un s'acharnait sur les deux familles pour procédé à une belle petite guerre ranger, le tout était de savoir à qui profitait le crime. Il était concentré sur les informations qu'il avait recueillit lorsqu'il sentit quelqu'un tirer sur sa manche, ça ne pouvait qu'être la petite fille. Il baissa les yeux vers elle et elle le indiqua le chiffre trois. Oui, elle avait raison et alors la même question revint, à qui pouvait profité le crime et surtout la guerre entre les deux familles. Il n'avait pas le temps d'y pensé que la petite lui prit la main et l'emmena vers le puits, l'objet de la discorde c'était certains. Alors qu'il était près à aller voir ce puits, il sentit une quarantaine d'esprit arriver. La petite commença alors à s'affoler et il la sentit le tenir plus fort qu'avant. Il la prit une nouvelle fois dans ses bras et se retourna.

Inutile de voir des visages pour comprendre ce qu'il se passait. Les deux familles s'étaient réunis pratiquement au même moment ou à eux trois ils allaient pouvoir résoudre ce mystère. Pourquoi s'étaient-ils réunis ici ? Et surtout comment avaient-ils su ? Le timing était bien trop parfait pour que ce soit un hasard. Qui leur avait dit de venir ici. Kieran commençait à être passablement énervé par cette situation, mais il allait devoir agir. Pourtant avant qu'il ne puisse bouger, ce fut le fils Redorans et la fille Sylkvus qui s'interposèrent et arrête un tant soit peu les armés. L'elfe était un moment tétanisé. Il n'avait pas peu des gens, loin de là et il savait qu'il allait devoir agir, la situation ne resterait pas comme ça pendant longtemps pourtant ses pieds ne pouvaient pas bouger.

Parler à certaine personne était un fait, mais devoir convaincre une quarantaine de personne était quelque chose d'autre. Et s'il n'arrivait qu'a attisé leur haine, il n'était pas doué pour s'adresser aux autres, tout le monde au temple avait pu le constater. Il était un combattant, un guerrier, pas un diplomate. Il baissa un instant la tête et croisa le regard et surtout le sourire de la petite. Pour sa tranquillité à elle, il devait agir, pour que tout redevienne normal, il n'avait plus le choix. Il était temps de laisser dérrière lui ce passé d'assassin et même si ce n'était pas encore pour aujourd'hui, faire quelque chose pour ces deux familles sans combat serait un point positif vers une possible guérison et une évolution de son rôle de templier. Il sourit alors à la gamine et s'avança là ou était les deux jeunes gens. Il confia la petite à la fille, s'il devait se battre avec quelqu'un au moins il aurait les mains libre.

« Maintenant ça suffit »

Sa voix tonna. Jamais il n'avait élevé la voix de la sorte. Ce n'était pas son genre, mais pour l'occasion, il n'avait pas le choix.

« Cette querelle est ridicule et vous ne remarquez même pas que chaque famille est manipuler pour attiser votre haine sur votre voisin. Vous êtes à l'origine une seule et même famille, pourquoi vous faire la guerre ? Pour une pseudo-richesse ? C'est complètement ridicule. Vous allez mettre la vie d'innocent en danger pour satisfaire votre ego. Ce terrain appartient aux deux familles, parce qu'il n'a pas été bien départagé par le passé, vous êtes propriétaire à cinquante pour cent. Pourquoi ne pas vous entendre ? »

Il attendit un moment que ce qu'il avait dit rentre dans les esprits. Il ne s'agissait là que d'une façon d'assouvir leur envie de pouvoir, de planter leur tente pour devenir plus fort.

« Si jamais vous vous entre-tuez là de suite qu'allez vous gagner à part l'extinction de vos lignées respective ? Regardez vos enfants et dites moi ce que vous en pensez ? Qui une fois que vous serez mort récupérera le pactole ? Qui vous à mit dans cet état ? Qui par le passé est venu colporter des ragots sur vos voisin ? Dite moi qui vous a dit de venir ici, qui vous à demander de vous déplacer dans un timing quasi parfait ? Ne trouvez vous pas la situation étrange ? »

Il s'arrêta une nouvelle fois. Il sentait que la fin était proche. Une personne manipulait les deux camps pour qu'il s’entre tue et ainsi récupéré ce qui leur appartenait.

« Il y a parmi vous quelqu'un qui ne pense qu'a ses intérêts, quelqu'un qui vous renseigne sur des pseudo-vérité. Quelqu'un qui vous manipule pour que votre mort lui serve. Dite moi qui vous renseigne et vous aurez votre coupable. Le coupable du meurtre du père Sylkvus, de la tentative d'assassinat du père Redorans. Aidez moi à arrêter ce gueguerre ridicule, aidez à arrêter le manipulateur pour que vous puissiez enfin retrouver votre vie, pour qu'enfin vous puissiez connaître la vérité. »

Il tourna sa tête vers les uns et vers les autres. Il ne savait si ce qu'il avait dit ferait l'affaire, mais il l'espérait parce que la vie de nombreux innocents en dépendait.

Ton petit discours avait fait son effet, tout le monde avait ton attention, tout le monde te regardait et bien d’entre eux devaient être en train de se demander de quoi tu te mêlais. Mais pendant que tu les occupais, le taux d’agressivité redescendait doucement. Le père Redorans s’approchait alors de toi, l’air dédaigneux avant de te lâcher sèchement :

« - Et qui êtes-vous pour vous permettre ce genre de discours, jeune homme ? »

L’espace d’un instant, tu pensais qu’il avait l’air mauvais mais en fait, il était naturellement quelqu’un de sec dans ses propos, tout comme tu étais brusque de temps à autre. Tu t’apprêtais à te présenter que son fils te coupais la parole, affirmant que tu étais là pour tirer cette affaire au clair en tant que templier. Avec le recul tu te disais que c’était préférable de garder secret ton nom de famille, il y avait assez de bazar avec ces deux familles nobles pour en rajouter une troisième qui en plus de ça devait cumuler huit fois la fortune des deux autres réunies. Cela pourrait être mal pris, perçu comme une tentative de ta part pour faire un coup bas. Même s’il n’en était rien, le père t’accordait alors un regard avant de déclarer.

