[Terminé] Heifara

Renseignements généraux
Nom (facultatif) : /
Prénom : Heifara
Âge : 31 ans.
Race : Nua.
Langues: Nua et Cydien.
Cité d'appartenance: Tamawa / Temple d'Ankdor.
Métier: Templière de l'Aube.
Position (facultatif): aucune.
Main dominante : droitière.

Possessions
Monture ou engin : un cheval noir avec quelques tâches blanches, nommé Ninvalar.
Arme: épée longue runique.
Armure: jaque de Templier (armure légère matelassée, constituée de plusieurs couches de lin).
Nom de votre échoppe : aucune.

Roleplay
Compétences: Catalyseur, Rituel et Manipulation de l'Esprit.
Compétence bonus (si offerte par le métier): Invocation.
Faiblesses: Manipulations (Feu, Vent et Glace), Maho, Archer, Torture, Cuisine, Herboristerie, Larcin et Marchandage.
Détestant voir les autres souffrir, Heifara est par nature faible dans les disciplines pouvant mener à blesser autrui. Il est aisé pour un marchand de la duper et d'abuser de sa gentillesse et elle a toujours été catastrophique pour concocter potions et petits plats.
But du personnage: retrouver son lien avec sa divinité et ses dons de guérisseuse.

Description physiqueHeifara donne l'air d'avoir un peu moins de trente ans. En civil, elle porte des vêtements généralement simples et, pour le bonheur de la gente masculine, assez courts et proches du corps. Toutefois l'intention ne semble pas être de paraitre séduisante, mais plutôt de ne pas être entravée par l'une de ses fichues tenues "civilisées" : jamais de talons, surtout pas de longues robes dans lesquelles elle se prendrait les pieds et oh grand jamais de manches qui s'accrochent partout!

Sa chevelure, d'un beau roux auburn est épaisse, assez longue pour que les pointes viennent effleurer une chute de reins à la cambrure insolente, le tout semblant diriger le regard sur un fessier à damner des âmes. Elle encadre un beau minois ovale aux trais doux, féminins et réguliers : des pommettes présentes même si peu marquées, des lèvres légèrement charnues et un nez à la fois présent, mais discret grâce à ses proportions équilibrées. Ses sourcils fins surlignent un regard qui semble avoir une forme à mi-chemin entre un regard en amende et bridés. L'iris est d'un magnifique bleu-gris dans lequel l'on pourrait se perdre des heures...

Bien sûr, ceux qui auront pris la peine d'observer son visage ne manqueront pas de s'attarder sur le corps de cette belle Nùa à la peau métissée, qui jouit de très peu d'imperfections, se qui lui donne une touche d'exotisme supplémentaire. Petite, elle mesure environs un mètre cinquante cinq et ne doit pas peser grand chose avec son corps malingre... En observant sa gorge, les esprits les plus fantaisistes pourront en venir à imaginer qu'une bonne partie du poids total de la belle réside là : chez elle, un décolleté est véritable piège, une tentation horrible pour le regard! Ses jambes sont belles et assez longues, sans pour autant faire l'effet d'échasses. Certains auront parfois l'occasion de voir ou d'entrevoir une fine cicatrice qui barre son dos, de son épaule droite jusqu'à son coté gauche : il est possible d'y reconnaître la marque du fouet.

Caractère, qualité et défauts:L'attitude d'Heifara est parfois extrêmement contradictoire. Normalement, c'est une personne qui s'exprime, énergique au point d'en être épuisante, que l'on remarque et qui a tendance à secouer et remotiver son entourage. Toutefois, si elle est à l'écoute de ses dons "spirituels", elle est tout simplement "ailleurs" et s'avère alors toute calme.

La jeune femme n'est sinon que gentillesse et douceur : elle ne supporte pas la vue du sang, non pas parce qu'elle souffre de d’hémophobie, mais elle ne peut tout simplement pas de voir quelqu'un blessé sans rien faire. Elle est le genre de personne qui viendrait en aide à n'importe quel blessé ou personne souffrante, même s'il s'agit de l'un de ses Almers qu'elle déteste et qui lui font peur. Elle déteste la violence et préfère ce laisser battre plutôt que de risquer de blesser quelqu'un : elle est persuadée que son passif d'esclave lui aura au moins apprise à recevoir des coups sans faire l'erreur de les rendre, ce qui ne fait que renouveler le cycle de la haine et de la vengeance.

Enfin, une partie de son enfance "sacrifiée" à l'esclavage et cette importation forcée dans un monde des milliers de fois plus grand que son île natale ont développé chez Heifara une curiosité quasi maladive. Elle désire visiter ce monde gigantesque, en apprendre un maximum sur ses habitants, visiter de nouvelles contrées... L'histoire l’intéresse toutefois peu : elle préfère de loin admirer un coucher de soleil sur un paysage inconnu, sentir de nouveaux parfums de fleurs, écouter l'écoulement d'un petit ruisseau... En même temps, son ignorance et le peu d'expérience qu'elle a de la vie font d'elle une personne naïve et facilement manipulable.

