Azthia

Ô, petite flamme qui guide chaque cité d'Azthia, surtout ne vacille pas. Car les temps sont bien embrumés et un vent d'inquiétude souffle... Laissez vous tenter par un univers poétique et fantastique, créez un personnage haut en couleurs...
 
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 [151-DP] Le Fort de Djebel (mission Iréa, Volesprit, Ithilion, Agranos) [Terminé]

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Volesprit
Volesprit
Féminin Nombre de messages : 976
Âge : 31
Race et âge : Elfe - 31 ans
Cité : Silmarie
Métier : Politicienne

Feuille de personnage
Compétences: Charisme/Connaissance des langues et de l'histoire d'Azthia/Manipulatrice de la glace
Compétences bonus: Tacticienne/Faveur Divine (Silmaria)
Réputation :
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Re: [151-DP] Le Fort de Djebel (mission Iréa, Volesprit, Ithilion, Agranos) [Terminé]
   [151-DP] Le Fort de Djebel (mission Iréa, Volesprit, Ithilion, Agranos) [Terminé] - Page 3 EmptyDim 25 Sep - 5:51

L’honnêteté avait payait et Volesprit pouvait se réjouir d'y être parvenue sans avait eut besoin de hausser le ton. Dizen n'avait pas eut l'air d'apprécier sa demande mais il avait accepté de lui obtenir un entretient dans l'après midi. En quittant son bureau, la jeune ministre n'avait pas manqué de remarquer que le lieutenant semblait soucieux. Elle songea alors qu'il était tout à fait le genre de type capable de prendre des décisions stupides en étant néanmoins à même de déployer une ingéniosité hors du commun pour les couvrir. Un beau gâchis en somme. Mais peu importait pour l'instant les diverses magouilles de Dizen, Volesprit avait des priorités beaucoup plus importantes à s'occuper. Un bain chaud l'attendait et elle n'aurait manqué son rendez vous avec celui ci pour rien au monde. Les elfes restaient pour la plupart des personnes très coquettes, ayant en général bon goût dans leur manière de se vêtir ou de se pomponner. Ne faisant pas exception à la règle, Volesprit passa près d'une demi-heure à choisir ce qu'elle allait porter ce jour là, et il lui en fallut une autre pour décider quelle coiffure elle arborait en présence du commandant de Djebel. Quand cet exaspérant rituel féminin - masculin aussi chez les elfes - prit fin, la matinée était déjà fort avancée.

Elle alla donc... Ah non j'oubliais... Alors qu'elle venait de finir de se coiffer, elle constata par l'unique fenêtre de leur chambre collective que dehors le soleil cognait durement sur les ruine de la cité almer. La demoiselle estima que le mieux serait de prendre un chapeau. Mais lequel ? Il est intéressant de noter que malgré son sens pratique et logique, Volesprit parvenait parfois à faire abstraction complète de sa raison pour surcharger son sac de l'une des manières les plus inutiles qu'il soit. Bref, je vous passerais les détails sur les conséquences qu'entrainèrent le simple ajout d'un couvre chef sur la tête de la ministre mais en résumé, il fallut tout reprendre à zéro puisque la coiffure ne convenait plus, donc sa robe non-plus, donc il était hors de question de garder de telles chaussures car là non-plus ça n'allait pas, etc...

Je disais donc que Volesprit pour terminer cette matinée très productive, alla se restaurer à l'auberge où elle s'était rendus la veille avec ses compagnons. Au vue de ce que le tavernier proposait comme plat du jour, elle se contenta de fruit sec avec un pichet d'eau. En conséquence son ventre resta sur sa faim quand elle eut avalé le dernier raisin. Elle se prit à rêver de poissons frits et de vins silmariens présentés sur un plateau d'argent. *A quoi me sert d'envisager de tels mets à déguster quand aucun n'est à ma portée si ce n'est rendre encore plus douloureux leur absence ? Du poisson à Ptot Tàh ? J'ai autant de chance d'en dénicher que de rencontrer un visage souriant dans le coin. Pour le vin, à la limite il reste le maigre espoir que le commandant est encore en sa possession un ou deux futs personnelles mais j'en doute. Enfin... au moins j'ai de forte chance de trouver du Rif dans ses affaires. Une consolation comme une autre je suppose.*

L'odeur de bière mêlée à celle de la sueur des occupants incita Volesprit à ne pas s'attarder dans l'établissement. A l'extérieur, la température atteignait son maximum de la journée obligeant ceux qui s'aventuraient dehors à n'emprunter que les passages ombragés. Que les manipulateurs d'eau parviennent encore pas cette chaleur torride à extraire de l'eau douce en provenance des nappes phréatiques situés en profondeur tenait du miracle d'on ne sait quel dieu. Pour sa part, Volesprit comptait bien avoir déserté la cité et son maudit fort avant que les réserves ne soient totalement épuisées. Mais avant cela elle devait rendre une petite visite à son drogué de commandant. Ce dernier vivait cloitré dans sa demeure, mettant rarement un pied hors de celle ci d'après les dires des soldats les plus loquaces. Ils n'étaient pas autorisés à discuter avec les civils mais le statut de l'elfe lui avait permis d'obtenir en guise de réponse parfois plus qu'un simple grognement. On sentait chez eux une sorte de résignation. A vrai dire, ils auraient été informés que le lendemain ils seraient tous conduits au peloton d'exécution que Volesprit n'en aurait pas été surpris le moins du monde. C'était peut être le cas d'une certaine façon songeait-elle. Après tout ils s'attendaient à une attaque imminente d'une armée Hamalite largement supérieur en nombre.

En arrivant devant le bâtiment qui abritait Mansour, elle ne vit que deux soldats qui montaient la garde. Comme leurs semblables ils tiraient des têtes d'enterrement. Une fois à leur hauteur, elle leur signala qu'elle était attendue en déclinant son identité. Ni l'un ni l'autre ne firent mine d’acquiescer à sa requête. Pendant une seconde, Volesprit s'interrogea sur leur santé mentale voyant qu'aucun des deux ne réagissait. *Ils ont peut être reçu l'ordre de m'ignorer. Une mauvaise plaisanterie de Dizen.* Elle fut toutefois détrompé lorsque l'un d'eux frappa à la porte qu'ils gardaient. La ministre entendit vaguement une réponse qui amena le soldat à rentrer en laissant la porte entre-ouverte. De là s'échappa par à-coup une fumée blanche que la demoiselle identifia comme étant des vapeurs de Rifs brûlés en encens. Garder les idées clairs en étant pareillement enfumé allait se révéler plus compliquer que prévu. Enfin la permission d'entrer lui fut accordée.

Pénétrant dans la demeure du commandant, elle put constater plusieurs choses. Tout d'abord, Mansour avait la carrure qui convient à son grade. Le genre d'homme expérimenté qui ne se battant plus commence à sérieusement bedonner. Certains parvenaient tout de même à se maintenir en forme. Lui au contraire s'était sans doute ramolli si bien que Volesprit ne crut pas un instant qu'il soit encore en mesure de se battre. De toute façon ce n'était pas son rôle. *Le problème c'est qu'il ne remplit pas son rôle non-plus.* Au lieu de cela, il était en train de jouer aux échecs avec un dénommé Johannus. Celui-ci était physiquement opposé à son partenaire de jeu dans le sens où on aurait presque put le qualifié d'osseux tant sa maigreur semblait inquiétante. En sus, il avait l'air fatigué d'un type qui n'aurait pas fermé l’œil depuis des semaines. La deuxième chose que Volesprit remarqua en entrant fut que la pièce était impeccablement rangée. Pas un livre ne trainait sur une table ou autre. Rien. Soit Mansour sachant qu'elle venait avait fait le ménage soit quelqu'un s'en était chargé à sa place. Elle pencha pour la deuxième hypothèse décidant de chercher plus tard à savoir ce que cela pouvait bien vouloir signifier. Pour finir, elle subit plus qu'elle ne constata le dernier point. En effet, il faisait une chaleur infernale dans la pièce et ce n'était pas pour plaire à Volesprit qui supportait beaucoup mieux le froid que le chaud. Une gène supplémentaire qui risquait d'altérer sa concentration. Le commandant en revanche lui parut parfaitement à son aise. Les présentations passées, celui ci lui demanda ce qu'elle désirait. Une multitude de réponses lui traversèrent l'esprit mais elle jugea mieux séant de rester courtoise envers celui dont elle était l'hôte.

Loin de moi la volonté de m'immiscer dans des affaires qui ne me regarde nullement mais ne devriez vous pas à l'heure actuelle vous occuper du fort de Djebel et des survivants almers et nuà ? Vous avez été propulsé au sommet de la hiérarchie après le terrible incident qui à coûté la vie à la majorité de vos pairs. Ne devriez vous pas mettre un point d'honneur à accomplir la tâche qui vous a échut ?


La colère et l'indignation perçaient peu à peu dans le discours qu'elle adressait à Mansour.

Au lieu de cela, vous vous contentez de déléguer cette tâche à votre subalterne en vous enfumant de Rif à longueur de journée pour vous sentir mieux. Je ne peux pas croire que vous soyez aussi pusillanime. Quelque chose vous effraie à l'extérieur ? Les problèmes ne se résoudront pas d'eux même.


Le Rif commençait à lui monter à la tête. Elle devait absolument se ressaisir et en terminer le plus vite possible.

Écoutez, si vous n'avez pas les épaules pour commander, je ne saurais trop vous conseiller de démissionner de vos fonctions. Si votre santé ne vous permet pas d'assumer votre charge, je me ferais une joie de vous aider. Je peux vous soigner, je vous le promet.


Franchement elle doutait que sa tirade est la moindre impacte sur le commandant mais elle ne perdait rien à tenter sa chance. Et puis cela aurait le mérite de lui permettre d'observer la réaction de Mansour pour voir à quel point il en était, et qui sait, cela pourrait déclencher une prise de conscience chez son ami Johannus. Ce dernier saurait sans doute le remettre sur le droit chemin s'ils étaient aussi intimement liés qu'elle le soupçonnait. En tout cas, il fallait définitivement faire vite. Elle se sentait trop à l'aise malgré la chaleur. En continuant ainsi elle finirait par ignorer ce que son cerveau lui conseillait et alors...