« - Messieux, ce jeune templier est peut être le jeune homme le plus effronté que j’ai jamais vu, mais il a le courage de nous faire à tous ici présent et sa franchise est une qualité précieuse qui s’est perdue dans les parages avec le temps. »

Le discours du patriarche semblait calmer tout son bataillon dont certains s’accordaient des regards amusés et te gratifiaient d’un certain respect pour avoir osé ce que tu venais de faire. Du côté Sylkvus, pas un n’osait approcher, la jeune femme les tenaient en laisse du regard, elle avait un certain charisme qui rendaient les partisans de son frère aussi fidèle à ses ordres qu’au siens. Elle jetait un regard à son frère avant de lui lâcher sèchement.

« - Dis moi qui t’as informé que nous venions ici, c’est important et c’est peut être même un complice ou le responsable de la mort de notre père. »

De son côté le fils demandais la même chose à son père mais les Redorans affirmèrent avoir reçu une missive tirée d’une flèche au pas de leur porte. Le frère en revanche semblait se souvenir de quelque chose et lorsqu’il s’apprêta à parler, un sifflement strident lui arracha péniblement un grognement, la gorge perforée d’une flèche précise et meurtrière. Il s’effondra au sol au plus grand malheur de tous, ton premier réflexe fut bien sur de regarder la possible provenance de la flèche mais rien, et avec la quarantaine de personnes, le temps de repérer chaque esprit était trop long, cependant quelques secondes plus tard, tu entendais un bruissement de feuilles non loin et tu n’étais pas le seul à l’avoir entendu. Un individu venait de tomber d’un arbre, ou était descendu avec peu de discrétion, en plissant un peu les yeux tu parvenais à le distinguer. La sœur pleurait à ne plus savoir quoi faire mais interdisait toujours fermement à ses partisans de prendre les armes. De son côté le père Redorans était venu à ses côtés et ne pouvait que constater le décès du jeune héritier. L’armée blanche ne bougeait pas, tous étaient au moins aussi horrifiés par la scène que ceux d’en face, tu étais alors conscient qu’ils ne se battraient pas, tout le monde avait assisté à la scène et tout le monde savait que personne ici n’était responsable de cela. Dans un sanglot, la sœur t’adressa ces quelques mots.

« - Trouvez le monstre qui a fait ça, je vous en prie, trouvez le…
- Onii-chan, le méchant il s’en va ! »

La gamine avait suivi ton regard et suivait l’inconnu du regard, tu devais l’attraper, et lui soutirer des informations capitales. De loin tu arrivais à peine à distinguer la silhouette, ignorant s’il s’agissait d’un homme ou d’une femme mais tu pouvais nettement distinguer que cette personne titubait, a priori blessée par sa chute. Vu ton allure et la distance, le rattraper ne serait pas un problème, seulement voila, cette personne pouvait être dangereuse, il fallait que tu sois prudent.

[Tu es libre de décrire la façon dont tu rattrape l'inconnu qui te considère déjà de toute manière comme un ennemi, il s'agit d'une femme équipée d'une longue-vue et de deux dagues très bien dissimulées, tu n'es pas autorisé à la tuer. A toi de voir si tu souhaites la blesser pour la vaincre ou profiter de sa blessure au genou droit pour l'immobiliser. Selon la méthode que tu utiliseras, la réaction sera différente pour la suite.]

Invité

Le fils avait bien fait de prendre la parole, au moins, son père semblait un peu plus faire confiance à Kieran. Celui ci écouta alors ce que le père disait et il sentit la tension redescendre. Les arguments du templier avait réussit à faire mouche, et avait ainsi convaincue le père Redorans. Chez les Sylkvus, ce fut la fille qui alla voir son frère et qui lui demanda ce que Kieran voulait savoir. Le fils bougea alors et demanda de même à son père. Si le père Redorans ne connaissait pas la personne qui avait envoyé ce message, car il l'avait reçu grâce à une flèche, le fils Sylkvus quand à lui semblait avoir plus d'information et était même prêt à les donner à sa sœur. Au moment de parler, une flèche se ficha dans sa gorge et Kieran ne put que constater qu'il était déjà mort, un tir net et précis. Le templier regarda alors parmi les troupes, mais aucun d'entre eux n'avait l'air d'avoir fait cela et un étrange bruit de feuilles se fit alors entendre dans le silence qu'il régnait.

En plissant un peu les yeux, Kieran put remarquer une silhouette, d'ici, il ne pouvait pas dire s'il s'agissait d'un homme ou d'une femme, mais la personne boitait et en cela, Kieran pourrait aisément la rattraper. La sœur était inconsolable et en regardant les deux armées, chacune d'elle semblait horrifié. Le combat n'aurait pas lieu, tant mieux. L'elfe tourna son visage vers la jeune femme lorsqu'elle lui demanda de trouvez la personne qui avait faite ça, et la petite lui fit remarqué que le méchant s'en allait. Si Kieran souriait des dires de la petite fille, il était néanmoins conscient de l'urgence de la situation. Il s'accroupit alors rapidement vers la petite fille.

« Tu reste là et tu fais attention d'accord. »

La petite acquiesça et Kieran commença alors sa course. Il courait vite, pas encore assez vite à son goût cependant, mais grâce à la blessure de la jeune femme, il rattrapait le retard qu'il avait prit et bientôt, il serait sur la personne qui semblait l'avoir remarqué. Il se doutait bien qu'elle ne serait pas amicale, mais ce qu'il ressentit était à la limite de la haine et lorsqu'il la percuta pour la faire tombé, elle roula sur elle même. Kieran s'avança prudemment et se retrouva face à une femme presque folle de rage. Il allait la faire se lever en lui prenant le bras, lorsqu'elle se releva et se mit en position de combat. Elle avait sortit deux dagues d'il ne savait ou, mais si elle semblait pouvoir tirer de loin, elle n'avait pas l'air très doué en combat rapproché. Il fit cependant attention et contrairement à elle, décida de ne pas sortir d'arme. Il attendait le bon moment, le moment ou elle serait un peu plus déséquilibré du à sa blessure et lorsqu'elle s'appuya un peu trop sur la jambe ou son genou avait touché, le templier s'élança vers elle et la désarma. Il jeta les dagues au loin et emprisonna ses bras derrière son dos, l'obligeant au départ à se mettre à genou. Avec un lien, il attacha solidement les mains de la jeune femme et la fit s'asseoir. Il avait des questions à poser et inutile de la ramener là bas.

