Nom (facultatif): /
Prénom: Gorwin
Âge: 21 ans
Race: Almer
Cité/groupe d'appartenance: Storghein puisque c'est celle d'Arzhel, mais n'oublie pas sa cité d'origine.
Métier: Artisan
Position (facultatif): Meilleur artisan d'Azthia ^^ (je plaisante). Plus sérieusement : bras droit d'Arzhel.
Monture/engin: Préfère se déplacer à pied mais Arzhel lui a acheté un cheval qu’il a baptisé Lumel.
Arme: Un poignard au cas où.
Compétences choisies: Couture, ambidextrie. illusion.
Faiblesse: Torture, navigation, représentation;
Main dominante: ambidextre.
But du personnage: Protéger les intérêts d’Arzhel, vendre ses articles et c’est tout pour l’instant.
Nom de votre échoppe: Le Fil d'argent.
Description physique:De taille moyenne pour un almer, Gorwin présente le physique typique de son peuple d’origine. Cheveux bruns, yeux noirs et teint bronzé. 1m 68, parmi les astorgs, un peu petit mais cela ne le complexe pas tant que ça. Sa silhouette laisse percevoir une musculature bien entretenue et légèrement noueuse, ce n’est pas parce qu’il est artisan qu’il est dépourvu de force et d’endurance… Une vie dans le désert forge le physique et le caractère. Une lueur espiègle séjourne au fond de ses yeux d'un noir profond, parfois accompagné d’un sourire moqueur. Il possède un visage aux lignes agréables, un nez légèrement retroussé et des fossettes apparaissent quand il sourit. Gorwin fait un peu plus jeune que son âge et il aime bien user de son charme auprès des jeunes filles.
Il porte la plupart du temps un bandeau rouge pour retenir ses cheveux, dont les mèches rebelles lui retombent dans les yeux. D’ailleurs, le jeune almer a une tendance à laisser sa tignasse livrée à elle-même. Côté vêtements, il met tuniques et pantalons de diverses couleurs, et même certaines de ses créations.
Caractère, qualités et défauts:Un zest de naïveté, une pincée de bonne humeur, une cuillerée de susceptibilité, on mélange le tout et on obtient un petit Gorwin.
Le jeune almer est doté d’un tempérament légèrement impulsif qui peut le conduire à partir au quart de tour s’il se sent insulté, ce lui vaut parfois de se retrouver dans des situations quelque peu compliquées. Sujets pour lesquels il peut se montrer susceptible : ses origines et son statut d'orphelin. De plus, il se montre un peu crédule, moins depuis qu’il a rencontré Arzhel, heureusement sinon il se ferait avoir pour ses affaires commerciales. Néanmoins, il possède un esprit assez vif, comprenant rapidement ce qu’on lui explique.
De nature honnête, si Gorwin donne sa parole il s'y tient sauf cas de force majeure. De plus, il n'aime pas tromper les gens et ne le fera qu'en derniers recours. Il n'est pas non plus du genre à dévoiler un secret qu'on lui a confié. Le jeune almer fait également preuve d'une bonne dose d'optimiste. Et si la colère le prend, il la montrera, la laissera s'exprimer au contraire d'Arzhel qui l'intériorise.
Biographie:Par où commencer ma petite histoire... Par le début, ce serait plus logique...
Je suis orphelin de père et de mère. Je fus abandonné sur les marches de l'orphelinat de Freyl alors que je n'étais qu'un nourisson. Je fus élevé par l'institution jusqu'à mes 13 ans, car je n'eus pas le plaisir d'être choisi par une famille d'accueil. Au sein de l'établissement, la discipline était stricte mais cela n'empêchait pas les bagarres entre jeunes. D'ailleurs, moi-même j'ai pris part à certaines d'entres elles. J'étais quelque peu turbulent étant enfant mais je me suis assagi avec l'âge. Il m'arrivait également de transgresser certaines règles, me baladant après l'extinction des feux et allant parfois à l'extérieur, dans la ville. Par contre, si je me faisais prendre, la sanction était immédiate et douloureuse. Mais cela se révéla un bon moyen pour comprendre le fonctionnement des illusions, même si je ne percevais pas encore toutes les subtilités. Par la suite, sur conseil express d'Arzhel, qui ressemblait à un ordre, je m'instruisis auprès d'un maître.