*Puisse Silmaria m'en garder.*
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Iréa
Iréa
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Race et âge : Almer - 36 ans
Cité : Temple d'Ankdor
Métier : Templière de l'Aube

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Compétences: Maîtrise de l'épée-Esprit-Combat jinmen
Compétences bonus: Invocation
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Re: [151-DP] Le Fort de Djebel (mission Iréa, Volesprit, Ithilion, Agranos) [Terminé]
   [151-DP] Le Fort de Djebel (mission Iréa, Volesprit, Ithilion, Agranos) [Terminé] - Page 3 EmptyVen 30 Sep - 12:28

Iréa chassa d’un geste les quelques mèches trempées de sueur qui lui collaient au front. Malgré l’hiver, le soleil de début d’après-midi était écrasant. Rester à découvert pendant les quelques heures les plus chaudes de la journée n’était pas recommandé, même en cette saison, sans compter qu’une pause lui permettrait de faire le point sur ce qu’elle avait appris de ses investigations du matin.
Elle s’installa donc dans les jardins du palais, dans un coin tranquille à l’ombre des arbres.
Après s’être faite purement et simplement expulsée du bureau de Dizen mis en rogne par les messes basses de Noiliti, elle avait suivi les deux Cydiens dans leurs appartements et, l’air de rien, s’était drapée dans sa cape avant de sortir, en bénissant celui ou celle qui avait eu l’idée d’y coudre une poche intérieure, laquelle lui avait permis de dissimuler son arme runique puis de la récupérer sans éveiller les soupçons.
La jeune femme avait ensuite passé la matinée à fureter parmi les survivants. Elle avait réussi à délier la langue de quelques uns d’entre eux en expliquant qu’elle ne vivait plus à Ptot Tàh mais qu’elle y avait grandi et qu’elle était venue prendre des nouvelles dès qu’elle l’avait pu. Certains l’avaient alors considéré avec affection, comme si elle était un peu l’une des leurs.
S’ils ne s’opposaient pas ouvertement à Dizen, la plupart de ceux avec qui elle avait parlé ne partageait que moyennement ses opinions selon lesquelles Ptot Tàh n’avait besoin de personne pour subsister et que ceux qui vivaient encore étaient les favoris du Bénu. Ils pensaient plutôt que la cité était perdue, et qu’eux aussi, probablement.
Elle les entendit aussi s’insurger contre les autres cités qui n’avaient pas tenté de leur venir en aide, y compris contre les Templiers, qui avaient, selon eux, préféré secourir Cydonia.
Iréa prenait chaque reproche contre son ordre comme un coup de poignard en plein cœur. Oui, elle était dans la plaine au pied des remparts cydiens quand Maladie décimait les Almers, et rien ne lui faisait plus mal que de penser qu’elle n’était pas là quand son peuple avait eu besoin d’elle.
De la vie à Ptot Tàh depuis le passage de Maladie, les Almers ne disaient pas grand-chose et la crainte se lisait dans leurs yeux. Dizen dirigeait bel et bien d’une main de fer.
En revanche, ils étaient plus bavards sur les « rumeurs et légendes » dont le groupe avait brièvement entendu parler à Jafa.
On murmurait que tous ces morts ensevelis à la hâte et sans véritable cérémonie, incapables de rejoindre le Bénu, hantaient le désert et s’en prenaient à ceux qui avaient l’imprudence de trop s’éloigner de la ville.
Sur de possibles invasions, rien. Guilhabèrt exhortait apparemment à la vigilance quant aux tribus Hamalites, mais personne n’avait rien de concret à lui offrir à ce sujet, ni ne semblait s’inquiéter d’une attaque imminente.
Mais son enquête à propos de la condition des Nuas avait porté plus de fruits. La grande majorité des survivants avait eu l’intelligence de profiter de l’occasion pour quitter la ville et gagner les terres où ils seraient libres. Moan, l’ancienne esclave des Halin, était vraisemblablement de ceux-là ; la Templière n’avait pas pu retrouver sa trace.
Quant aux quelques Nuas qui demeuraient à Ptot Tàh, ils ne seraient bientôt plus là si Dizen persistait à les faire travailler autant tout en restreignant leurs rations d’eau et de nourriture. Heureusement pour eux, l’apathie des Almers survivants les conduisait plutôt à ignorer les anciens esclaves qu’à les maltraiter.
Sa mission avançait doucement. Et maintenant, qu’allait-elle faire ?


[J'espère que je n'ai pas dit de bêtises avec tout ça!]
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Méchant, cruel...
MJ
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   [151-DP] Le Fort de Djebel (mission Iréa, Volesprit, Ithilion, Agranos) [Terminé] - Page 3 EmptySam 1 Oct - 15:39

AGRANOS et ITHILION



A la pâleur de la lune et la lueur des flammes, les casques, les armes et les tentes reflétaient une lumière macabre. Ah, qu'il était bon dans des moments critiques comme cela d'avoir un ami solide à ses côtés! La force de l'esprit de camaraderie entre Ithilion et Agranos allait pouvoir triompher de tout, ce soir en particulier. Un exemple, un bel exemple. Ils allaient mourir ensemble, main dans la main, en frère. Magnifique.

C'était comme si tout le peuple libre du désert s'était donné rendez-vous sous les yeux d'Ithilion: des yourtes avaient poussé comme des champignons sur le sable, de toutes les tailles et de toutes les peaux imaginables. Certaines avaient comme un fanion sur la pique du toit, une bande de couleur annonçant vraisemblablement la tribut à laquelle ils étaient attachés. Si ce n'était pas là le symbole le plus connu des Hamalites, c'était un signe distinctif très fort.
En très peu de temps, Ithilion capta les informations les plus cruciales: il discerna six tributs hamalites d'après les étendards, soit au bas mot trois cents personnes. Si les enfants en petit-âge ne se battraient certainement pas, les femmes participaient très vivement aux combats. Quand aux vieillards, les hamalites n'en avaient jamais. C'était donc près de deux-cents cinquante sabres courbes pouvant s'élever contre Ptot Tàh, passant d'abord par Djebel. Dans l'absolue, la ville avait des murailles... Mais impossible, avec la poignée d'hommes et de femmes restantes, de défendre toutes les entrées. Si cette alliance d'hamalites venait à fondre sur la ville du désert....

Plissant encore les yeux, Ithilion dénombra rapidement les chevaux et chameaux: pas assez, à coup sûr, pour porter toute ces tributs. Comptant le temps pour défaire le camps et mouvoir une si grosse masse, plusieurs jours allaient être nécessaire aux barbares du désert pour arriver aux murailles. Sans compter que d'autres tributs étaient peut-être encore attendues. Les Hamalites, réputés pour leurs manières sectaires, ne pouvaient se regrouper que pour un objectif bien précis qui transcendait leurs querelles de tributs. Quelque chose d'assez énorme pour que les clans fassent la paix et marche dans la même direction. Et d'après le manque de trace venant de Ptot Tàh, la direction n'était pas le sud et les îles Nuas....

"Ak! Ak ave sekke m'orvikoon!"

Les cris venaient tout près de l'ancien Zélote. Était-il repéré? L'urgence de la situation nécessitait de vite avertir Ptot Tàh... En courant comme des dératés parce que les Hamalites les avaient peut-être repéré. Des torches se déplaçaient dans leur direction. La lune s'était-elle reflétait sur quelque chose que portait Ithilion, ou était-ce là une patrouille régulière? Pas vraiment impatient de connaitre le réponse, le jeune homme se retourna avec la ferme intention de se barrer le plus vite possible de ce tas de sable hostile.
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Ithilion
Ithilion
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Métier : élémentaire

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   [151-DP] Le Fort de Djebel (mission Iréa, Volesprit, Ithilion, Agranos) [Terminé] - Page 3 EmptyDim 2 Oct - 10:52

Vu la proximité du cri dans ce dialecte barbare, ithilion n'attendit pas de savoir si il la tribu guerrière venait de le repérer ou non. Le cydien dévala la dune à toute vitesse en ramassant ses pièges improvisés à la va-vite, puis se mit à courir à pleine vitesse. Djebel ! Il devait s'y rendre au plus vite pour y prévenir Volesprit et ce minable de Dizen qui avait raison sur ce coup, bien que cela lui faisait mal de l'admettre. La nuit allait rendre difficile son retour car si elle couvrait sa position et le rendait moins facile à discerner, elle cachait aussi tout ses points de repère. Au bout d'une centaine de mètres, le détective ralentit le pas et souffla un peu. Après tout, a tout bien réfléchir, il y avait peu de chance qu'il ait été découvert. Il tourna la tête en s'écartant sur la gauche pour s'en assurer. Un sifflement aigue précéda un souffle d'air qui lui caressa la joue. Pendant quelques secondes, ithilion contempla la flèche qui aurait du se planter au milieu de son crâne. Puis enfin il se remit à réfléchir et compris que d'une, il avait bien été poursuivit et que deux...

-aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhh !!! Maudite lune !!

De peur de se prendre une nouvelle salve, Ithilion se relança dans une course effrénée, tout en zigzagant dans l'espoir de sauver ainsi sa peau. très vite, il arriva à une cinquantaine de mètres d'Agranos. Tant pis ! Il ne s'arrêterait pas pour ce crétin antipathique. Surtout que si il possédait réellement l'instinct de survie qui l'avait poussé à vouloir lui faire faux bond, il devrait se rendre rapidement compte que si il voyait un homme détaler à vive allure en direction opposée du camp hamalite, ce n'était pas forcement pour déclarer son amour à ce paysage magnifique.
D'ailleurs, une idée germa dans l'esprit du détective. Si le groupe d'hamalite le poursuivant tombait sur agranos, peut être qu'avec ça il gagnerait suffisamment de temps pour être hors de danger. Un bruit mât attira son attention. En face de lui, une immense sagaie venait de se ficher dans le sable. Plus le temps d'avoir mauvaise conscience, surtout que ce mercenaire couard serait bien capable de le poignarder dans le dos suite à un même raisonnement. D'une seule main, il dégagea de son ceinturon deux poignards de jet sur lesquels il avait attaché un parchemin de feu. Puis, il s'arrêta brusquement et fit volte face. Le cydien entreprit alors une danse guerrière utilisé par les zélotes afin d'impressionner leurs ennemis. Sa main droite jeta le poignard en direction du groupe d'ombres qui se détachait de l'obscurité au sommet de la dune. Le parchemin se désintégra en plein vole, révélant ainsi la majeur partie de la scène. Il y avait d'un côté ithilion entrain de se frapper le coude droit avec son point gauche, puis ensuite ses deux cuisses tout en scandant un chant de guerre incompréhensible, de l'autre les hamalites qui commencèrent à dévaler la pente en hurlant, et enfin Agranos qui courait en parallèle pour sauver sa peau. L'utilité du coup d'Ithilion, c'était qu'avec le son de la déflagration du parchemin, il avait pu jeter son illusion et faire en sorte que les hamalites voient en réalité une trentaine de zelotes en armure entrain d'effectuer ce rituel barbare.

-OUA DOU GOU ! OUUUHH ! AHHH ! AH KI LA Kii... AAHHH !!

La grimace térrifiante du cydien se transforma en une grimace de surprise lorsque deux flèches sorties des ténèbres vinrent se planter aux pieds du cydien. Celui ci ne pu s'empêcher de constater :

-ah...dommage...


Le cydien changea de méthode. Il se remit en fuite tout en décrivant une courbe d'un revers de main. Un violent tourbillon de vent frappa le sol derrière ses pas. La mini tempête de sable ainsi créée forma un écran opaque qui, tout en le protégeant du regard des hamalites, barra la route au mercenaire en fuite. Une nouvelle détonation retentit. Cette fois le parchemin explosa juste au dessus de la tête d'Agranos, révélant ainsi parfaitement sa position aux indigènes du désert.
Ithilion commençait à aimer de plus en plus cette technique de calligraphie qui se trouvait fortement utile. Sans se soucier du sort d'Agranos, il accélera le mouvement pour mettre entre lui et le danger le plus de distance possible. Le désert étant une surface maléable, il était très épuisant de courir longtemps dessus. Toutefois, il ne pouvait se permettre de s'arrêter, il devait profiter de la fraicheur de la nuit le plus possible.
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   [151-DP] Le Fort de Djebel (mission Iréa, Volesprit, Ithilion, Agranos) [Terminé] - Page 3 EmptyMer 12 Oct - 14:48

VOLESPRIT

Les paroles acerbes affectèrent bien plus profondément le vieil homme qu'il n'en paraissait au premier abord. Sous la fumée tremblantes, les pièces du jeu d'échec semblaient s'animer dans le silence pesant qui venait de tomber dans la pièce. Johannus, visiblement gêné par tant de dureté, admira ses mains et les pièces de jeu pendant que son ami, commandant du fort, levé des yeux de chiens battus sur Volesprit. Par tous les dieux, cet homme n'avait donc que si peu d'honneur à présent pour ne pas se défendre!
C'est avec une voix faible, distante, maladive qui lui répondit:


"Me voilà plus vieux résident du fort... Trente ans que je foule la poussière et le sable. Saviez-vous que j'occupe cette pièce et cette fonction depuis quinze ans? Que d'officiers sont passés de vie à trépas... Que de..."

La voix se perdait, puis revenait plus forte comme soumise au vent:


"Guilhabèrt fait un si bon travail. Et je suis si... vieux. Je me sens si brisé et sec. Que penseraient mes hommes s'ils voyaient l'homme qui les commande dans un état pareil? Le clair de lune est le seul monde qui me reste, mes simples vers de poésie." Voilà longtemps que j'aurai dû être relevé d'ici, que j'aurai dû emmener Yeux-de-lune dans le village de sa mère. Je.. Je... Je ne pense pas avoir peur, non, pas ça. J'ai seulement besoin de... De repos et de réflexion. Rien de bon ne nous réserve ce monde à présent, nous sommes enchainés jusqu'à notre mort."