« Pourquoi avoir tuer le fils ? Pourquoi avoir tuer le père ? Qu'est ce que cela peut vous rapporter ? Que recherchez vous en lançant une guerre d'une telle ampleur. Répondez moi ! »

Il attendit, mais il n'était pas certain que la femme veuille parler surtout qu'il était l'ennemi.

[HRP]J'ai un peu extrapoler pour le combat, j'espère que ce n'est pas dérangeant, si ça l'est n'hésite pas à me le dire[/HRP]

C’était finement joué de ta part, appréhender ta cible sans la moindre violence t’avait demandé tout de même un peu de doigté face à cette femme blessée. Elle maniait ses lames avec adresse mais tu avais été plus précis, plus minutieux qu’elle et tu avais finalement réussi à la désarmer puis l’immobiliser. Assise en face de toi, à ta merci, tes premières questions semblaient la troubler, elle ne comprenait pas ce que tu lui racontais alors. Ce que tu avais perçu comme de la colère laissa très vite place à l’incompréhension.

« - J’ai jamais tué personne, je regardais la scène et je suis tombée de mon perchoir lorsqu’un truc à heurté mon genou, j’ai vu une ombre au loin et j’ai commencé à la suivre mais comme tu m’es tombée dessus sans crier gare, j’ai cru que… Merde, t’es pas avec eux alors ? »

De l’incompréhension de la scène elle passait à une constatation, consciente qu’elle s’était plantée sur ton compte mais comme tu l’avais ligotée sans même te poser de question, elle semblait légèrement indisposée pour continuer. Mais comme tu semblait bien remonté, elle ne voulait pas prendre trop de risques, elle ignorait que tu étais templier et devait probablement craindre que tu ne lui fasses du mal, puisqu’elle t’avais vu te tenir entre les deux camps, bien qu’elle ne connaissait rien à ta position dans tout ça, elle ajoutait rapidement à la suite d’un bref soupir.

« - J’ai été engagée par quelqu’un pour veiller à ce que tout ce beau foutoir ne parte pas en sucette, le type qui vient d’expédier le fils six pied sous terre s’est probablement déjà enfui mais… »

Elle s’interrompit, remuant rapidement les bras qui laissèrent tomber la cordelette que tu avais pourtant si bien attaché, elle rangeait ostensiblement une petite lame dissimulée par son brassard en cuir avant de reprendre son speech.

« - Mais, j’ai peut être une idée de qui est son complice, alors laisse moi faire mon boulot, tu seras mignon. Mon client est exigeant et je partage son envie d’éviter le sang de couler inutilement. En revanche, puisqu’t’étais sur place au moment ou tout est parti en vrille, tu pourrais m’expliquer comment ça se fait qu’ils ne se sont pas rentrés dedans sans réfléchir ? J’avais un bon point d’observation mais j’ai pas la faculté d’entendre à une trentaine de mètres… »

La mercenaire en face de toi était franche et avait son petit langage bien à elle, un peu vulgaire au premier abord, tu t’imaginais rapidement ce que son enfance avait pu être pour manquer à ce point de bienséance. Tu pouvais toujours lui demander son aide, son but concordait avec le tien outre le fait qu’elle se faisait payer pour ça. D’ailleurs qui pouvait bien être son fameux commanditaire ?
Si tu l’avais blessée plus tôt, elle ne t’aurait probablement pas dit tout ça, peut être se serait elle contentée de se muer dans le silence et de te laisser dans la mouise. En la regardant de plus près, tu remarquais qu’elle devait avoir facilement la trentaine, et les quelques marques sur ses bras laissaient penser qu’elle en avait vu des pires que celle là, ce serait probablement une alliée de choix pour la suite, si tu le voulais bien. Tu avais donc le choix entre te présenter à elle et lui demander son aide, la livrer au village, la laisser partir… Et bien d’autres !

Invité

Le templier regarda la jeune femme devant lui. Il ne comprenait plus rien, ainsi ce n'était pas elle qui avait foutu tout ce bazar et elle avait été envoyé ici par quelqu'un pour arrêter tout ça. Qui était cette personne qui l'avait engagé et pourquoi voulait-il tout arrêté ? C'était étrange, mais en analysant son esprit, il sut qu'elle ne disait que la vérité. Étrange, ce mot revenait un peu trop souvent ces derniers temps. Il écouta ce qu'elle avait à dire et se fit une réflexion qui aurait pu faire rire ses amies, ''Cette femme parlait vraiment trop mal et après on venait lui dire à lui qu'il était brusque, c'était le monde à l'envers.'' Cependant il concevait qu'elle avait envie d'avoir une réponse. Si elle possédait la faculté de voir de loin, elle n'avait pas pu entendre ce qu'il avait dit aux deux camps. Il décida donc d'une de se présenté, de deux de lui expliquer la situation.

« Tout d'abord, je ne suis pas votre mignon, je me nomme Kieran et je suis templier de l'aube. On m'a envoyé ici pour remettre tout en ordre en quelque sorte et ne pas faire couler le sang, un peu comme vous, mais avec plus de diplomatie je suppose. »

Il s'arrêta un instant. Comme à son habitude, il ne faisait que relater les faits. De toute façon cette femme était un mercenaire, il se doutait bien qu'elle ne prendrait pas mal ses réflexions, après tout elle devait en avoir entendu des pires que ça et bien plus souvent que ne l'exigeait les convenances. Il reprit alors sur l'explication du pourquoi les deux camps ne s'était pas taper dessus.

« Ensuite, s'il ne se sont pas taper dessus c'est parce que avec le fils Redorans et la fille Sylkvus, nous avons réussit à réunir assez de preuve pour se rendre compte qu'en faite le problème venait d'une tierce personne. Le fils savait sûrement qui était la personne en question. Comme tout le monde veut savoir qui s'est amusé à les monter les un contre les autres, ils ont décidé d'éviter de se taper dessus. »

Il s'arrêta une fois de plus. Cette jeune femme pouvait surement l'aider pour trouver et traquer ceux qui avaient fait de ce village un champs de bataille, autant la mettre de son côté. Il l'aida donc à se relever.