Heifara possède une intelligence au delà de la norme. A tout juste huit ans, elle apprenait déjà la médecine avec sa mère. Toutefois, ses maladresses, sa naïveté et son comportement qui est quelque peu resté enfantin tendent à faire penser qu'elle est au contraire un peu retardée. Elle a pour habitude de converser avec les poissons et son reflet dans l'eau, quand elle cherche des réponses aux innombrables mystères qui l'entoure.

Biographie:

Au bord du bassin, Heifara réfléchissait, observant le reflet d'un oiseau dans l'eau. Voilà plusieurs mois que sa divinité, Vairuna, ne lui avait plus accordé le moindre signe, la moindre faveur. Mais elle ne s'en inquiétait point outre mesure, cela s'était déjà produit par le passé : cette absence de faveurs devait être une sorte de signe, une invitation du grand esprit de l'eau à chercher des réponses... Ou simplement un caprice divin. Le dicton Nua "tu es clair comme Vairuna" n'avait pas été créé pour rien!

Mais malgré ses pensées rassurantes, elle commença a faire le point sur sa vie, espérant trouver la clef de l'énigme divine. Elle était née il y a environs trente ans sur les îles Nua-Ty. Sa mère, Kaloni, se démarquait au sein de la tribu par ses dons de voyance et de guérison. Son père Aghishan et son grand frère Kahoku étaient pêcheurs ou guerriers. Ils vivaient heureux au sein de leur tribu jusqu'au jour fatidique ou Vairuna parla pour la première fois à la petite Heifara, qui n'avait alors que six ou sept ans.

Ce jour là, suite à une dispute avec son grand frère, elle avait fugué et s'était perdue dans les jungles de l'île. Alors qu'elle gisait, déshydraté, à coté d'une marre d'eau décrépie, elle reçut un Signe divin : son reflet se transforma en un magnifique poisson coloré qui lui dit :

"Ton lendemain réside dans l'instant présent. Maintenant bois, Heifara."

Après ses mots énigmatiques, Heifara fut capable de boire l'eau sale, le trouvant même fraiche et délicieuse. Vairuna venait de lui accorder ses grâces. Elle parvint à retrouver son chemin pour retrouver une scène épouvantable : son village était attaqué par des esclavagistes Almers! Son frère et son père périrent en tentant vainement de les défendre. Elle fut capturée avec sa mère : leurs ravisseurs les emmenèrent à Ptot-Tàh pour être revendues comme esclaves.

Heifara sentit un picotement sous son bras et entreprit de se gratter. Elle se grattait souvent, quand elle était esclave... Saleté oblige. Elle ne pourrait plus supporter cela, désormais.

Sa vie d'esclave dura près de dix ans. Elles avaient été vendues à un homme cruel, qui n'utilisait que des esclaves pour exploiter ses champs. Son rôle était d'assister sa mère qui préparait les repas, servait de servante et soignait les esclaves blessés. Malgré son jeune âge, Heifara fut d'une grande aide grâce à un don inné qui amplifiait les pouvoirs de sa mère. Mais elle était aussi dévouée, ravie d'assister les autres et de les soigner : Heifara a toujours eu l'âme d'une guérisseuse, éprouvant une satisfaction immense quand il s'agissait de soigner autrui.

Durant leur captivité, Kaloni apprit peu à peu à sa fille comment étendre ses perceptions jusqu'à effleurer l'Astral. Pour cela, elle lui faisait pratiquer divers exercices mystiques le soir afin de la place dans une ambiance ésotérique. Après l'avoir conditionnée, elle l'endormait progressivement via l'hypnose. Heifara avait alors jusqu'au lendemain pour tenter de découvrir, durant ses rêves, les mystères de l'Astral.

Kaloni eut le temps de la former ainsi pendant environs huit ans, jusqu'au quinze ans d'Heifara. En effet, sa fille s'attira les foudres de leur "maître" à cause d'une maladresse. Le coup de fouet qu'il lui infligea la marqua si sévèrement et profondément dans le dos qu'elle faillit en mourir : Kaloni dut s'épuiser, offrant sa vie pour que sa fille survive et puisse espérer mener une vie à peu près normale.

Heifara regardait le reflet de l'oiseau qui se grattait sous l'aile, avec son bec. Maintenant qu'elle y repensait, Heifara se disait qu'elle s'était considérablement ramollie depuis cette époque. Elle ne serait probablement plus capable de se rabaisser à un niveau de vie aussi déplorable... Heureusement, la vie lui avait choisi un autre destin que l'esclavage.