La voix de Johannus le supplanta:

"Yvar, tu te tortures de trop. Tes hommes ont l'habitude des ordres, tout comme toi de les donner. Et il te reste ta fille, n'est-ce-pas là la plus belle raison de défendre ta position? Je ne vais rien t'apprendre, mon ami, mais ses visions intrigues beaucoup trop notre bon Guilhabèrt."

"Yeux-de-lune..."

Un homme venait à son tour de rentrer dans la pièce, sans un bruit. Un homme religieux, vieillissant, puant la vinasse. Il avait prononcé le nom de la jeune fille du Commandant avec une certaines appréhension, une crainte mêlée de curiosité. Ou de culpabilité.

"Père Maury", l'accueillit Yvar Mansour.

Le religieux sembla comme se réveiller d'un léthargie. Ses mains tremblèrent, alors que ses yeux ne parurent même pas s'accrocher à Volesprit.

"Commandant, il n'y avait encore personne aujourd'hui à l'office."

Johannus se leva péniblement, serrant l'épaule de Mansour dans un geste amical.


"Mon père, vous n'êtes pas sans savoir que votre religion n'a jamais très bien prise ici. Les hommes trouvent les offices quelque peu... Hérétiques. Ne craignez pas pour vous, Maury..."

"Il y a longtemps que j'ai perdu ma sainteté, je ne m'en inquiète pas", murmura le religieux d'une voix peinée. "Le vice et le Mal habite bien trop ces lieux, ils ont empoisonné mon âme...Ils ont empoisonné toutes les âmes."

Comme l'ombre d'un homme, il sortit, laissant Volesprit, Yvar Mansour et le Maître Johannus seuls dans la pièce.

"Voyez-vous, ma dame... personne ne peut nous soigner." conclu Mansour.
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Agranos
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Re: [151-DP] Le Fort de Djebel (mission Iréa, Volesprit, Ithilion, Agranos) [Terminé]
   [151-DP] Le Fort de Djebel (mission Iréa, Volesprit, Ithilion, Agranos) [Terminé] - Page 3 EmptyVen 21 Oct - 18:10

AGranos hésitait, partagé entre sa perplexité et sa rage contre Noiliti , finalement il opta pour la rage. Cet abruti fini l'avait baladé depuis le début! Oh bien sur il ne lui avait jamais explicité clairement qu'il était guide, mais il s'était toujours comporté comme telle et il n'avait jamais prit la peine de démentir. A part évidemment une fois qu'ils furent perdu en plein désert. Agranos aurait pourtant dut se douter de la vérité étant donner l'incapacité évidente de Feu gar, comment pouvait on accepter une mission sans avoir la moindre compétence de survie ? Ça tournait aux tensions. Agranos lui avait crut pouvoir au moins compter sur Noiliti pour ça, grosse erreur. Le problème du coup c'était que le zélote n'avait prit que très peu de point de repère pour rentrer par la suite. A présent il se tenait debout, seul dans le désert glacial , hésitant sur la marche à suivre. L'escroc lui avait bien précisé qu'il ne reviendrait pas pas sur ses pas. De toutes façon Agranos savait qu'il y resterait, les abrutis ne survivaient pas longtemps dans ce monde. Le cydien avait hésité à poignardé celui qui l'avait fourré dans ce pétrin alors qu'il s'éloignait vers ce qui était sûrement une armée sanguinaire, pour lui épargner des souffrances inutiles. Au final il avait jugé inutile de lui faire une telle faveur, il se débrouillerait sans lui pour mourir. La seule chose qui préoccupait réellement AGranos c'était de savoir s'il allait partir maintenant ou le lendemain matin. Au final il décida de ne pas s'attarder plus longtemps dans les parages. La lune lui fournirait un bon éclairage et il fallait mieux marcher dans l'air glacial que brûlant. Il dormirait une fois qu'il se serait éloigné. Alors qu'il ramassait ses affaires et partait résolument dans le désert un courant d'air lui frôla la joue, cela n'aurait pas perturber le zélote si le courant d'air en question ne lui avait pas causé une vive douleur . Agranos sentit un liquide poisseux couler sur sa joue, du sang. Il remarqua alors la flèche fiché dans le sol à quelques mètres devant lui. Agranos se retourna vivement et scruta l'immensité du désert qui s'étendait derrière lui. La lune faisait office de torche dans le ciel limpide du désert, Agranos discerna donc parfaitement la silhouette qui courait derrière lui à seulement deux dizaines de mètres, beaucoup trop près. Apparemment Noiliti n'avait pas été tué mais il était bien tomber sur une armée sanguinaire. En observant plus attentivement il vit vaguement des formes qui suivaient le faux guide à quelques mètres derrière lui. Agranos n'attendit pas de savoir si c'étaient des hamalites ou pas, il prit ses jambes à son coup et détala. Le guide courait quasiment en parallèle du cydien. Soudan une explosion illumina le ciel. Il s'arrêtta malgré lui devant un spectacle plus qu'étrange. Mené par Noiliti une trentaine de guerriers en armures menaient une danse guerrière. Agranos mit un certains temps avant de se rendre compte qu'il connaissait cette danse pour la simple et bonne raison qu'il l'avait étudié au monastère. C'était une danse zélote faîte pour intimider les adversaires lors des batailles. Agranos l'avait toujours trouvé ridicule et inefficace et voir Noiliti l’exécuter ne faisait que renforcer son impression. Mais c'était une danse typique aux zélotes, comment Noiliti pouvait il la connaître ? serait il possible que....

-OUA DOU GOU ! OUUUHH ! AHHH ! AH KI LA Kii... AAHHH !!


Non, la seule pensée d'avoir un passé commun avec cet abruti révulsait Agranos au plus haut point, il ne pouvait pas l'admettre. Quoi qu'il en soit l'illusion était évidente et cette minable tentative d'intimidation ne fonctionna pas. Cependant contre toute logique l'escroc ne mourut pas dans les secondes qui suivirent. Un hamalite maladroit lança une sagaie qui se planta juste devant l'abruti.Noiliti reprit sa technique de lâche et détala, les illusions se dissipèrent. Agranos s'en voulu un instant de s'être arrêté pour ça, il se remit à courir. IL en voulait également à Noiliti de ne pas s'être fait tuer par les hamalites et de les avoir ramener, il s'en voulut également a lui même de ne pas l 'avoir tuer quand il en avait eu l'occasion. Enfin la chose était peut être réparable. Les hamalites poursuivaient Noiliti, si Agranos parvenait a le ralentir ne serai ce qu'un peu et qu'il tombait entre les mains de ses poursuivants Agranos aurait des chances plus que raisonnable de s'en sortir.

Alors que cette pensée prenait forme dans l'esprit du cydien, un nouvel explosive sûrement généré par des parchemins explosa à nouveau, cette fois ci juste au dessus d'Agranos, l'exposant dangereusement aux hamalites. AU me^me moment une mini tornade de vent frappa le sable devant le zélote. Un petit tourbillon de sable se dressa, coinçant Agranos entre les hamalites et le mur opaque de sable. Noiliti l'avait devancé ! Il tentait de le tuer. Ébloui par la soudaine lueur de l'explosion Agranos resta un moment immobilisé. Il se doutait que Feu'gar ne pourrait pas tenir son petit tourbillon très longtemps mais ça suffirait pour que les hamalites plantent Agranos sur place. IL les entendit vaguement changer de direction, peu leur importait leur cible du moment qu'il capturait quelqu'un, ou le tuait d’ailleurs, leur seul objectif devait être que les intrus ne rejoignent pas le fort. Agranos ne survivrait pas longtemps s'il restait immobile, il devait agir vite . Il se servit propre maîtrise du vent, il détourna les courants d'airs de la mini tornade et plongea à travers le passage ainsi ouvert . Alors qu'il bondissait en avant il sentit une volée de flèches lui frôler les épaules. Il effectua une roulade sur le sol et se releva rapidement. Au lieu de détaler en courant il se retourna face à ses assaillants. Les archers avaient besoin d'un court pas de temps pour rebander leurs arcs. Agranos savait que s'il se lançait dans u e simple course poursuite il allait perdre face à des guerriers qui connaissaient parfaitement le terrain, il lui fallait gagner un peu de temps. Les restes de la petite tornade balayait encore le sable, utilisant ses capacités Agranos amplifia les courants jusqu'à créer une mini tornade plus puissante que celle qui l'avait bloquer. Le tourbillon frappa durement e sol et souleva une grosse rafale de sable qu'Agranos dirigea sur les groupe d'hamalites. Puis le zélote détala à toute vitesse. Noiliti était hors de vue à présent mais il avait laissé dérrière lui des traces irrégulières que le zélote parvint a repérer. Le zélote se mit à courir le long de cette ligne irrégulière, si Noiliti avait vraiment prit quelques repères cette ligne devrait conduire Agranos au fort, à condition qu'il parvienne à échapper aux hamalites qui n'étaient pas encore assez loin pour que le zélote puisse se sentir en sécurité. Cependant Agranos avait un avantage par rapport à eux, il ne portait pas d'armure et se fatiguerais beaucoup moins vite malgré son manque de sommeil. Il finirait par les semer. AGranos avait failli y passer par la faute de Feu ' Gar. Coincé entre la tornade et les hamalites le zélote n'avait pensé qu'a survivre mais à présent que le danger s'atténuait un peu il sentait une rage froide et meurtrière monter en lui. Quand les traces de Feu 'Gar l'aurait mener au fort Agranos se vengerait. On ne tentait pas de le tuer impunément. Agranos détestait rarement les gens, bien sur ils l'agaçaient la plupart du temps, mais cette fois ci il s'était fait un véritable ennemi.,e t cet ennemi finirait une dague planté dans le dos.
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Volesprit
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   [151-DP] Le Fort de Djebel (mission Iréa, Volesprit, Ithilion, Agranos) [Terminé] - Page 3 EmptyLun 31 Oct - 5:16

Une étincelle... non, une lueur de colère aurait suffit à Volesprit pour obtenir la preuve que tout espoir n'était pas perdu. Mais rien. Rien d'autre que cet air apitoyé qui demandait presque pardon comme un enfant qu'on viendrait de gronder. Sauf qu'il s'agissait là du commandant du fort. Une telle réaction laissait à penser que celui-ci n'était pas en meilleur état que ses hommes. Qu'allait elle bien pouvoir tirer d'un type pareil ?

Il tenta tout de même de se justifier en expliquant que le poids de l'âge et la perte de tant d'hommes ces dernières années l'avaient durement affecté. Il ajouta que Guilhabert faisait du bon travail alors que lui n'osait plus se montrer devant ses propres hommes par crainte de la réaction qu'ils pourraient avoir en le voyant ainsi. Il ne lui restait au final que sa fille qu'il regrettait de ne pas avoir envoyé chez sa mère. Le courage l'avait déserté comme tant autre et il attendait que cela se termine sans faire mine de se révolter ni tenter de se reprendre. C'était pour le moins désespérant pour la ministre. Toutefois elle reprit espoir quand Johannus intervint à son tour. Il incita son ami à réaffirmer ses droits de commandement, à le faire pour sa fille, à ne pas baisser les bras, à faire attention à Dizen qui d'après lui prêtait trop d'attention aux visions d'Yeux de Lune. Malheureusement il fut interrompu par l'arriver d'un religieux à l'allure aussi déplorable que les deux autres compères. Mansour salua le Père Maury, du moins c'est ainsi qu'il le nomma.