« Je suis désolé pour votre blessure. J'aimerais que nous mettions nos connaissances en commun si vous le voulez bien. Je ne suis pas doué pour parler, mais combattre je sais faire. De plus avec votre genou, je vous serez plus utile. Je me fiche de récompense ou autre, je cherche seulement à arrêter les auteurs de tout ce beau merdier. Qu'en dite vous ? »

La femme te regardait avec attention et semblait attentive à chacun de tes mots. Et visiblement elle semblait d’accord avec quelques une de tes affirmations, mais pas toutes et bien qu’elle le disait pas tout de suite, tu avais ressenti sa contrariété au moment. Elle t’en voulait probablement de l’avoir plaquée au sol et de lui avoir fait manquer sa cible, mais bon, dans l’immédiat elle se rangeait de ton côté.

« - Templier hein ? Ok, ça veux dire qu’on marche dans le même camp alors. Mais je bosse toujours en solo et le baby-sitting ça m’intéresses pas, tu captes ? Mais si tu veux des infos, j’en ai et ça c’est pas un problème. D’ailleurs, puisque j’suis pas censée me montrer parmi les villageois, y’a moyen que tu agisses de ton côté pour dégager le type qui fait circuler les rumeurs. »

Elle s’arrête un instant, se relevant pour ramasser ses dagues et les ranger avec une rapidité telle que tu n’étais même pas sur d’avoir compris ce qu’elle venait de faire. Elle sourit un court moment en regardant au loin quelque chose que tu ne pouvais distinguer et elle reprenait ce qu’elle voulait dire.

« - Y’a un type, le maréchal ferrant du village, c’est un agent double… enfin triple même. Il est censé faire copain avec les Sylkvus pour informer les Redorans mais en fait il est de mèche avec le groupe qui manipule tout le monde. J’ai pas encore eu l’occasion de fouiller son domicile pour dénicher des preuves mais je sais qu’il à un lien avec cette histoire. Le souci c’est qu’avec ce merdier, j’peux pas foutre les pieds en ville sans me faire remarquer, personne ne me connait dans la région, c’est problématique. Mais vu que t’es un templier toi tu peux voyager librement dans le village et profiter que tout le monde soit occupé pour vérifier. Et de mon côté, je trouve leur planque et… Voila quoi ! »

Elle semblait cacher quelque chose mais elle ne te mentait pas, ça tu en étais sur. Quelque chose dans son comportement était étrange, tu ne savais décrire cette sensation qui se cachait derrière son visage sérieux et sincère. De toute manière elle ne semblait pas disposée à t’indiquer combien de personnes ou même ou ils étaient. Peut être même qu’elle ne le savait pas elle-même. Elle commençait à partir, doucement avant de se retourner et d’ajouter une chose.

« - Ah et fait bien attention à la gamine, elle n’est pas en sécurité dans ce village. »

Sans un mot de plus elle partait en sprintant, sans même que tu ne puisses comprendre comment elle avait pu récupérer alors qu’elle boitait presque il y avait à peine deux minutes. Tu avais des infos en plus, fiables ou non toi seul devait le vérifier, en revenant vers le groupe, tu pouvais voir le fils aux côtés de la nouvelle chef de la famille Sylkvus, il tentait de la consoler un peu et visiblement, son père avait ordonné a ses partisans de baisser les armes. C’était déjà une bonne nouvelle, les affrontements n’auraient pas lieu, du moins c’est ce que tu pensais. La petite t’attendait et dés qu’elle te voyait, elle s’avançait vers toi pour te prendre la main. Pour mettre les pieds dans la maisonnée du maréchal ferrant, il te fallait un plan d’action, t’assurer que personne ne serait dans les parages car sans aucune preuves tangibles, tu n’avais techniquement aucun droit de pénétrer dans sa propriété. Pour l’espace d’une heure tu serais officiellement un voleur, guettant le moment opportun pour te glisser chez ta victime. Mais tu savais que tu pouvais avoir confiance en la fille Sylkvus et que la petite se sentait en sécurité a ses côtés, il semblait évident que tu ne pouvais pas garder l’enfant près de toi alors que tu agissais comme un criminel. Seulement voila, cela attirerait les soupçons maintenant que tout le monde e voyait en permanence avec la petite. Il te fallait une excuse et aussi convaincre la fille de garder l’enfant. Par chance, les deux familles avaient prévues de se rassembler sur la grand place, tout le monde y serait, y comprit ta cible.

[Je te laisse trouver le prétexte pour justifier ton "absence" et entrer dans la maison en question, fouiller un peu (tu peux la décrire comme tu le désire) et finalement te faire assommer pendant que tu étais occupé.]

Invité

Baby-sitting ? Il était certes jeune, mais pas débile. De plus s'il était templier, ce n'était sûrement pas pour des prunes. Elle prenait les gens bien de haut alors qu'elle même n'avait pas été capable de descendre d'un arbre sans s'exploser un genou. Kieran laissa passer la façon de parler de la femme, de toute façon il s'en fichait tant que tout pourrait s'arranger, c'était parfaite. Il n'était là que pour régler cette affaire, ensuite, il rentrerait tranquillement parmi le siens en espérant qu'il pourrait rapidement récupérer Tamawa et maître Jiven par la même occasion. Il soupira tranquillement une fois qu'elle fut partit en lui donnant une information qui pourrait l'aider à trouver ce dont il avait besoin, cependant pour cela il allait devoir trouver une excuse plausible ainsi que quelqu'un pour s'occuper de la petite, surtout que la dernière phrase de la mercenaire ne lui avait pas plu. Il rechignait fortement à la laisser, aussi se dépêcha t-il de rejoindre le champ de bataille et de récupérer la petite au passage.

Il se tourna vers la jeune femme qui était finalement devenue la chef de famille sans trop le vouloir. Cela lui faisait beaucoup trop de deuil a gérer aux yeux du templier, beaucoup trop de deuil en si peu de temps. Il fallait vraiment que tout s'arrête. Il s'approcha alors de la fille Sylkvus, elle était la seule personne avec qui la petite daignait rester pour le moment, il ne pouvait pas faire autrement malheureusement, l'emmener n'était pas une option potable.

