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Philéa
Nombre de messages : 131 Âge : 42 Race et âge : Cydienne de 39 ans Cité : Muria, cité Amazone Métier : Politicienne et Sentinelle Feuille de personnageCompétences: Charisme // Archer // Manipulation du ventCompétences bonus: Tacticien // Chant // Dressage d'une bête (serpent)Réputation : ![[DA-flashback DP 151] Un présent pour la belle mère (fini) Left_bar_bleue](https://2img.net/i/fa/i/left_bar_bleue.jpg)  ![[DA-flashback DP 151] Un présent pour la belle mère (fini) Empty_bar_bleue](https://2img.net/i/fa/i/empty_bar_bleue.jpg)  (10/10) | | |
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| Toutes les histoires et les contes de fées commencent par « il était une fois » et celui de sa propre fille semblait avoir débuté de la sorte, aussi étrange cela soit-il. Il était une fois, un jeune Capitaine Elfe qui s'était perdu dans la forêt et avait joué au plus malin avec la princesse Amazone. Ayant réussi à s’attirer les foudres de cette dernière pour avoir pénétré dans le territoire sacré de son clan, l'Elfe décida de rencontrer la mère de la belle demoiselle pour sauver sa tête. La jeune femme accepta et c'est ainsi que Feanaro Galathil rencontra la Reine Amazone. Amusée tant par le culot du jeune homme que par le comportement infantile de sa fille aînée, la Dame se décida à agir pour leur donner une bonne leçon. On ne jouait pas impunément avec la vie des gens pour l'une, on devait accepter ses défauts pour les deux et enfin, on devait se montrer prudent et respectueux pour l'autre. Profitant de sa position, Philéa avait très clairement apprécié le spectacle et en avait profité pour les fiancer, à leur plus grand désespoir. Mais comme tous les contes finissent bien, les deux enfants avaient fini par apprendre à se connaître et de leur union sincère était née une petite fille. Mais ce que l'histoire ne raconte pas, c'est comment Feanaro Galathil se décida à demander la main officiellement et sans raillerie à la mère de la demoiselle …
Un soir d'été, le Capitaine fut repéré dans les contrées Amazones, non loin de la cité invisible à ses yeux. L'homme cherchait à y pénétrer par tous les moyens, n'ayant pas hésité à scander haut et fort qu'il était présent pour qu'une patrouille vienne le cueillir. Beaucoup le croiraient fou certes, mais l'Elfe savait parfaitement ce qu'il faisait. Il demanda une audience à la reine qui lui fut accordée, bien que cette dernière eu l'envie de la lui refuser, juste pour voir son air déçu. Intriguée par son comportement, Philéa accepta et fut d'autant plus amusée par sa déclaration. Voilà que le Capitaine qui se moquait des femmes et de leurs sentiments s'était épris de la pire d'entre elle, de celle qui détestait le plus au monde les hommes et qu'il venait lui demander sa main. La blague était suffisante et la souveraine ne l'appréciait que peu pourtant, le garçon fit preuve du plus grand sérieux et l'ancienne Sentinelle dut se rendre à l'évidence : il était sérieux. La guerre changeait les hommes tout autant que les femmes et le Capitaine Galathil s'était rendu compte qu'il était prêt à se lancer dans la vie aux côtés de la princesse. Le mauvais caractère de cette dernière mais plus encore, son lourd passif avaient réussi à le convaincre que c'était celle qu'il se devrait de protéger toute sa vie durant. D'abord irritée par la demande qu'elle pensait n'être qu'une farce, Philéa se laissa convaincre et accepta de donner la main de sa fille à cet étrange jeune homme qui ne savait sûrement pas dans quoi il s'engageait. De son côté, la reine s'assurait grâce à cela une alliance solide avec la cité des brumes ce qui n'était pas pour lui déplaire.
Fort de sa victoire, Feanaro Galathil fit le plus étrange des présents à la jeune Cydienne en lui présentant une boule de poils à bout de bras. La bestiole, à peine plus grosse qu'un chaton, la regardait d'un air étonné, se demandant certainement ce qui lui arrivait.
« Qu'est-ce ? »
« Un serval votre Majesté »
« Je te remercie, je le vois bien, mais que veux-tu que j'en fasse ? » demanda la Dame.
« Ceci pour sceller notre parole. »
Les Elfes étaient d'un solennel ! Philéa se prêta à sourire, se demandant bien ce qu'elle pourrait faire de cette bestiole mais puisque pacte il voulait pour se rassurer, elle le lui offrirait. Acceptant de mauvaise grâce le présent, elle fut étonnée de devoir lui donner un prénom là tout de suite, au bon vouloir du Capitaine mais comprit le symbole et accepta. La Dame observa la boule de poils, perplexe et ses yeux croisèrent ceux de l'animal. D'un bleu glacial, ils semblaient lui murmurer que jamais elle ne pourrait se séparer d'elle.
« Ombre » fut le mot qui lui vint à l'esprit.
[ … ]
Le temps avait passé depuis ce jour où le Capitaine lui avait apporté la bestiole. Tous les jours, Philéa s'était évertuée à prendre soin d'elle, ne sachant pas spécialement pourquoi mais sachant qu'elle se devait de le faire. Elle lui avait donné de l'affection, de la tendresse dans les rares moments où elle avait le temps de s'en occuper. Aujourd'hui, plus de cinq ans après, l'élémentaire savait que le grand jour était arrivé. Ombre avait bien grandi, elle avait appris à évoluer parmi les Amazones en se fondant dans la masse et avait conservé malgré tout un petit air sauvage. Dans ces temps troublés où les batailles se préparaient, Ombre était enfin prête pour l'entraînement avec Furtif. Il était temps désormais que la jeune serval devienne apte à protéger les siens. D'un air calme, la Dame appela le félin qui approcha, les oreilles dressées mais vite rabattues une fois qu'il fut en mesure de sentir l'odeur du griffon. Philéa persévéra et l'appela de nouveau et Ombre daigna approcher pour lui lécher la main. Elle la rassura comme toujours et l'attira pas après pas près de Furtif. Ombre renifla péniblement l'odeur de l'imposant animal en retroussant les dents mais le Chant de la Cydienne suffit à la calmer un peu. C'était tout pour aujourd'hui, la serval était déjà bien trop apeurée pour continuer.
Demain, après demain et ainsi de suite, Philéa continuerait chaque jour durant d'habituer le félin à l'odeur du griffon et des autres animaux de combats comme les chiens ou les chevaux pour ensuite l'entraîner à l'art du combat. Elle ne comptait pas en faire un animal de tête, bien loin de là, mais elle comptait cependant faire en sorte que la serval soit capable de se défendre et plus si affinité.
[ Désengagée ] |
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