Le nouveau venu annonça qu'une fois encore personne ne s'était rendue à son office. Plutôt étrange. En général dans une situation semblable on aurait tendance à se tourner vers les dieux pour s'accrocher à quelque chose. Cependant Johannus guère surpris leva en partie le mystère en expliquant posément au Père Maury que les gens n'appréciaient que moyennement ses offices qu'il qualifia d'hérétiques. L'homme répondit à voix basse obligeant Volesprit à tendre l'oreille pour capter ses propos. Il disait avoir perdu sa sainteté mais ne pas s'en inquiéter. Très curieux de la père d'un homme de dieu. Il prétendit ensuite que le mal habitait ces lieux empoisonnant toutes les âmes dont la sienne. Puis sur cette ultime sentence il se retira laissant Mansour conclure.

Voyez-vous, ma dame... personne ne peut nous soigner.

Excédée par les propos défaitistes du commandant, elle frappa violemment son poing contre la table envoyant valser de son autre main l'échiquier ainsi que l'encens de Rif qui brûlait.

Il suffit ! Je commence à en avoir assez de ne rencontrer ici que des lâches qui tienne leur destin entre leurs mains mais ne sont pas fichu de lever le petit doigt pour se prendre un minimum en charge et attendent en se désolant que la mort ne vienne les cueillir. Bon sang, si vous ne le faites pas pour vous, faites le au moins pour vos hommes. Chaque jours plusieurs d'entre eux meurt à la tâche sous les ordre de votre Guilhabert.


Elle se calma un peu avant de reprendre sur un ton qui se voulait doux mais ferme.

Pourquoi ne pas avoir appelé les autres cités à l'aide puisque vous êtes en mauvaise posture ? Que craignez vous qu'il vous arrive ? Si vous êtes résigné à la mort, sachez qu'il y a des personnes dans ce fort qui veulent vivre et qui ne peuvent malheureusement compter que sur vous. Et puis qu'est ce que c'est que ces histoires d'âmes empoisonnées dont parlait le Père Maury ? Et ces messes hérétiques ?


Il fallait impérativement qu'elle réussisse à le remotiver sans quoi la cité ou plutôt ce qu'il en restait allait finir par n'être véritablement plus que poussière.

Écoutez commandant, il faut que vous vous repreniez en main. Si vous laissez Dizen faire, je puis vous assurez qu'il ne subsistera bientôt plus rien ni personne du fort de Djebel.


Les vapeurs de Rifs s'étaient à présent dissipées. Volesprit espéra que la chose serait suffisante pour dégriser un tant soit peu le cerveau de Mansour sinon elle serait contrainte d'employer la manière forte et il n'allait sans doute pas apprécier.
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   [151-DP] Le Fort de Djebel (mission Iréa, Volesprit, Ithilion, Agranos) [Terminé] - Page 3 EmptySam 19 Nov - 16:34

Volesprit
(La veille du retour des garçons)

Lorsque la porte se referma derrière elle, il y avait encore de quoi fulminer. Comment un homme de cette envergure, un homme d'arme, un général réputé charismatique pouvait à ce point tomber dans l'apathie, pire le déshonneur. Comment un tel homme pouvait accepter de se faire secouer les plumes par une ambassadrice sans broncher alors que ses hommes, son meilleur ami, son prêtre étaient dans la pièce et assistaient à la remise en cause de son autorité? Voilà donc ce que voulait dire le Père Maury à propos des "âmes empoisonnées": des légumes, un champ de potager accroché à un rocher nommé Djebel qui s'écroulait pierre après pierre. Voilà donc ce qu'il comptait faire pour Dizen: rien. Laisser ses hommes s'essouffler et voler comme poussière au vent jusqu'à ce qu'il ne reste rien, ni personne.
Sauf sa fille.
S'il tenait tant à Yeux-de-Lune, alors pourquoi ce comportement? La gamine s'apprêtait d'ailleurs à entrer voir son père quand Volesprit la croisa... Ou peut-être venait-elle spécialement voir l'ambassadrice? On ne savait jamais vraiment avec elle. Derrière ses magnifiques yeux de voyantes se cacher la vérité, mais à quel prix?


"Mon Père va mal, tout le monde va mal. C'est le lieu, c'est la Maladie. Vous aussi, vous serez malade. Bientôt, la douleur sera trop insupportable pour vivre. Les hommes apeurés peuvent faire des choses terribles ma Dame."



Marotte et Charlie
Le Lendemain

Jamais Ptot Tàh n'avait semblait aussi accueillante qu'en ce jour, après s'être égaré dans les dunes, erré comme des âmes en peine regardant le spectre d'une horde de sauvage derrière eux. N'avaient-ils pas mis près du double du temps pour revenir? Le triple, le quadruple d'épuisement? Agranos et Ithilion n'étaient plus que l'ombre d'eux-mêmes, des pantins de sable trainant les pieds et ne jurant que par une immense sot d'eau et un lit (comme un vin) bien moelleux. Les murs de Djebel, forteresse de Ptot Tàh n'était pas un mirage et bientôt ils pourraient prévenir le fort de la menace imminente fondant sur eux. Et savourer une cuve de pinard bien méritée entre amis d'infortunes.
Agra et Ithi, à la vie, à la mort!

Les derniers mètres étaient étrangement les plus difficiles alors que le sésame était à porté. Le pire de tout cela était de trouver l'entrée dans la muraille, et la poignée des gardes salvateurs qui ne manqueraient pas de vous agripper chaleureusement pour vous aider à monter les marches. Tourner, tourner, encore et toujours. Encore et encore. Et les murs de poussière dont ils n'ont pas trouvé mieux.
Le retour au bercail aurait pu être calamiteux en vérité. Du moins pire. En effet, Dizen avait pour commencer "oublié" de renseigner à nos compères locaux le mot de passe actuel. Heureusement, quelques mots bien trouvé par le cerveau qui clapote et qui réfléchi de la bande (admirez la référence) permirent de leur ouvrir les portes... Mais ils repasseront pour l'accolade chaleureuse.
Ils montèrent péniblement les marches, manquant la mort par épuisement de nombreuses fois (toutes les deux marches à peu près) avant qu'ils ne fassent face, sur la cour central, au Lieutenant et sa clique. Attendant de pied ferme. Qui sera le premier à passer aux aveux?
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   [151-DP] Le Fort de Djebel (mission Iréa, Volesprit, Ithilion, Agranos) [Terminé] - Page 3 EmptyDim 18 Déc - 6:34

Une perdue, voilà ce qu'était alors le fort de Djebel. Volesprit ne voyait plus aucune raison d'insister pour leur survie. Elle en avait bien assez fait et s'il tenait absolument à rester les bras croisés pour attendre leur fin c'était leur problème.

Qu'ils aillent au diable ! Ils m'ont suffisamment fait perdre mon temps et Silmaria sait qu'il est précieux. Si je pouvais...


L'arrivée d'une jeune fille interrompit net son monologue. Visiblement elle se rendait en direction du bâtiment qu'elle venait elle même de quitter. *Une servante* songea Volesprit. *Avec de jolies yeux en sus. Elle ferait bien de fuir ce lieux au plus vite elle aussi.* Mais pour aller où ? La question resta en suspens dans son esprit. Où pouvaient ils aller ? C'était chez eux ici. Ils y mourraient si nécessaire. Mais rien ne semblait pouvoir les décider à partir. A sa grande surprise, la demoiselle s'adressa à elle comme si les présentations avaient été faites.

"Mon Père va mal, tout le monde va mal. C'est le lieu, c'est la Maladie. Vous aussi, vous serez malade. Bientôt,
la douleur sera trop insupportable pour vivre. Les hommes apeurés peuvent faire des choses terribles ma Dame."

*Quel optimisme...* Elle comprit qu'elle avait à faire à Yeux-de-lune, la fille du commandant. On ne pouvait pas vraiment dire qu'elle lui ressemblait. Physiquement du moins puisqu'elle tenait tout de même des propos similaire à celui de son père. Ses prédiction pour l'avenir manquait un peu de gaités. Et puis il y avait ce fatalisme dans sa voix qui exaspérait la ministre. Surtout qu'elle n'y percevait nul trace de mensonge.

Vous avez probablement raison jeune fille mais cela n'excuse pas tout. C'est un peu facile de dire que c'est votre destin et de vous posez en martyre. Ce mal qui est la cause de la chute de votre cité je l'ai affronté figurez vous. Nous n'étions que quatre ou cinq mais nous avons fait face et nous l'avons vaincu. Si aucun d'entre vous n'a le courage d’affronter sa peur et de se dresser face au destin, vous risquez fort de perdre tout ce qui est cher à vos yeux.


Elle songea à la planter là car elle commençait à se lasser de toujours tomber sur des interlocuteurs si peu amène à écouter la raison mais elle décida quand même de tenter une dernière fois sa chance.

Vous parliez de douleur insupportable à vivre dans peu de temps et bien rassurez vous. Dizen prévoit une attaque imminente des Hamalites qui devrait abréger vos souffrances. N'est ce pas là une heureuse nouvelle ?

Un peu trop sarcastique peut être mais bon sang elle n'avait plus le courage de prendre des pincettes.
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   [151-DP] Le Fort de Djebel (mission Iréa, Volesprit, Ithilion, Agranos) [Terminé] - Page 3 EmptyDim 1 Jan - 16:55

La bouche aussi sèche que le désert duquel il venait de réchapper, les jambes soutenant à peine le poids de son corps, Ithilion se tenait face à Dizen et ses chiens avec une allure la plus fier possible. A coté de lui, son compagnon d'infortune tout aussi mal en point. Après avoir réchappé à sa diversion des Hamalites, Agranos avait réussi à retrouver ses traces. Les représailles avaient faillit être sanglante. Toutefois, pour leur propre survit, les deux individus avait du conclure un pacte de non agression et d'entraide afin d'optimiser leurs chances de survis.
Les mots se coincèrent dans sa gorge. Pourtant, il devait parler, non seulement pour l'intérêt du fort, mais aussi son propre cas. Un homme inutile aux yeux du général coutait moins cher mort que vivant. D'un autre côté,le détective ne se leurrait pas, une fois l'information livrée, il obtiendrait également le statut d'objet encombrant à jeter aux ordures.
Le plus dur allait être de trouver un compromis entre les deux car la barrière était mince. Vraiment très mince.
Puisant dans ses ultimes reserves de salive, Ithilion déglutit avec difficulté avant au final de se lancer à l'attention du général, dont la patience commençait à s'épuiser :

-Il semblerait que vos doutes étaient fondés. Les hamalites sont sur le pied de guerre et se dirigent inéluctablement dans notre direction. j'ai pu m'approcher suffisamment prêt pour estimer leur force et analyser la composition de cette gigantesque troupe. Je pourrais vous en donner les détails une fois reposé et la gorge réhydratée si cela vous interesse. Car je crains ne pouvoir tenir très longtemps dans cet état.


Nul besoin d'être médecin pour se rendre compte que le fait que les deux hommes soient encore capables de tenir debout relevait du miracle. Si Dizen ne leur accordait pas une permission de quelques heures pour se revigorer, les informations récoltées allaient être plutôt mince faute du témoignage possible.