« Je suis navré de vous déranger pendant le deuil de votre frère, mais un de mes collègues templier m'attends non loin de votre village et je dois m'y rendre rapidement. Il a quelque chose d'important à me donner qui pourrait m'aider pour la suite de l'enquête, j'aimerais vous confie la petite. Vous êtes à ce jour la seule personne en qui j'ai réellement confiance et en qui la petite à aussi confiance. S'il vous plaît. »

Il savait bien que ce n'était pas l'idéal, de plus pour le moment, même si le combat était abrégé, il ne savait encore rien de cette troisième faction qui avait tout fait pour envenimer les choses. Il devait absolument découvrir ce que le maréchal-ferrant avait à cacher et ce qu'il cherchait. Il s'accroupit vers la petite.

« Excuse moi, je dois encore partir, mais je le ferais vite promis. Tu reste avec la dame, si jamais il se passe quelque chose, essaye de me joindre par télépathie, je sais que c'est dur parce que tu es encore petite, mais tu peux hurler dans ma tête, je ne serais pas fâché. Fait très attention s'il te plaît d'accord. »

Il serra la petite dans ses bras et lui fit un bisous sur le front. Il s'en voulait de la laisser là, mais il fallait absolument qu'il tire toute cette histoire au clair et pour cela, il devait absolument allez voir chez le maréchal-ferrant pour enfin trouver des indices et tout arrêter. Alors qu'il partait, il sentit une pointe au cœur, pour la première fois il avait peur pour quelqu'un bien plus peur qu'autre chose. Il devait vite se dépêcher pour ne pas éveiller les soupçons. Il s'élança donc dans le village et lorsqu'il ne fut plus à porter de vue, il bifurqua et se dirigea vers la maison. Heureusement pour lui, une des fenêtres étaient ouverte, il passa par là.

Il découvrit un endroit plutôt simple, du matériel de forge, enclumes et autres tapissait un coin de la pièce. On pouvait aussi voir un endroit ou parquer les chevaux qui devait être ferré ainsi bien sur qu'un autre endroit ou mettre celui qui ferrait en l'instant. Il porta son regard dans un autre coin pour découvrir un tas de fer âgé et qui avait prit la roule ainsi qu'un tas de barre de fer qui elle n'avait pas encore rouillé et qui n'attendait que le feu pour se tordre et se transformer. Il trouva aussi une table avec tous les outils pour parer l'animal.

En regardant bien dans la pièce, il trouva des escaliers qu'il n'hésita pas à monter. Il se retrouva alors dans une sorte d'appartement, un salon correct avec une grande bibliothèque, une chambre, une cuisine et un bureau. Kieran s'attarda dans celui-ci. Il entra et se retrouva dans un beau bordel. Des papiers servait de paillasson tandis que le bureau débordait de plein de chose. Alors qu'il venait tout juste de tombé sur un plan, il sentit un coup sur sa tête, un mal de crâne atroce allait le prendre et sa dernière pensée fut pour la petite fille à qui il avait promis de répondre en cas ce problème, puis ce fut le noir complet.

Après ce noir complet, tu arrives tout de même à percevoir des choses, aussi lentement que tes yeux te le permettaient. Une espèce de caverne plongée dans la lumière tamisée, un léger ruissellement en fond, un court d’eau, sans doute. Tu entendais aussi des voix, même s’il t’était encore impossible de te lever pour le moment, complètement engourdi par le choc reçu à peine plus tôt. Parmi les bribes de discours tu distingues vaguement les termes « gamine », « gêneur », « templier » et « tuer » même si tu es incapable de te souvenir dans quel ordre tu les as entendus. La logique voulait que tuer ne t’étais pas destiné sinon tu n’aurais pas le loisir de les entendre.

Au bout de cinq bonnes minutes, tu arrives à te redresser avec difficultés pour t’apercevoir qu’on venait de te mettre en cage. Personne à l’horizon, enfin c’est ce que tu croyais, ne prêtant pas attention à la personne qui se tenait assise sur la cage ou tu étais enfermé.

« - Salut mon beau, je pensais pas te revoir si vite ! »

La manière un peu sarcastique dont c’était prononçait te rappelait cette femme que tu avais plaquée au sol et pour cause, c’était bien d’elle qu’il s’agissait. Perchée sur ta prison en te regardant avec un sourire en coin. Pourtant tu ne ressentais pas un seul sentiment négatif de sa part, elle semblait être arrivée ici purement par hasard ou alors elle se foutait royalement de toi depuis le début. Des voix se faisaient entendre, deux hommes arrivaient alors, l’un était un pêcheur du village et l’autre, un parfait inconnu de race Nùa, un grand costaud qui semblait bien amusé de ta position actuelle.

Le premier te toisais méchamment, tu ne l’aimais déjà pas beaucoup avec sa tête de débile profond mais le fait qu’il se paye ta tête n’arrangeait rien. Il fut bien vite rabroué par la jeune femme qui te revendiquait comme son trophée. Tu aurais bien envoyé une réplique cinglante au moment mais le comportement de la jeune femme te paraissait étrange. En réalité tout te semblait étrange, elle n’avait visiblement rien à voir avec les deux hommes et ils semblaient lui obéir ou au moins l’écouter au point de la fermer.

« - Dites au patron qu’il s’est réveillé, il voudra surement lui parler. »

Ils ne protestaient même pas et s’éclipsèrent aussi sec. A peine avaient ils quitté la pièce qu’elle se tournait rapidement vers toi pour te parler.

« - On a pas beaucoup de temps, le coup de la maison c’était pas prévu alors écoute, voilà ce qu’on va faire. J’me suis faite passer pour l’une des leurs, ils semblent me faire un minimum confiance alors j’compte bien en tirer parti, tu captes ? Fait comme si tu étais à leur merci, essaye de tirer les infos que tu veux, de toute manière ils comptent te tuer alors attend le bon moment et tout ira bien. »

Elle te glisse ta dague runique dans la manche, ni vu ni connu. Sans même avoir le temps de poser de questions les voix au loin se font à nouveau entendre et elle reprend un discours qui sonne faux et idiot.