Heifara resta captive jusqu'à ses dix sept ans. Un beau jour, des hommes d'apparence noble, des templiers, rapportèrent le corps de leur esclavagiste : il semblerait qu'un templier chargé de l'escorter c'était étrangement emporté et l'avait tué. L'un des premiers actes de l'héritier de l'Almer fut d'affranchir les esclaves : en effet, il ne comprenait ni n'approuvait les actes de son père de ce point de vue. De plus, le nouveau Py'Ra, Thétis, désapprouvait l'esclavage depuis un bon moment déjà : le maître d'Heifara abusait de l'isolement de ses terres pour conserver ses "employés" particulièrement rentables.

Les templiers de l'Aube, dans leur infinie générosité, emmenèrent les esclaves pour les assister. Certains, comme Heifara qui ne s'était jamais totalement remise de sa blessure malgré le sacrifice maternel, étaient alors en piteux état. Les Nuas le désirant furent raccompagnés sur leurs îles natales. Heifara, dernière membre encore en vie de sa tribu, préféra rester sur le continent pour satisfaire sa curiosité du monde.

Heifara observait alors l'oiseau qui avait son regard rivé sur elle. Il semblait avoir senti un mouvement, non loin... Elle l'ignora, préférant continuer à réfléchir.

Pendant près de deux ans, elle erra dans la cité d'Erathia, en tant que véritable mendiante. Le hasard voulu qu'un Cydien cupide, Matias, découvrit les dons de guérisseuse de la jeune femme. Lui promettant une vie meilleure, il l'emmena à Cydonia pour la faire travailler dans des conditions tout simplement intolérables. L'escroc avait juste la générosité de lui offrir de la nourriture et un maigre logis. Bien sûr, il ne pouvait que se gaver : le prix qu'il avait fixé pour une consultation était particulièrement attractif et la jeune femme travaillait jusqu'à quasi-épuisement. Toutefois, c'est grâce à lui qu'elle connu Kanjou et Lans. Les deux compères firent en sorte de tirer Heifara des griffes du truand et le premier prit alors Heifara sous son aile.

Peu à peu, elle se rapprocha de l'elfe, Kanjou, entreprenant même plusieurs voyages avec lui, notamment dans le lointain territoire Jinmen. Ils se rapprochèrent même au point de devenir amants. Leur relation dure encore aujourd'hui, même si elle n'a donné jour à aucun enfant : en effet, alors qu'elles étaient encore esclave, Kaloni avait cru faire un "don" à sa fille en usant de ses pouvoirs pour la rendre infertile. Elle ne voulait pas qu'Heifara connaisse la douleur de voir grandir ses enfants en tant qu'esclave.

Heifara soupira. A partir de là, sa vie aurait put être calme et tranquille. Avec son compagnon herboriste et ses talents de guérisseuse, ils auraient pu faire de grandes choses...

Mais le destin en avait décidé autrement. Vairuna n'avait pas choisi sa favorite au hasard : ses talents innés ne se limitaient pas à amplifier la magie autours d'elle... Sa mère ne lui avait jamais avoué qu'elle possédait des pré-dispositions surprenantes. Et pour cause, Heifara possédait l'Esprit. Ce qu'elle ne parvenait pas à saisir par des mots, elle l'effleurait, s'appropriait des concepts : l'art de soigner et d'atteindre l'Astral sont des disciplines demandant beaucoup de "ressenti".

Toutefois, Heifara avait instinctivement bridé son propre don, effrayée par la détresse des autres esclaves. Son compagnon lui offrant une certaine sérénité, elle fini par se détendre... Et ses perceptions se libérèrent d'autant plus brusquement qu'elle les avait longtemps contenues. Envahie par les sentiments l'entourant, son malheureux compagnon se retrouva incapable de l'assister. Il lui fallait l'aide d'experts... Et d'experts en manipulation de l'Esprit, le Temple d'Ankdor de Tamawa en regorgeait. Ils prirent donc la route pour cette cité, les Templiers venant tout juste de réinvestir leur bastion.

Heifara sourit. Jamais elle n'aurait songé devenir Templière...

A cause de son âge, son don était déjà trop mûr pour être contrôlé facilement. Il lui avait fallu des années pour pouvoir recommencer à circuler librement. Hélas, le monde avait encore une fois prouvé que toute chose doit être équilibrée : elle avait acquit un pouvoir mais n'en maîtrisait plus une autre. Celui de soigner.