-En tout cas,
reprit l'ex zélote en affichant une expression grave. Je leur donne cinq à six jours de marches pour venir jusqu'ici. Pas plus.
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   [151-DP] Le Fort de Djebel (mission Iréa, Volesprit, Ithilion, Agranos) [Terminé] - Page 3 EmptyDim 8 Jan - 8:10

Le désert n'était un environnement propice à la randonnée, le traversé était extrêmement risqué, et cela encore plus quand on ne connaissait pas le terrain. S'il fallait en plus rajouter la crainte perpétuelle d'être rattrapé par une troupe de guerriers sanguinaires, la déshydratation et la faim les dunes de sable pouvait vîtes se transformer en un véritable enfer. Seul sa haine avait fait tenir le coup à Agranos. Sa rage perpétuelle de s'être fait avoir lui avait permit de rester debout, le faisant courir inlassablement dans la direction que lui indiquait vaguement les traces laissés dans le sable par Noiliti. Il aurait la peau de ce type, d'un moyen ou d'un autre , car ne plus d'être un abruti de toute première classe c'était également un type tout à fait détestable. Après avoir manqué totalement de prudence et attitré les éclaireur hamalites ils avaient jetés le zélote en pâture aux guerriers du désert pour augmenter ses chances de survie . On ne faisait pas ce genre de coup à Agranos, même si lui aurait put très bien put faire la même chose. C'était peut être ça qu il' l'énervait le plus d'ailleurs, le fait que malgré toutes leurs dissemblances lu et Noiliti aient certains point communs dans leur manière d'agir... Au bout de quelques heures qui lui parurent interminables, Agranos parvint finalement à rattraper Noiliti. Mais il se rendit bien vite compte qu'il devrait remettre ses projets de vengeance à plus tard, il avait tout juste la force de tenir debout et il n'arriverait sûrement pas à régler son compte à l'abruti aux cheveux bleus. Ce dernier, visiblement dans le même état que lui avait dut en arriver à la même conclusion car il lui proposa une une sorte de trêve passagère jusqu'à ce qu''ils atteignent Ptoh Tah .Que le faux guide ait proposé cette trêve par peur de représailles ou pour augmenter ses chances de survie Agranos n'en avait rien a faire. Et malgré son dégout il accepta, le principale pour lui étant de survivre et sachant pertinemment qu'ils s'en sortiraient mieux à deux. Il aurait toujours le temps de se venger une fois la cité atteinte. Lui et Noiliti avait donc coopéré pour la fin du voyage, avec méfiance, en se surveillant mutuellement à chaque pas et en gardant toujours une main sur leur dague mais ils avaient coopéré. C'était donc ensemble qu'ils avaient finit par retrouver la cité maudite. Mais leurs soucis n'étaient pas réglés pour autant, ils avaient dut encore à bout de forces chercher l'entrée de la murailles. Et quand ils l'avaient enfin trouvés, leurs efforts n'avaient pas été terminés pour autant, les gardes leurs avaient demandés un mot de passe que Dizen n'avaient pas prit la peine de leur révéler. Noiliti avait réussi à les faire entrer grâce à quelques mots bien choisit et Agranos s'était alors félicités d'avoir résister à la tentation de lui planter une dague entre les omoplates dès la ville ne vue. Vu son talent à l'éloquence il ne s'en serait probablement pas sortit . Sans même leurs laissés une seconde de répit ou, leur offrir quelque choses à boire alors qu'ils étaient visiblement déshydratés, les gardes conduisirent Agranos et Noiliti immédiatement à Dizen qui les attendaient de pied ferme. En même temps Agranos ne s'étaient pas non plus vraiment attendu à un accueil en fanfare avec rafraîchissement gratuit. Il se doutait bien qu'une fois que Dizen aurait obtenu ce qu'il souhaitait d'eux ils s'en débarrasseraient, ils n'étaient que des éléments gênant et des étrangers, ils ne fallait pas compter à ce qu'ils leur offrent de l'eau gratuitement alors qu'elle devait sûrement se faire rare dans la cité. S'il voulait s'en sortir indemne Agranos allait devoir jouer très serrés s'il voulait s'en sortir indemne.
Noiliti prit la parole en premier, visiblement désireux de poser ses pièces.



-Il semblerait que vos doutes étaient fondés. Les hamalites sont sur le pied de guerre et se dirigent inéluctablement dans notre direction. j'ai pu m'approcher suffisamment prêt pour estimer leur force et analyser la composition de cette gigantesque troupe. Je pourrais vous en donner les détails une fois reposé et la gorge réhydratée si cela vous intéresse. Car je crains ne pouvoir tenir très longtemps dans cet état.

Une tentative de négociation..Noiliti comptait en dire juste assez pour mettre l'eau à la bouche de Dizen et garder suffisamment d'informations pour être soigné et traité convenablement, c'était une manœuvre plutôt habile, tant qu'on était en position de force, et la ce n'était vraisemblablement pas le cas. Dizen pouvait très bien faire fi des négociations et passer directement à la torture, il en était parfaitement capable et il n'hésiterait pas. Noiliti jouait un jeu risqué, il négociait comme s'il avait une quelconque importance alors que ce n'était pas le cas. En fait cette attitude avait plus de chances d'énerver Dizen qu'autre chose, surtout qu'AGranos savait que Noiliti ne devait pas posséder une masse d'informations étant donné la vitesse avec laquelle il avait été . Noiliti finit par conclure d'une voix grave:

-En tout cas, je leur donne cinq à six jours de marches pour venir jusqu'ici. Pas plus.


Et comment estimait il ça exactement ? Ils avaient erré au hasard dans le désert sans aucune certitude d'aller en ligne droite. Cette phrase n'avait que pour but de semer la panique dans l'esprit du général pour le forcer à aller plus vite, Agranos en aurait mit sa main à couper. Ce n'était pas totalement idiot, sauf si la panique faisait prendre au général des mesures extrême qui pourraient leur être très préjudiciable à tout les deux. C'était un acte fidèle à l'attitude de Noiliti depuis le début, téméraire, risqué et potentiellement débile mais avec une certaine forme de ruse. Le problème pour Agranos c'était qu'il devait bien admettre que le plan de Noiliti était sûrement le seul valable dans leur situation, et qu'il n'en avait pas de meilleur à proposer. Sauf que dans son cas cela risquait d'être un peu plus compliqué. Il n'avait quasiment rien vu du campement hamalites et n'avait donc par conséquent aucune informations à négocier. Ors Dizen, s'il gardait informateur, garderait le plus fiable Le zélote observa Dizen, c'était un dirigeant imbu de sa personne et profondément narcissique, un fou qui avait encore toute sa lucidité sauf en ce qui concernait ses propres capacités et la survie de Ptoh tah ,c'était sur ses deux éléments que devait jouer Agranos s'il voulait avoir une chance de duper le commandant. Puis il pensa à Noiliti, le moment était venu de lui faire payer son coup fourré en le décrédibilisant aux yeux de l'almer. La trêve était terminé, à présent c'était chacun pour soi

« Je peux confirmer que les hamalites sont sur le pied de guerre commença Agranos, et le fait qu'il ait repéré notre ami ici présent et qu'ils nous ont poursuivis sur des kilomètres les aura sûrement poussés à s'activer. Par contre je doute que Noiliti contrairement à ce qu'il prétende ait put voir grand chose. SI je me souviens bien i la été repéré presque immédiatement. Moi en revanche étant donné qu'il m'a coupé la retraite pour se donner une opportunité de fuir j'ai put les voir d'un peu plus près. Je pourrais sûrement vous détailler leur armement un peu plus précisément. »

Ce n'était pas tout à fait vrai mais ua pire Agranos inventerais quelque chose de crédible, il avait décider de jouer e de couper l'herbe sous les pieds de Noiliti. Il ne lui restait plus qu'a faire un peu peur au commandant et à le flatter légèrement et il pourrait peut être s'en sortir au détriment de son « guide ».

« Par contre d'après les lumières que j'ai put voir au loin je peux confirmer quel es hamalites sont sûrement assez nombreux pour submerger toute la cité en cas d'attaque massive. Malgré tout le courage de vos hommes et votre détermination je crains que la cité ne soit ne grand danger. »

Ça sonnait tellement faux dans la bouche du déserteur qu'il craint un moment d'avoir été sarcastique sans le vouloir. En réalité un petite troupe d'hommes motivés pourrait sûrement venir à bout d'un fou dirigeant une bandes d'hommes blasés et démotivés sans aucune loyauté, alors une armée sanguinaire.... En cas d'attaque la cité n'avait aucune chance et le plus sage aurait sûrement été d'évacuer immédiatement, mais pour Agranos la seul chose qui importait était de 'en sortir vivant. Et il espérait que son numéro de bon petit soldat l'aiderait à s'en sortir, et surtout que Dizen li donnerait rapidement de l 'eau. EN temps normal se conduire aussi fourbement l'aurait dégouté, mais il n'avait plus le choix, la faim et la déshydratation était trop fortes pour qu'il fasse des états d'âme
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   [151-DP] Le Fort de Djebel (mission Iréa, Volesprit, Ithilion, Agranos) [Terminé] - Page 3 EmptyJeu 19 Jan - 11:53

VOLESPRIT (la veille)
Même s'il était évident que Yeux-de-Lune était loin d'être une droguée, elle semblait évoluer dans un monde lent et onirique: elle bougeait certes avec grâce mais surtout avec mollesse et nonchalance chaque partie de son corps. Si bien qu'on avait l'impression qu'entre le temps où elle entendait les mots et formulait sa réponse, il pouvait se passer la fin du monde. Et elle semblait tellement calme, placide, qu'aucun mot ou aucune frayeur ne pouvait l'atteindre.

"Vous ne comprenez pas: c'est votre destin qui vous a permis de survivre au mal. Et c'est notre destin qui dit que tout doit se terminer ici. Vous pensez être libre, faire vos choix. Ne croyez-vous pas que c'est là une volonté de vous persuader toute seule que vous maîtrisez tout? Vous courrez après des chimères, des idées, de la poussière depuis tant d'années. Mais quand vous aurez fini de courir autour de cette piste ronde, vous remarquerez que nous allons tous dans la même direction. Je sais qu'ils viennent, je l'ai vu. Mais croyez-moi: beaucoup seront libérés de la souffrance avant qu'ils arrivent. Peut-être vous aussi Ma Dame."




Iréa, Marotte et Charlie (le lendemain, suite à l'arrivée des garçons)
Ce fut d'abord de manière presque imperceptible, puis bientôt visible par le plus grand nombre: au fur et à mesure que les deux rescapés parlaient, le corps entier de Dizen se contractait: mâchoire, épaules, poings... Il allait exploser, c'était certain. Même ses hommes apathiques le sentaient, reculant de quelques centimètres de peur d'être soufflés par l'implosion. Puis finalement, quand, il fut sûr que les malheureux agents n'avaient plus rien à dire, il se détourna lentement et s'approcha d'un homme barbu et massif qui ne respirait pas l'intelligence. Il fit alors quelques signes et des soldats s'approchèrent pour relever les deux hommes, les tenant fermement pour ne pas les laisser tomber.

"Messieurs"

Silence.

"Vous nous avez été d'une grande aide et vous nous avez apporté d'importantes informations."

Mais.

"Je n'ai cependant pas coutume de laisser en liberté des hommes coupables de fuite, de couardise, de lâcheté et de trahison comme vous venez de l'avouer vous-même. Soldat?"

Avant même le moindre geste, les soldats soutenant les pauvres hommes les assommèrent d'une magistrale mandale de premier cru les envoyant rouler dans la poussière avant d'enchainer leurs mains dans le dos sans aucun ménagement. Le spectacle ne souleva pas la moindre surprise ou excitation dans la population de Djebel, apparemment habituée à de telles pratiques. Alors qu'on commençait à traîner Agranos et Ithilion vers l'intérieur du fort, Dizen délivra un regard vers Iréa que l'on pourrait traduire par: Ici la loi, c'est moi.


[Quelles que soient les interventions féminines, les garçons se réveillent en fin de journée dans une cellule en plein soleil avec une cruche d'eau pour deux. A leur réveil, ils remarquent qu'ils sont regardés avec attention par une pulpeuse blonde sexuellement bien proportionnée.
Voici cependant ce qui se passe dans la journée:]

Dans la moiteur de l'après-midi, à l'instant où personne ne pouvait s'y attendre eut lieu le plus improbable des événements. Hamelète, le cuisinier, celui qui distillait la redoutable eau-de-vie du fort fut retrouvé mort, assassiné assez sauvagement comme dans un excès de folie dans la cave. C'était le Père Maury, le saint homme venu certainement entretenir son état d'ébriété qui l'avait trouvé. A l'intérieur même du fort, la guerre venait de commencer... Serait-ce là la première des libérations dont parlait la candide Yeux-de-Lune?
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Ithilion
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   [151-DP] Le Fort de Djebel (mission Iréa, Volesprit, Ithilion, Agranos) [Terminé] - Page 3 EmptyVen 27 Jan - 11:15

La douleur lui irradiait la tête. Lorsqu'il ouvrit les yeux, une intense lumière lui agressa les rétines.
Un arrière gout de sang et de poussière trainaient dans sa bouche. Le contact du sol chaud le ramena à la réalité. L'excursion dans le désert, leur arrivée à djebel après un épuisant retour à vive allure, la récompense immonde de Dizen pour leurs efforts. A charge de revanche, ce démon ne s'en tirerait pas à si bon compte cette fois. A la fin de cette mission, ithilion lui ferait payer d'avoir traité avec si peu d'indulgence un membre de l'Ordre, ainsi que d'agir anticonstitutionnellement contre les pauvres résidents du fort juste pour satisfaire son contentement personnel.