« - C’est balo quand même d’avoir fouiné là ou il fallait pas hein… »

Un homme seul entre dans la pièce cette fois ci et ta surprise est alors tout sauf fausse. Devant toi se tient un homme que tu avais pu voir plus particulièrement il y a peu. Cet homme, le père adoptif de la gamine, celui là même qui t’avais laissé partir avec sans aucune raison. C’est alors que dans ta tête tout se chamboule rapidement, tu étais complètement perdu dans ce foutoir monumental. Pourtant tout se mettait très vite en place dans ta tête et tu t’imaginais vaguement un complot pour décimer les deux familles au complet. Pourtant, tout semblait différent maintenant. Il te regardait mais cette personne que tu semblais connaitre n’avait rien à voir avec celle que tu avais rencontré. Une foule de ressentiments coulaient de son âme, tous aussi noirs les uns que les autres. Tout ça te semblait incohérent, impensable et surtout impossible. Mais il te laissait visiblement la parole, le choix à trois questions tu devais choisir et bien, avoir les bonnes réponses te permettrait de voir plus clair dans tout ça. Ensuite il te faudrait échapper à la sentence et en jetant un œil à la jeune femme qui s’était re-perchée sur la cage, il semblait logique qu’elle ne voulait pas participer à ce qui allait se produire dans cette pièce. Tu la sentais inquiète pour une raison étrange.

Invité

Il avait mal au crâne, il ne savait pas comment cela était possible. Seul dans une maison et il n'avait pas pu se rendre compte que quelqu'un arrivait derrière lui, étrange, cependant il était là, dans une cage. Une cage ! Il se redressa et découvrit au dessus de lui la mercenaire. Il leva la tête pour la regarder, maintenant que son esprit remarchait correctement, il sentait bien qu'aucun sentiment négatif n'émanait d'elle, alors pourquoi est-ce qu'elle était ici. Il n'y comprenait vraiment rien. Mais ce qu'il avait entendu tout à l'heure ne lui plaisait pas le moins du monde. Il tenta de regarder la cage, mais il n'eut pas le temps que deux hommes entraient. Le premier le regardait avec un air qui ne plaisait pas au templier, heureusement qu'il était derrière des barreaux, parce que le regard qu'il lui avait lancé serait sûrement le dernier. Et puis cette bonne femme au dessus de sa tête qui voulait faire de lui un trophée, elle se prenait pour qui franchement. Cependant ses paroles n'étaient pas en concordance avec ses actes. Tout était trop étrange dans cette pseudo-prison.

Alors qu'elle faisait sortir les deux débiles, il l'a regarda et lorsqu'elle parla, il comprit enfin ce à quoi elle jouait. Évidemment, c'était un véritable caméléon celle là. Se faire passer pour l'une des leur, c'était réellement pas mal. Il se concentra sur le reste de la conversation et lorsqu'elle lui glissa sa dague runique, il la remercia par télépathie. Le tuer et puis quoi encore, mais là ou il avait le plus peur pour la première fois de sa vie, c'était pour la petite. Il se concentra cependant et avant qu'il ne puisse lui demander quoi que ce soit, elle baragouine une phrase débile laissant entré un homme seul. Les yeux écarquillé, Kieran se jeta limite sur les barreaux de la cage, que faisait-il là et pourquoi ? Pourquoi avait-il parler de tuer sa propre fille. Il ne s'en savait rien, mais il devait le savoir. En ce qui concernait sa mission, il était perdu. Pendant plusieurs minutes, il tenta de rassembler les différentes bribes des histoires, mais finalement au bout d'un moment tout se mettait en place. Un complot pour exterminé les deux familles et ainsi faire main basse sur tout le reste. Il avait sembler si gentil, il s'était bien fichu de lui. La colère montait doucement dans les entrailles du jeune noble.

« Qui êtes vous en réalité pour fomenter un coup aussi tordu. Que cherchez vous réellement à la fin ? »

Il avait réussit à dire cela d'un ton neutre, sans la hargne qui accompagnait ses sentiments. Il détestait déjà ces personnes qui se pensaient si maline. Mais ces questions mise à part, il y en avait une qui le taraudait depuis qu'il avait entendu parler de la petite.

« Qu'allez vous faire à la petite, votre propre petite fille. Qu'allez vous lui faire ? »

Il avait un peu hausser le ton cette fois ci. Ce type en face de lui était un crétin, un débile profond aveugle de surcroît, il le détestait déjà au plus profond de son âme. Attendant des réponses à ses questions, il étudiait l'elfe en face de lui. Il déshonorait tous les elfes pour agir de la sorte, il était hors de question que Kieran lui pardonne.

Tout le monde t’écoute, sans forcément comprendre ce que tu racontais, à l’exception de la mercenaire. Elle en savait maintenant bien plus que toi sur toute la situation, tu t’en doutais. L’homme en face de toi te regardait, avec un air assez étrange. Ses deux sbires étaient hilares, lui était passif, indifférent mais un petit sourire narquois était dessiné sur son visage. Un moment de silence, marchant de droite à gauche en face de ta prison, il semblait chercher ses mots. Après coup, il se demandait en fait s’il allait te répondre, mais voir ta tête lui faisait le plus grand plaisir a priori.

« - Vous avez tout fait pour faire échouer mon plan, toi, la fille Sylkvus, le fils Redorans… Quel tristesse que son frère ait trouvé la mort à sa place, mes acolytes ont tendance à loucher, parfois. »

Il jette un œil au plus petit et plus mince des deux acolytes, comme un reproche et en même temps un air de « bon boulot » dans le ton de sa voix. Au vu de sa constitution, il ne devait pas être celui qui t’avais assommé plus tôt. En revanche il était désigné comme le meurtrier du frère de la demoiselle, rien que pour ça tu aurais donné n’importe quoi pour l’avoir à porté de main à cet instant. Le deuxième plus gros et vraisemblablement plus costaud, avait un air encore plus benêt que l’autre et pourtant, il semblait être le plus intelligent des deux.