En effet, ses nouvelles perceptions rendaient l'usage de son don obsolète : elle ressentait davantage la douleur et la transmettait inconsciemment à son patient qui souffrait donc davantage... Le supplice, pour les deux, montait alors en crescendo capable de rendre le soin d'une simple coupure atroce. Selon les templiers, elle devrait réapprendre à utiliser cette capacité merveilleuse : sans le vouloir, Heifara avait créé un lien "indésirable" entre cette dernière et ses capacités spirituelles.

Mais perdre une mauvaise habitude, surtout en magie, n'est pas chose aisée. Il lui faudrait laisser agir le temps, jusqu'à oublier. Heureusement, elle avait le soutien des Templiers et de Kanjou (qui venait la voir très souvent... Et qu'elle retrouvait presque chaque nuit s'il était au loin, à travers les rêves).

Heifara eut l'impression de sentir un poids sur ses épaules. Depuis qu'elle avait intégré les Templiers, elle n'était jamais resté longtemps inactive!

Vu son âge, Heifara du recevoir une formation particulièrement intense. Sans parler de ses lacunes dans la maîtrise de l'Esprit, elle du apprendre à lire et écrire (les jeunes apprentis ne manquèrent pas d'être amusés d'avoir une adulte avec eux, lors des cours). Quand l’instructrice des lames, Elorine, constata que la jeune femme était absolument incapable de se défendre, elle fit de la Nua sa pupille. Heifara apprit progressivement à maîtriser les énergies autours d'elle pour créer la légendaire technique de défense des Templiers : l'invocation.
Quand aux armes runiques, elle apprit à s'en servir, mais ses talents d'escrimeuse lui permettraient juste de battre un paysan vaguement entraîné. Elorine dut finalement se résigner : malgré ses efforts, Heifara ne ferait jamais une guerrière.

Au bout de sept ans de formation, elle intégra finalement la branche curative, entrant au sein de la division des Providences. Même si elle ne maîtrisait plus la guérison magique, elle sut trouver sa place grâce à ses connaissances médicales, faisant d'elle une assistante appréciable pour le suivi des soins ou les cas ne nécessitant pas des soins magiques d'urgence. Toutefois, sont réel "atout" est son don inné de catalyseur, particulièrement utile dans cette division de soutien.

-"Tu devrais rentrer, Heifara. Rester devant ce bassin ne t'aidera pas à trouver des réponses."

Heifara opina, observant le reflet de l'oiseau faire de même. Elle tourna son regard vers la forme lumineuse qui s'était formée à ses cotés. Elle ferma les yeux... Quand elle les rouvrit, la forme lumineuse était devenue une femme. Autours d'elles, uniquement le noir... Elle ne voyait sa mère que grâce à une lanterne, à leurs pieds. Elle sentit la présence de l'oiseau s'estomper.

-"Il est dangereux de s'aventurer aussi loin, Heifara. Tu pourrais te perdre... Ou pire."

-"Mais vous êtes là pour me guider et me protéger... Mère... Kahoku aussi."

Elle sourit, en discernant la silhouette de son frère. Elle ramassa la lanterne et commença à marcher. Ils croisèrent quelques personnes, la plupart en train de parler tout seules. Comme toujours, elle fit de son mieux pour tâcher de ne pas attirer l'attention sur elle : s'ils s'apercevaient qu'une vivante était ici, ils pourraient chercher à la retenir ici et pire... Posséder son corps.
Ils finirent par arriver devant un immense bâtiment. Le Temple. Ils continuèrent, croisant un templier sur la route, qui délirait autant que les autres... Heifara avait entendu parler de lui. Il était mort il y a quelques années et n'avait pas encore trouvé le véritable repos. Ils atteignirent sa chambre ou elle put s'admirer en train de dormir. En ce concentrant un peu, elle parvint à voir le corps de Kanjou, à ses cotés. Elle hésita. Non... L'ennuyer dans ses rêves serait ridicule. Elle allait plutôt regagner son corps et le réveiller...
Cela lui assurerait de chasser sa frustration de ne pas avoir trouvé de réponses!

Mon heure de gloire !
Votre prénom(facultatif): /
D'où venez vous? (facultatif) /
Âge (facultatif): 24
Avez-vous lu et approuvé les règles? [Validé]
Comment avez-vous connu le forum? Oulah! Déjà que je viens de me faire mal en m'apercevant que j'avais deux ans de moins quand j'ai posté le premier BG d'Heifara! A cette époque j'avais répondu "au hasard"! Donc je vais me croire sur parole, j'ai du trouver le forum au pifomètre. Smile

Idées, remarques ou suggestions? J'en balance assez dans la partie réservée à cet effet, n'abusons donc pas!

Re-bienvenue Wink

Tout est parfait ! Je valide ! =)
Pense à faire ton dossier, ICI et ensuite, tu connais le chemin du rp Wink

Amuse toi bien parmi nous !

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