En réprimant une grimace de douleur, il tourna sa tête de l'autre coté. Encore inconscient, Agranos gisait à quelques centimètres, dépouillé de tout son attirail. On ne lui avait laissé que son pantalon et sa vieille chemise sale qu'il devait trainer de voyage en voyage. Inutile de s’efforcer à regarder si il était dans le même état, tout ses parchemins et autres objets de valeurs devaient être empilés dans un local de stockage à porté de n’importe quel main. Cette idée n'arrangea pas ses envies de meurtre à l'encontre de Dizen.
L’atmosphère alourdie par la température pesait sur ses poumons. Il dut se redresser tant bien que mal pour désencombrer totalement sa cage thoracique.
Près des barreaux de la cellule, car indubitablement ils se trouvaient en détention, une petite cruche en terre contenant surement un peu d'eau chaude. Ce fût à ce moment qu'il comprit réellement dans quel guêpier on l'avait jeté : la Fosse. Le fameux endroit que lui avait décrit ce prêtre ivrogne le jour de son arrivé ou Dizen envoyait les personnes allant à l'encontre de ses prérogatives. Une alvéole creusée dans le sol laissant le misérable piégé complètement à la merci des morsures du soleil.
Heureusement pour lui, ses vêtement et la longueur de ses cheveux l'avaient plus ou moins protégé des rayons cuisants. Agranos lui avait moins de chance. Son visage prenait deja une couleur rougeâtre plutôt inquiétante. Le soleil pouvait devenir très dangereux si on le négligeait, beaucoup de personnes attrapaient d'horribles problèmes à la peau part de trop fortes et longues expositions.
Mais Ithilion ne s'en faisait pas pour lui. L'homme était robuste comme il l'avait prouvé ces derniers jours. Cependant, le détective aura encore besoin de ses muscles pour s'en sortir. En puisant dans ces réserves, il s'avança en rampant pour pouvoir saisir la petite carafe. Entre ces mains se tenait un véritable trésor, il devait manipuler le récipient avec la plus grande précaution. Sans état d'âme, il amena la carafe à la bouche et avala à grande goulée son contenu. L'eau, bien que chaude et ayant un gout horrible, se diffusa dans son corps comme un baume soulageant toute les douleurs. Une fois sa part prise, soit un bon trois quart de la carafe, il se dirigea vers le cadavre rôtissant pour lui verser le reste sur le visage.

-Reveil toi grosse larve si tu ne veux pas mourir. Tes âneries nous ont foutu dans de beaux draps. Je me montre assez magnanime pour pas te laisser griller pour avoir de quoi survivre en cas de pénurie de nourriture. Mais tâches de rester sage, je n'hésiterais pas à t'ouvrir les artères si tu te montres trop menaçant. Pour survivre on va devoi....

L'oeil d'Ithilion capta à cet instant la personne qui se trouvait dans le coin de son champs de vision. Une femme magnifique à la chevelure blonde et au corps plutôt bien proportionné les observait avec un petit sourire.
Pour le moment, Indy avait aucune idée de qui pouvait être cette personne mais elle se trouvait de l'autre coté et ça, il allait falloir en profiter.

-Moi qui m'attendait à un imposant geôlier viril aussi froid qu'un glacier astorg. lança Ithilion avec un demi-sourire à la jolie demoiselle. A moins que ce ne soit qu'un mirage dû à la chaleur. Le spectacle vous sied t il ? Si vous voulez, on peut accélérer la mise à mort et se battre tout nu dans la poussière ?
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Agranos
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   [151-DP] Le Fort de Djebel (mission Iréa, Volesprit, Ithilion, Agranos) [Terminé] - Page 3 EmptyDim 11 Mar - 12:22

Agranos avait vraiment crut qu'il pourrait berner Dizen lorsqu'il avait conclut son petit numéro de mercenaire loyal que l'argent aurait rendu loyal. Ce fragile espoir s'était cependant envolé lorsque Dizen avaient remercié d'une manière très sèche les deux vagabonds . Agranos avait alors comprit que sa piètre performance d'acteur et son bluff pathétique ne le tirerait pas de ce pétrin. Il avait également comprit au moment ou le pseudo-général avait appliqué sa sentence arbitraire et ridicule que rie n'aurait put dévier le tyran de son idée de départ qui était de supprimer les deux hommes qu'ils venaient d'utiliser dés que ceux ci auraient finit de jouer leur rôle . Leur soit disant couardise et leur traîtrise imaginaire à un code auquel il n'avait jamais prêtés honneur n'était nque d es prétextes pour justifier aux yeux de Dizen sa propre folie. Mais bien qu'il ait deviné le coup se faire Agranos n'eut pas la force de tenter quoi que ce soit pour s e défendre et se laissa assommer sans opposer d e résistance ,résigné au pire et ruminant déja la vengeance qu'il ne manquerait pas d'applique à l'encontre de Dizen dés qu'il en aurait l'occasion.

La première sensation qui frappa Agranos lorsqu'il reprit ses esprit fut la douleur lancinante qui lui lacérait le crâne. A cette désagréable sensation s'ajouta celle du goût de sang séché qui lui emplissait la bouche et celle de multiples brûlures qu'il ressentait sous ses paumes posés au sol ainsi que sur son visage. Agranos n'avait pas encore ouvert les yeux, Il se sentait tellement vidé de son énergie que ce simple geste lui paraissait une montagne à franchir, de plus il avait peur de ce qu'il allait découvrir. La situation semblait très critique , il avait la gorge desséché et sentait clairement qu'il étendu en plein soleil , ce qui n'arrangerait probablement pas sa sensation de soif au fil du temps. La faim lui tenaillait également le ventre, il ne s'était pas ravitaillé depuis trop longtemps pour que son corps puisse supporter ce traitement bien longtemps, il avait beau être habitué aux conditions extrêmes depuis quelques jours il commençait cependant à atteindre sa limite . Pour ne rien arranger, il ne sentait plus ni le poids rassurant de son armure ni celui de sa dague à son côté, Dizne n'avait pas prit de risque. Le zélote entendit remuer autour de luii. Noiliti ? Probablement, Dizen avait dut se dire à juste raison que s'ils ne mouraient pas à cause du soleil cuisant les deux hommes finiraient sans doute par s’entre tuer, seuls et enfermés. Un bruit de déglutition rendit une partie de son énergie à Agranos. Noiliti ou qui que ce soit était en train de boire, ! Pour une raison qui échappait au jeune homme on avait laissé de l'eau dans la cellule. Le cydien allait ouvrir les yeux et réclamer sa part quand il reçut une giclée d'eau sur le visage. Malgré la tiédeur de l'eau le liquide soulagea momentanément les brûlures d'Agranos, mais il comprit avec horreur que celui qui était avec lui venait sûrement de gâcher la part d'eau du cydien et aviat sans doute but le reste. Si c'était un quelconque abruti du fort Agranos se contenterait de le haïr, si c'était Noiliti il le tuerait encore plus lentement que ce qu'il avait prévu à l'origine. La voix désagréablement familière qui résonna aux oreilles d'Agranos lui confirma ses pires soupçons :

-Réveilles toi grosse larve si tu ne veux pas mourir. Tes âneries nous ont foutu dans de beaux draps. Je me montre assez magnanime pour pas te laisser griller pour avoir de quoi survivre en cas de pénurie de nourriture. Mais tâches de rester sage, je n'hésiterais pas à t'ouvrir les artères si tu te montres trop menaçant. Pour survivre on va devoi....


Agranos ouvrit enfin les yeux pour voir ce qui avait interrompu l'abruti aux cheveux bleus dans son monologue tellement ridicule et si plein de mauvaise foi. L’œil de l’illusionniste avait apparemment été attiré par une jeune blonde magnifique qui se tenait derrière les barreaux de leur cellule commune. Alors qu'il rouvrait les yeux Agranos prit le temps de détailler son lieux de détention, car il ne fallait pas se leurrer, il était bel et bien prisonnier. L’alcôve dans laquelle il se trouvait avait été creusé à même le sol et possédait une très large ouverture vers le ciel de telle manière que le soleil éclaire l'endroit toute la journée ou presque. Le trou avait cependant été creusé assez profond et les murs suffisamment bien polis pour que toute fuite par le plafond se révèle impossible. Pour ne prendre vraiment aucun risque des tessons de verre pilés avaient été placé sur les murs, de telle sorte qu'il soit impossible aux prisonniers de s'adosser aux murs sans se blesser grièvement. Impossible donc de creuser les murs qui paraissait tout juste ductile. L'endroit ne comportait qu'une seule sortie praticable, une solide grille de fer encastré dans un des murs . C'était derrière cette grille que se trouvait leur geolière qui avait empêché Noiliti de continuer dans ses élucubrations. Elle était vraiment attirante et Agranos se fit la remarque que cette beauté aux formes avantageuses était sûrement la geolière pour que sa simple vue torture encore un peu plus psychologiquement les pauvres prisonniers qui étaient en train de se dessécher dans leur trous. Une autre marque de la cruauté inutile mais cependant très imaginative de Dizen. Dizen... Dans le classement des hommes à abattre d'Agranos ce tyran était monté à la première place égalité avec Noiliti. Il agissait sans aucune raison valable, au nom de son seul pouvoir. Une pathétique réplique de dirigeant qui tentait de se valoriser à travers l'oppression et la souffrance de son peuple. Certes Agranos détestait Noiliti qui avait tenter de le tuer et qui avait un caractère aux antipodes de celui du cydien. Mais au fond l’illusionniste avait fait cela avec une raison valable, lâche certes, mais valable. Agranos non plus n'aurait sûrement pas hésité à le jeter en pâture aux hamalites pou sauver sa vie, ce n'était pas pour autant qu'il pardonnait ni même n'acceptait cela de la part de l'abruti aux cheveux bleus mais il pouvait comprendre. Noiliti était imprudent, lâche, fourbe et arrogant mais au moins il restait logique dans son ignominie. Le « général » du fort était d'une autre nature, plus capricieuse, plus imprévisible, plus dangereuse. Il aurait put très bien relâcher Agranos et Noiliti après qu'ils aient remplit leur part du marché, il n'aurait pas prit beaucoup de risque dans l'état ou ils se trouvaient et cela l'aurait débarrassé de soucis, ils auraient même put les tuer ce qui aurait été plus logique. Mais il semblait tenir à se sentir le plus fort et à appliquer son sadisme. Agranos ferait tout pour se venger de lui, même s'allier à Noiliti comme celui ci semblait vouloir le proposer avant qu'il ne s'interrompe. Agranos commençait à peine à se résigner à cette idée lorsqu'une nouvelle réplique de Noiliti le convainquit définitivement que ce dernier était vraiment un abruti.


Moi qui m'attendait à un imposant geôlier viril aussi froid qu'un glacier astorg. lança Ithilion avec un demi-sourire à la jolie demoiselle. A moins que ce ne soit qu'un mirage dû à la chaleur. Le spectacle vous sied t il ? Si vous voulez, on peut accélérer la mise à mort et se battre tout nu dans la poussière ?