« - Les templiers n’ont pas à se mêler des affaires des autres, c’est pour cela que nous renverrons votre tête en guise d’exemple à Silmarie. Occupez-vous de lui. »

Sans même répondre, il sort de la pièce, comme si un rendez vous important l’attendait. Les deux molosses s’approchèrent de la cage, l’un préparant son arc pour t’expédier six pieds sous terre. Ils avaient tellement envie de te faire la peau qu’ils semblaient passablement surpris de constater la présence de la mercenaire. Cette dernière avait sauté du haut de la cage pour aller derrière eux, accompagnant leur délire en silence, jusqu’au moment ou elle frappe du pied pour plier le genou de l’archer qui, perdant l’équilibre lâche prise et s’envoie sa flèche dans le pied. Très vite elle assène un coup sur la tempe au plus grand et lui écrase allègrement le crane sur l’un des barreaux de la cage. Son nez en craque, il devait avoir mal à ce moment mais le choc l’avait plus envoyé au tapis qu’autre chose. L’archer avait sorti une dague mais sa maigre constitution ne fit pas le poids contre l’expertise de la mercenaire, qui semblait en réalité être une ancienne militaire, compte tenu de son style de combat caractéristique des forces armées de Storghein. Les deux sur le carreau, elle crochète le cadenas qui t’empêchais de sortir et commence à trainer le premier dans la prison.

« - On a pas beaucoup de temps, j’viens malheureusement de comprendre un peu tard ce qui risque d’arriver, tes armes sont près de la table plus loin, donne moi deux minutes pour ranger ces deux la au frais et dépêchons nous, je t’expliquerai tout sur le chemin. »

Elle s’exécute pendant que tu récupère tes dagues et prend même le temps de t’étirer rapidement, le choc t’avais un peu endolori mais rien d’handicapant. Refermant le cadenas avec les deux gogols à l’intérieur, elle te fait signe de la suivre en commençant par le début.

« - Cet homme n’est pas le père adoptif de la petite, il s’agit de son frère jumeau en réalité. Lorsque le conflit à éclaté, les habitants restant neutres ont été plus ou moins persécutés par les deux camps qui cherchaient à garnir leur rangs et les plus récalcitrants ont parfois été… Violentés. Mon patron, entre autres, à connu tout ça. J’étais chargée par la mère adoptive de la petite jinmen de surveiller cet homme, sans agir, rester dans l’ombre mais maintenant que j’en sais plus, ça m’est impossible. »

Vous sortiez de ce qui semblait être une grotte ou un puits de mine pour arriver là ou tu avais confronté les deux familles à l’idiotie de leur guerre, cette grande plaine ou l’instant d’après un homme était abattu de sang froid d’une flèche dans la gorge. Au pas de course elle continuait son récit.

« - Cet homme hait profondément les deux familles, sa vie à été réduite à néant à cause des partisans un peu trop extrémistes de ces derniers, sa femme et son fils sont morts dans un incendie suspect, nul n’a pu trouver le coupable mais le mal a été fait. Depuis il cherche à les pousser à s’entre tuer et pour ça il fera n’importe quoi. Mais avant ça, il cherche également à mettre la main sur la petite. Je ne sais encore comment il a pu apprendre qu’elle était sensible à l’Esprit, il va chercher à s’approprier ce don pour manipuler le côté moral de ce conflit. C’est un fin acteur, manipulateur sans scrupules et assez charismatique, j’ai peur qu’il ne parvienne à lui faire croire qu’il est son père et l’inciter à lui révéler ce qu’il veut. »

D’un coup, elle s’arrête, te regarde, s’apprête à dire quelque chose puis finalement, détourne le regard, comme si quelque chose ne collait pas.

« - D’ailleurs, ou elle est ? Il faut la protéger, elle et ses parents contre ce salopard. Si on arrive à l’arrêter, tout danger sera, normalement, écarté. »

La foule présente s’étant dissipé, tu pouvais cependant comprendre bien des choses avec ce récit. Notamment pourquoi la maison ou la petite t’avais emmené semblait si barricadée, pourquoi tu t’étais énervé lorsque tu avais vu cet homme, trompé par sa ressemblance frappante et maintenant, comment le conflit avais été orchestré. L’assassinat du père qui était à l’origine de tout, il semblait logique, vu la force qui avait été exercée sur l’arme en question, que le responsable de sa mort était le gros mastoc. L’assassinat du fils était à cause du plus mince et de sa flèche perfide. Maintenant, qui serait la prochaine cible ? La petite fille, le père adoptif ou un autre noble ?

[Tu as donc le choix, sachant que ta partenaire du moment n'acceptera pas de recevoir des ordres aussi simplement, selon le choix que tu feras elle prendra son propre chemin. Tu peux donc avancer jusqu’à la destination que tu choisis.]

Invité

L'elfe ne savait pas réellement ce qu'il se passait mais cet homme devant lui n'avait nullement l'intention de répondre à ses questions. Certes, il s'en était douter de toute façon, pourtant il aurait au moins espéré une quelconque remarque à sa dernières questions. Le templier était préoccupé par le sort de la petite fille, cependant pour le moment, il ne pouvait pas faire grand chose, aussi attendit-il une quelconque réponse ou un quelconque indice de l'homme devant lui. Seulement, la seule chose qu'il arriva à tirer de l'autre c'était le faite qu'il allait envoyer sa tête en guise d'exemple à Silmarie. Ce qu'il ne fallait pas entendre quand même. Il regarda alors l'elfe s'en aller, secouant la tête, il attendit la suite des événements, et elle ne se fit pas longtemps à venir. Effectivement, un arc à la main, ils étaient prêt à effectuer leur sale besogne jusqu'à ce que ce soit la mercenaire qui les expédie au tapis. Impressionnant la capacité de combat qu'elle possédait, c'était réellement quelqu'un de très doué.

Il la laissa donc crocheter le cadenas et attendit qu'elle prenne la parole, comme elle faisait à chaque fois. Elle lui indiqua l'endroit ou était situé ses armes. Kieran alla les récupérer et il les rangea dans là où il avait l'habitude. Il attendit ensuite l'explication et lorsqu'elle referma le cadenas et qu'elle fit signe au templier de la suivre, lui narrant par là même ce qu'elle savait, celui ci comprit rapidement de quoi il en résultait. Le frère jumeau du père, c'est pour cela qu'il semblait si différent. Le templier comprenant bien pourquoi il avait décidé de faire de la sorte, perdre sa famille de la sorte et avec ces conflits stupide, il comprenait très bien, cependant, nul ne devait effectuer ce genre de vengeance de la sorte, surtout si ça devait toucher des gens qui cherchait à tout arranger.