Lorsqu'on atteint la douzaine d'années, l'orphelinat programme des visites d'ateliers et autres entreprises pour qu'on choisisse une branche d'apprentissage pour avoir un métier, car l'orphelinat jugeait qu'à 18 ans on pouvait voler de ses propres ailes et nous relâchaient dans la nature. Mon intérêt fut éveillé lorsqu'on visita un atelier de tisserands et je choisis cette voie. Pendant trois ans je fus l'apprenti de maître Xangr, il m'apprit l'art du tissage et trouvait que j'avais une certaine agilité manuelle. Cependant, il désespérait de me faire perdre l'habitude de porter mon bandeau, prétextant que ce n'était pas esthétique et pouvait se révéler dangereux avec les métiers à tisser, mais ce bandeau possédait une valeur sentimentale, il se trouvait dans le panier dans lequel je fus trouvé... Je lui servais aussi d'homme à tout faire, il me montra la partie dédiée à la vente et plusieurs fois il m'envoya faire quelques livraisons en compagnie d'un ou deux ouvriers dans des petites villes alentours.
Comment ma route a croisé celle d'Arzhel? Par hasard mais, patience, j'y viens.
L'année de mes 16 ans fut chargée de péripéties. Tout d'abord, l'orphelinat me convoqua pour me remettre une lettre, celle qui se trouvait dans mon couffin. J'appris que ma mère était morte à ma naissance et que les personnes de son entourage ne pouvaient s'occuper de moi par manque de ressources, voilà pourquoi je fus confié à l'orphelinat. Quant à mon père, il était écrit que son identité était inconnue et qu'il n'avait entretenu qu'une relation fugace avec ma mère. De cette lettre qui ne comportait aucune indication quand à la provenance, il fallait comprendre que ma mère était une fille de joie et mon père un de ses clients.
C'est également cette année-là que je rencontrai Arzhel. C'était en fin de journée, le soleil était proche de l'horizon, j'étais parti avec deux collègues pour une livraison de vêtements quand nous fûmes attaqués par une bande de voleurs. Ils nous forcèrent à stopper et descendre de l'attelage sous la menace de leurs armes. Ils paraissaient assez jeunes mais nous étions en sous effectifs par rapport à eux, alors nous nous tenions tranquilles. Cependant, quand ils commencèrent à fouiller et balancer la cargaison, un de mes compagnons protesta, ce qui lui valut d'être frappé par nos détrousseurs. Et c'est à cet instant que tout dégénéra car il y eu riposte. S'ensuivit une bagarre généralisée au cours de laquelle mes deux camarades perdirent la vie ainsi que deux des sept voleurs. Je n'en menais pas large face aux cinq autres quand une ombre surgit et, telle la mort en personne, faucha la vie de deux autres malfrats. Puis, elle fit face aux trois derniers qui, furieux de la mort de leurs copains, l'attaquèrent. Mauvaise décision car l'inconnu n'en fit qu'une bouchée... J'étais encore sous le choc et la surprise me laissa bouche bée quand je constata que c'était une femme qui se tenait devant moi. Elle posa sur moi un regard froid, mais lorsqu'elle me parla sa voix était relativement douce. Après s'être assuré que j'allais bien, elle décida de me reconduire à Ptot Tàh.
Cela aurait pu se finir par une séparation une fois arrivée en ville, mais il n'en fut rien. Elle me laissa dans la cité puis vaqua à ses occupations. Je me mis en tête de la suivre. Même maintenant je ne sais pas ce qui m'est passé par la tête ce jour-là. Arzhle s'en aperçu rapidement et me fit comprendre par un ordre cinglant craché par une voix dure qu'il fallait que je cesse de la suivre. Mais borné comme je suis je passa outre cet ordre. A force la jeune femme ne fit plus aucune remarque finissant petit à petit par accepter ma présence. Certes elle pouvait se montrer dure et froide mais parfois elle laissait entrevoir une personne plus douce et conciliante. Cet accord tacite se concrétisa quand elle m'acheta une monture. Pendant trois ans, elle voyagea et, quand Arzhel restait un temps certain dans une région, elle trouvait le moyen de se débarrasser de moi en m'envoyant approfondir mes connaissance sur le tissage auprès de divers maîtres. Il lui arrivait parfois de me laisser dans une ville tandis qu'elle se rendait ailleurs. Au début, je crus qu'elle ne reviendrait jamais, mais elle revenait toujours. En fait, je crois qu'elle s'est attaché à moi, ce qu'elle n'avouera certainement jamais, de mon côté, je trouvais sa présence rassurante, un peu comme une grande soeur. C'est ainsi que j'appris diverses techniques dans l'art de tisser, chacune liée à une région. Et quand Arzhel racheta ce petit magasin de vêtements ainsi que l'atelier attenant, je fus content et agréablement surpris lorsqu'elle m'en confia la gestion. J'avais sous mes ordres cinq ouvriers pour l'atelier et tandis que je m'occupais du magasin. Pour un jeune homme de 20 ans c'était le rêve et je fus touché par la confiance qu'Arzhel avait en moi concernant le Fil d'argent, même si elle contrôle régulièrement ce que je fais.
Un dernier point, je me doute un peu que le métier d'Arzhel ne respecte pas forcément les lois et la légalité, néanmoins, je lui fais confiance, elle m'a sauvé la vie et je la protègerai si nécessaire....