Toujours cette arrogance ridicule et cette confiance en lui inconsciente. Il faisait comme s'il maîtrisait parfaitement la situation alors qu'il était évident qu'elle lui échappait totalement. Soit il se moquait de sa geôlière qui était probablement une guerrière entraîné et dans ce cas il était non seulement prétentieux, mais aussi profondément retardé mentalement, ce qui expliquerait pas mal de chose depuis le début de cette sombre farce. Soit il tentait de gagner sa sympathie ce qui était peine perdu selon Agranos. Si Dizen lui avait confié la garde de ses prisonniers c'étaient sûrement parce que la jeune femme lui était d'une loyauté à toute épreuve et assez intelligente pour discerner les manœuvre des prisonniers. Les fanfaronades de Noiliti risquait juste d'aggraver les choses ou au mieux ne serviraient à rien. Et c'était lui qui osait parler d'anneries. Se battre dans la poussière...pourquoi pas ? Cela permettrait à Agranos d'étrangler cet abruti à mains nus. L'illusionniste avait posé la cruche qu'il avait vidé au détriment du cydien à côté de lui en prononçant sa pitoyable tirade. Agranos s'imagina un instant s'emparer de cette cruche, assommer Noiliti avec pendant que celui ci lui tournait le dos puis l'empaler sur le mur recouvert de tessons....C'était terriblement tentant. Mais Agranos devait aussi réfléchir à ce qu'il convenait à présent de faire pour se sortir de ce pétrin, deux options se présentaient à lui et dans l'une d'elle Noiliti pouvait avoir son importance. Soit il tentait une négociation avec Dizen, il pourrait alors peut être s'en sortir en révélant au général sa véritable identité de zélote. EN menaçant le général de représailles de la part de Cydonia s'il le gardait pus longtemps il pouvait peut être espérer que Dizen prenne peur, l'attaque d'hamalites pesant déjà sur son petit empire. Mais le général pouvait aussi très bien garder AGranos en otage pour avoir un moyen de pression sur les zélotes qui ne viendraient de toute façon probablement jamais . Agranos ne se faisait pas d'illusion, il n'était pas assez important pour qu'on le sauve, il avait d'ailleurs toujours tout fait pour cela, pour que personne ne se soucie de lui. S'il tentait une quelconque négociation ce serait donc du bluff . L'autre option qu'avait Agranos était beaucoup plus risquée et beaucoup plus compliqué à mettre en oeuvre, mais aussi terriblement plus radicale. Dizen ne tenait ses hommes plus que par la terreur et parce que les habitants étaient trop amorphes pour réagir à sa barbarie. Si jamais il venait à disparaître personne ne viendrait le pleurer et le fort tomberait sans doute en déchéance. Les gens ne réagiraient peut être même pas .Si la tête était tanché, le corps suivrait. Tuer Dizen.... cela paraissait irréalisable pour l'instant, mais Agranos avait encore quelques atouts dans sa manche. Premièrement le général ignorait tout des véritables compétences des deux hommes qu'il avaient enfermés. Il avait crut les stopper en les privant de leurs armes, mais les meilleures armes d'Agranos restaient ses poings et ses pieds. Noiliti quand à lui avait fait preuve de capacité d’illusionniste dans le désert, et même d'illusionniste assez doué bien que l'utilisation qu'il ait faite de son don n'ait guère été très pertinente. Cette capacité pouvait s'avérer fort utile pour tendre un éventuel piège à Dizen. Il restait aussi Iréa et dame Tamarwen qui pourrait peut être les aider, la ministre semblant bien plus proche du guide qu'elle n'aurait dut l'être. Agranos ne savait cependant pas qu'elle était leur possibilités d'actions et si elles prendraient le risque de lessecourir. Dans tout les cas pour qu'AGranos est une chance de s'en tirer il fallait, quel que soit l'option qu'il choisisse, qu'il obtienne tout d'abords un entretien avec Dizen. Et il fallait aussi qu'il se décide maintenant s'il prenait Noiliti comme allié ou s'il l'assommait pour pouvoir manœuvrer sans devoir surveiller ses arrières. Malheureusement pour lui AGranos n'avait pas vraiment le choix, il était trop faible et n'avait pas vraiment les moyens d'agir seul. De plus révéler son identité ne s'avérait décidément pas la solution la plus pertinente, Dizen était bien trop obtus pour se plier à n'importe quel argument et s'il apprennait qu'AGranos l'avait mener en bateau il le supprimerait sans doute sans état d'âme, sur de la supériorité de ses murs. Agranos devrait donc tout d'abords éloigner la geôlière pour pouvoir s'entretenir avec Noiliti d'un éventuel plan d'action.

« Ne faîtes pas attention à cet abruti lança Agranos, et sa voix lui parut terriblement rauque, et aller plutôt prévenir votre supérieur que je sollicite un entretien de sa part. Je sais qu'il n'a aucune raison de ne pas nous laisser griller tout les deux dans notre trou mais dites lui que s'il ne m'écoute pas, lui et son cher fort risquent de le regretter amèrement. Moi et m on complice ne sommes pas ce que nous prétendons être depuis le début, et je suis presque sur que notre véritable identité l'intéressera au plus haut point. »

Inclure Noilliti avec lui ne servait à rien mais permettrait au moins de faire tomber ce dernier avec Agranos si les choses venaient à mal tourner. Il lui devait bien ça après tout, et Agranos payait toujours ses dettes. Quand à l'entretien avec Dizen le cydien n'hésiterait pas à trahir son identité et Soren par la même occasion pour sauver sa vie. SI jamais il s'en sortait en révélant son identité ou en marchandant des information sur Cydonia il ne retournerait de toute façon pas dans la cité et fuirait comme il l'avait toujours projeter. Sa fuite serait juste un peu plus improvisé que prévu. Il ne restait plus qu'a espérer que la geôlière les abandonne quelques instants pour transmettre le message.

(et encore désolé du retard)
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Volesprit
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   [151-DP] Le Fort de Djebel (mission Iréa, Volesprit, Ithilion, Agranos) [Terminé] - Page 3 EmptyDim 25 Mar - 7:31

Que pouvait bien signifier tout ce charabia... Elle ne pouvait pas s'exprimer comme tout le monde la gamine ? Non mais c'est vrai, les phrases alambiquées à double ou triple sens ça suffisait à la fin. Volesprit n'était pas contre une petite tirade énigmatique de temps à autre mais ne discourir qu'ainsi, elle ne comprenait pas bien l'intérêt. Déjà parce que l'interlocuteur se retrouvait incapable de saisir les propos tenus et ensuite ça donnait un style vraiment ampoulé et déplaisant à entendre. Mais que cela ne tienne. De toute manière, ces gens là avaient perdu la raison. Mieux valait éviter de suivre leur conseil, à moins d'être résigner à la mort, ce que la jeune femme n'était pas. Pour tout vous dire, ce n'est pas tant les paroles délirantes de la fille de Mansour qui la préoccupait que l'absence d'Ithilion qui se prolongeait. Le désert recelait des dangers qu'elle connaissait un peu pour avoir été guide une partie de sa vie. Bien qu'elle fasse confiance à son ami, elle espérait néanmoins qu'il faisait attention à lui et que sa mission se déroulait son accro. Remarque intéressante, puisqu'au même moment dans le désert, Ithilion se lançait dans une danse provocatrice alors qu'il se retrouvait poursuivit par des centaines d'Hamalites. Mais heureusement, Volesprit l'ignorait sinon il aurait passé un mauvais quart d'heure à son retour.
Cette nuit là, la ministre dormit très mal. Trop de choses la préoccupait. D'ailleurs elle ne dormait pas quand on vint lui annoncer le retour des deux hommes parties en éclaireur. Elle se précipita alors vers le bureau de Dizen pour voir comment ils allaient mais elle tomba en chemin nez à nez avec la garde qui trainait les corps d'Ithilion et Agranos. Elle voulut s'approcher de son ami mais un des hommes la refoula disant qu'elle ne devait pas s'approcher des prisonniers. *Des prisonniers ?* Elle n'y comprenait plus rien. Le mieux à faire s'était encore d'aller voir Dizen pour lui demander des explications et c'est ce qu'elle fit. Elle entra en trombe dans le bureau du lieutenant et avant que celui ci n'est eut le temps de se relever elle lui fit part de son mécontentement.

Que signifie tout ceci Dizen ?! Pourquoi avez fait arrêter ces hommes ?!


Avec un sourire insupportable, il expliqua posément la situation, le rapport qu'avait rendu les deux malheureux avant de se faire assommer car soi disant coupable de trahison. Une version que confirmèrent les gardes présent d'un hochement de tête. *Parfaitement ridicule...* C'était de la manipulation pur et simple. Comment pouvait on être aveugle à ce point ? Volesprit se retint d'exploser devant cet odieux personnage qui la regardait un petit sourire au coin des lèvres, savourant sans doute son sentiment de toute puissance en ces lieux. Cela ne pouvait pas durer. Elle allait lui ôter cette lueur perverse des yeux. Durant sa courte nuit, elle avait envisagé de mettre en œuvre un plan pour remettre sur pied les restes de Ptot tàh. Elle pensait ne pas pouvoir s'y résoudre car c'était à la fois malhonnête et très risqué pour elle. Mais à présent elle n'avait plus rien à perdre car elle savait qu'à le moindre occasion elle subirait le même sort que ses compagnons d'infortunes. Sortant du bureau de Dizen, elle prit dans sa sacoche document écrit de sa main, et le relut. *Oui... c'est la meilleure solution envisageable.* Et comme de coutume, elle soupira.


Yeux de Lune se tenait assise sur un lit dans ce qui avait été jadis les appartements du P'yra. La gamine la regarda arrivé sans rien dire, les yeux vides de toute émotion. Si elle possédait réellement un don de voyance, elle savait ce qui allait se passer mais elle ne tenta rien pour s'enfuir ni même pour alerter des soldats ou appeler à l'aide. Pas une once de peur ou de surprise. Peut être connaissait elle le dénouement de tout ceci et ne craignait donc pas de la suivre. Volesprit la prit simplement par le bras.

Viens avec moi.


Et sans la brusquer, elle l'entraina à sa suite.


En ouvrant la porte de la demeure de Mansour, Volesprit s'interrogea sur la manière exacte dont elle allait s'y prendre. Comme prévu, les gardes la voyant accompagnée de la fille du commandant l'avait laissé passer sans la questionner. Il ne restait plus qu'à espérer que rien ne viendrait perturber son plan. Sinon ça tournerait certainement à la catastrophe.


Ah mademoiselle Tawaren ! Comment vous portez vous ? Vous voulez toujours me convaincre de reprendre ma place ?


Il riait. Il était sous l'emprise du Rif, impossible d'en douter. Sa décontraction et sa voix avait quelque chose... d'irréaliste. Volesprit sut que l'occasion était inespérée. Dans pareil état, elle ne risquait pas grand chose.

Commandant Mansour, le salua-t-elle respectueusement. Je me porte à merveille je vous remercie. En faite je ne viens pas exactement pour ça. Je viens plutôt pour prendre votre place.


Ohohoh ! Vraiment ? Vous voulez que je me lève ? Je vais prendre un autre fauteuil, ne vous en faites pas. Ahahah ! Je plaisante. J'ai bien compris. Mais pourquoi vouloir prendre ma place. Je vous ais déjà dit que je n'étais plus rien.


Vous peut être, mais votre titre vous permet encore de faire la pluie et le beau temps sur le fort. Aussi si vous n'y voyez pas d'inconvénient, j'aimerais que vous me donniez les rênes du commandement... provisoirement du moins.

Elle sortit le document qu'elle avait rédigé et le posa sous nez. Mansour regarda hébété le papier puis d'un ton géné repris.

Dame Tawaren... Je ne peux pas faire ça... J'ai déjà confié à Dizen la charge de commandant et je ne peux quand même pas lui reprendre. Il avait l'air si heureux...


Oh mais si vous pouvez. D'ailleurs vous le ferez parce que vous aimez votre fille pas vrai commandant ?


En disant cela elle avait posé sa main sur la joue de sa fille.

Et bien... oui bien sûr que je l'aime mais...


Alors n'hésitez pas un instant. C'est ce qui fera la plus son bonheur je vous le promets.