Il s'arrêta un instant de marcher lorsqu'elle lui dit ce qu'il comptait faire avec la petite. Il était hors de question que ce soit le cas, il ne laisserait jamais personne s'en prendre à une enfant. Il se devait de la protéger, cependant s'il allait vers elle, les parents seraient aussi en danger. Car la petite était intelligente et il était certains qu'elle ne se laisserait pas facilement berner. Elle maitriser un peu l'esprit qu'elle possédait, nul doute qu'elle arriverait ne serait-ce qu'un petit peu à détecter des sentiments différent de chez son père et si c'était le cas, il ne lui ferait surement pas de cadeau. L'elfe regarda la mercenaire. Tant pis pour les autres, il avait fait son choix depuis le début, il se l'était promis. Plus jamais il ne laisserait un enfant être sujet à des idiots qui ne penserait qu'a l'attirer vers lui pour se servir de lui.

**Hey ma chérie, je suis sortit et j'arrive te rejoindre. Fais attention, cache toi et surtout ne t'approche de personne même s'il ressemble à ton papa. Ce n'est pas le vrai, c'est un méchant qui veut t'emmener. Fais bien attention, j'arrive.**

Il avait toucher l'esprit de la petite, en espérant qu'elle le comprendrait et surtout que ce ne soit pas trop tard. Il était déjà prêt à partir lorsqu'il se tourna vers la mercenaire.

« Je vais chercher la petite, vous, faites ce qui vous semble le plus juste. »

Et il s'élança, il ouvrit un maximum son esprit pour sentir plus loin, toujours plus loin. Il espérait sincèrement pouvoir la retrouver à temps et si jamais ce n'était pas le cas, il traquerait ce type. Il le traquerait jusqu'à récupérer la petite et la confier à ses vrai parents. Il aurait du faire cela depuis le départ, la ramener. Lorsqu'il avait rencontré la mercenaire, il aurait du la ramener avant de faire tout autre chose, ce qu'il pouvait être stupide des fois. Heureusement pour lui, il était assez rapide. C'est avec cette idée un tout petit peu réconfortante, qu'il continua sa course pour rejoindre la gamine.

Courir, quelque chose que tu faisais à merveille et avec célérité, même si tu avais pris un sale coup. La gamine se trouvait logiquement à la demeure Sylkvus, puisque tu l’avais laissé entre les mains de la jeune femme. Arrivé là bas en trombe, les gardes que tu peux voir sont un mélange des Redorans et des Sylkvus, sur le coup tu ne comprends pas bien, mais c’est en voyant la nouvelle héritière que tout s’éclaire.

« - Son père est venu la chercher, il la ramené chez elle. De notre côté nous veillons à régler une bonne fois pour toutes ce conflit... Et organiser les obsèques de mon frère. »

C’est la seule réponse qu’elle te communique, de toute manière pas besoin d’en savoir plus, si la gosse était partie, c’est qu’elle avait jugé l’homme qui était venu digne de confiance, mais face à son pouvoir encore jeune et inexpérimenté, aurait-elle été capable de se faire duper par ce monstre ? Ton seul moyen de le savoir était de te rendre là ou tout avait commencé. Lancé dans ta nouvelle course acharnée, tu découvrais la maisonnée fortifiée avec sa porte entrouverte et un très mauvais pressentiment. La peur au ventre, tu te précipites dans la maison, sans même prendre garde à la potentielle présence d’un ennemi, le fait est que tu n’y trouve qu’un cadavre, et bien malheureusement, il s’agit de celui de la mère adoptive.
D’un sens il aurait été préférable de trouver les corps de tout le monde, au moins tu aurais été fixé, mais la gamine était vivante, son père l’était vraisemblablement aussi et aucune trace de la mercenaire, elle avait du aller vérifier une autre piste… Ou pas.

Des traces de sang sortaient par l’arrière de la chaumière, traçant une sorte de route que tu pensais ou plutôt devais suivre. Un peu plus loin tu te rends compte que la trace de sang se double, cela pouvais dire bien des choses bonnes comme mauvaises.

**Onii-chan !**

La voix stridente et angoissée avait retenti si fort dans ta tête que tu en avais perdu l’équilibre. Mais même si u tentais de lui répondre, tu n’avais aucune réponse. Suivant un peu plus la trace évidente qui devait provenir d’une blessure grave, tu arrivais au milieu d’un petit bosquet et malheureusement, tu ne pouvais que rester décontenancé par le spectacle que la lueur de la lune t’offrait. Deux hommes, parfaitement symétriques étaient en train de se battre l’un contre l’autre, armés respectivement d’une hache et d’une épée. Un peu plus loin, la petite fille pleurait sans pouvoir espérer approcher des deux combattants. Pile au moment ou tu arrivais, la mercenaire faisait elle aussi irruption et elle aussi était littéralement sous le choc mais également enragée, probablement lié au fait que la mère de la gamine était morte. Elle se jette dans le combat entre les deux hommes, maitrisant le premier sans difficultés. Le deuxième eut le temps de lui asséner un coup de sa lame au bras mais elle se retourne brusquement et l’assomme en trois gestes secs et fulgurants. Le temps qu’elle t’offre est court mais par réflexe, tu l’assiste lorsqu’elle ligote les deux hommes, il fallait pouvoir différencier les deux maintenant. Par la même occasion tu constate que sa plaie guérit à vue d’œil à la lueur de la lune, la régénération était un don très pratique, non ?

La gamine se jette dans tes bras, affolée et pleurait, tu allais encore devoir la jouer fine pour définir qui des deux était le vrai, la gosse ne te serait d’aucune utilité sur ce coup, ou du moins très peu, tu allais devoir faire le psychologue maintenant que la mercenaire leur arrosait le visage pour les forcer à émerger.

Tout deux étaient affolés, l’un des deux mentirait forcément à un moment, pour cela il fallait poser les bonnes questions et annoncer la couleur dés le début.

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