Yeux de Lune fit alors une chose à laquelle Volesprit ne s'attendait pas. Elle se dégagea en douceur de la prise de la ministre et prit entre ses deux mains à elle la tête de son père et le regarda au fond des yeux.

Elle ne me fera pas de mal papa. Elle essaye juste d'aller contre le destin. Elle a vue la souffrance et elle a peur de la fin. Elle croit que maladie et mort ne sont qu'un et elle ne nous comprend pas. Laisse la faire.


Le commandant hocha imperceptiblement la tête et prenant une de ses plumes qui n'avait pas due servir depuis bien longtemps, signa en bas du document attestant que Volesprit avait désormais le commandement du fort jusqu'à nouvel ordre. La demoiselle n'arriva pas à en croire ses yeux. Ça avait été si simple... Grace à l'intervention de Yeux de Lune naturellement. Quelle étrange gamine... Mais le plus dur restait à faire. Et c'est là que tout se jouerait.


Volesprit entra en trombe dans le bureau de Dizen. Celui ci la regarda exaspéré.

Que voulez vous encore ?

Elle ne put retenir un sourire de satisfaction malgré la peur qui la faisait presque trembler. *Pourvu que ça marche.*

Je viens prendre la place qui m'est due en tant que commandant du fort. Je vous déleste de vos fonctions.


Elle montra le document officiel signé par la main de Mansour.


A présent, messieurs les gardes je vous prierais de bien vouloir mettre aux arrêts le lieutenant Dizen qui s'est rendu coupable d'abus de pouvoir et de maltraitance envers ses hommes. Veillé aussi à ce que les arrestations sans fondement prenne fin et ensuite qu'une dizaine d'hommes m'accompagnent à la fosse.


L'énumération d'ordre qu'elle venait de donner était sensée leur donner plus de poids afin qu'ils prennent bien conscience que c'était elle qui dirigeait à présent. Et elle allait remettre un peu d'ordre dans tout ça... Si bien sûr les gardes ne prenaient pas le partie de Dizen auquel cas...
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Iréa
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   [151-DP] Le Fort de Djebel (mission Iréa, Volesprit, Ithilion, Agranos) [Terminé] - Page 3 EmptyMer 4 Avr - 11:04

Iréa, elle, était dans la cour quand les deux hommes arrivèrent, les vêtements maculés de poussière et de sable, haletants, l’air hagard. Le voyage n’avait manifestement pas été de tout repos.
Elle les entendit rapporter ce qu’ils avaient vu, et même si les renseignements étaient maigres, c’était déjà bien inquiétant.
Dire qu’elle était simplement censée enquêter sur le traitement des Nuas et s’assurer qu’aucune cité ne tentait de s’emparer de Ptot Tàh !
Mais elle était là, maintenant, et il fallait qu’elle se dépatouille d’un commandant tyrannique, d’une population vidée qui n’attendait que la mort ou à peu près, d’étranges compagnons de voyage aux motivations floues, et pour couronner le tout, d’une tribu du désert bien décidée à s’emparer des ruines de la cité.
Ah, et elle en oubliait les revenants dans le désert…Cela dit, aucun des deux hommes n’en avait fait mention…Aussi les relégua-t-elle au second plan de ses préoccupations.
La Templière vit les hommes de Dizen s’écarter de lui, remarquant que tout son corps se contractait petit à petit après la tirade des deux malheureux éclaireurs…Pas besoin d’empathie pour savoir que la situation n’était pas du tout de son goût.
Il ordonna d’ailleurs aussi sec qu’Agranos et Noiliti soient arrêtés. Vu leur état, ils ne pouvaient pas espérer résister : ils furent promptement assommés et emmenés sous les yeux de la jeune femme qui n’appréciait pas particulièrement les deux hommes mais ne leur souhaitait tout de même pas un tel sort.
Iréa, si elle maniait fort bien son épée runique, n’était pas d’une nature agressive, mais elle aurait volontiers collé quelques gifles au responsable du Fort tant le regard qu’il lui lança transpirait la suffisance, une certitude de toute-puissance qui l’horripilait.
Outre le fait qu’il venait de faire arrêter les deux hommes sans raison valable, n’avait-il donc pas l’intention d’obtenir d’autres informations d’eux ? Même s’ils n’avaient fait qu’apercevoir l’armée, tout était bon à prendre.
L’Almer s’apprêtait à aller toucher quelques mots au lieutenant mais son attention fut détournée par quelque chose qu’elle avait presque oublié. Alors que les corps de ses deux compagnons de voyage disparaissaient à l’intérieur du Fort, un soldat arriva de l’entrée, adressa quelques mots à Dizen qui acquiesça, avant de se tourner vers elle.


« On vous attend aux portes du Fort. »

Pour la première fois depuis que cette sombre comédie avait commencé, Iréa quitta son masque d’impassibilité, pour laisser voir un mélange de surprise et d’espoir. Elle traversa la cour d’un pas rapide, déboucha en haut des escaliers, le cœur battant…Un homme attendait devant les portes, grand, solidement bâti ; son crâne chauve luisait au soleil et son expression, autrefois sévère, n’était plus que celle de l’épuisement et du découragement. Malgré tout, il sourit faiblement à la jeune femme qui s’approchait lentement de lui.

« Tu n’aurais pas du revenir, Iréa, même si je suis content de te voir.
–Papa… »

La fille se tenait devant son père, hésitante, comme si elle avait peur de découvrir que tout ceci n’était pas réel, comme s’il allait disparaître en fumée lorsqu’elle le toucherait.
Finalement, ce fut lui qui porta la main à sa joue.


« Finalement, c’est peut-être le Bénu qui t’a éloignée d’ici…Ce devait être ton destin de réchapper à ce massacre et c’est pour ça qu’il a fallu que tu nous quittes si tôt. Nous n’avons vu que le malheur, parce que nous n’étions pas en mesure de comprendre que tout serait pour le mieux ainsi. »

Iréa fronça les sourcils. Son père avait toujours été croyant, certes, mais ce genre de discours fataliste ne lui ressemblait guère.

« Il m’est réconfortant de penser que toi, au moins, tu continueras à vivre. Mais tu n’aurais pas du revenir, répéta-t-il. Tu risques d’être contaminée toi aussi. Maintenant que tu sais que la cité est perdue, va-t-en vite. Retourne auprès de ces gens qui t’ont enlevée à nous, cela vaut mieux pour toi.
-Qu’est-ce que tu racontes ? s’inquiéta-t-elle tout en lui faisant descendre les marches qui menait au Fort – elle ne tenait pas vraiment à rester à portée d’oreilles des gardes. Toi aussi, tu continueras à vivre, puisque tu as survécu à la maladie ! Et si la cité est perdue, alors remonte au Nord avec moi.
- Tu ne comprends pas. Tuer le Cavalier n’a pas suffi. Il a semé les graines de la maladie, elles n’ont pas besoin de lui pour grandir ; elles continuent à croître alors qu’il n’est plus, et elles finiront par avoir raison de nous.
– Alors quittez Ptot Tàh ! le coupa-t-elle. Abandonnez la cité, et partez vivre ailleurs. »

Comme son père ne répondait pas tout de suite, elle se résolut à poser la question dont elle devinait malheureusement la réponse, mais qu’il lui fallait tout de même poser.

« Et maman ? »

Le visage de son père s’affaissa encore un peu plus.

« Eléana…est morte, dit-il dans un souffle. Emportée par la maladie. A croire que la malédiction s’est abattue sur nous, pour que même les servantes des dieux ne soient pas sauvées. »

La Templière se garda bien de demander des nouvelles d’autres de ses connaissances qui vivaient à Ptot Tàh, sachant que son père désapprouvait toutes ces relations.

« C’est pour cela que je dois rester, ajouta Hilel. Je ne peux pas parler pour les autres, mais moi, il faut que je reste…Que je demeure près d’Eléana.
– L’âme de maman est déjà auprès du Bénu, dit doucement Iréa, mettant de côté pour une fois ses réticences religieuses. Tu n’as donc pas besoin d’être auprès de son corps. Si tu es encore en vie, c’est qu’il y a une raison, alors tu dois prendre soin de cette vie. De toute façon, je ne vais pas partir tout de suite, ajouta-t-elle comme il ne disait rien. Tu as encore le temps de changer d’avis. Tu sais où me trouver, maintenant, si tu en as besoin.
- Tu n’es plus une enfant, maintenant, je ne peux pas te contraindre avec des sermons ou des punitions. Mais je te le répète : il vaut mieux pour toi que tu ne restes pas trop longtemps ici. Ceux de ton ordre ne nous sont pas venus en aide, et si nous avons pu leur en vouloir, peut-être avaient-ils raison. Cela n’aurait fait que plus de victimes, en vain. Car nous ne pouvons pas être sauvés.
- Nous n’avons pas décidé d’aider Cydonia plutôt que Ptot Tàh, répondit la Templière, une fêlure dans la voix. Nous ne savions pas. Sinon, nous serions venus. Et je refuse de croire qu’il n’y a plus d’espoir. Quand bien même Ptot Tàh serait perdue, ce que je veux bien accepter, nous pouvons encore sauver les survivants.
-Fais bien attention à toi, ma fille, lui dit-il en la serrant dans ses bras. Ptot Tàh est devenue dangereuse, et les règles ne sont plus celles que tu as connues. »

Iréa quitta son père en soupirant. Quelque chose d’inhabituel se passait ici. Bien sûr, l’attaque de Maladie avait fait des ravages et la population avait de quoi être ébranlée, mais il n’était pas normal que tout le monde soit si abattu, l’Almer en avait l’intime conviction. Jusqu’à son propre père, qui était pourtant quelqu’un d’autoritaire et de déterminé.

*Une chose à la fois…songea-t-elle en traversant la cour redevenue calme.*

Et la première chose, c’était d’aller voir Dizen. La jeune femme ne savait pas encore bien ce qu’elle allait lui dire – fait rare en ce qui la concernait puisqu’elle aimait réfléchir à tout. Sa couverture avait du détourner l’attention du lieutenant d’elle, mais elle ne pourrait pas demander grand-chose sans se trahir, et il n’aimerait pas savoir qu’une Templière était infiltrée dans le Fort, aucun doute là-dessus. Cela dit, si elle voulait savoir ce qu’il avait l’intention de faire en ce qui concernait les Hamalites, elle pouvait toujours commencer par jouer l’individu lambda inquiet d’une possible attaque. Mais après ?
Iréa approchait du bureau du lieutenant et s’ordonna mentalement d’arrêter d’ergoter. Il était bon de réfléchir, mais il y avait un temps pour agir, et ce temps était venu pour elle. Elle aviserait en fonction de la situation ; elle n’allait pas rester éternellement les bras croisés pendant que tous les survivants se faisaient décimer.
Sauf que la porte était ouverte…Volesprit n’avait pas du tout songé à la refermer vu la manière dont elle était entrée. Mais cela, bien sûr, Iréa ne le savait pas.
Elle s’arrêta tout de même avant la porte, en entendant la voix de la ministre elfique.


« Je viens prendre la place qui m'est due en tant que commandant du fort. Je vous déleste de vos fonctions. A présent, messieurs les gardes je vous prierais de bien vouloir mettre aux arrêts le lieutenant Dizen qui s'est rendu coupable d'abus de pouvoir et de maltraitance envers ses hommes. Veillé aussi à ce que les arrestations sans fondement prenne fin et ensuite qu'une dizaine d'hommes m'accompagnent à la fosse. »

La mâchoire d’Iréa béa. Elle ne savait ce que la ministre avait trafiqué mais si elle réussissait effectivement à récupérer le commandement du Fort de manière légale, elle aurait fait fort – sans mauvais jeu de mots bien sûr. La Templière aurait pu s’inquiéter du fait que les Elfes prennent le contrôle de la population restante, mais il lui semblait que ce n’était pas le plus urgent pour l’instant. Il s’agissait avant tout de préserver le plus de vies, d’autant qu’elle avait toujours tendance à croire que les Elfes n’avaient que peu d’intérêt à prendre Ptot Tàh.
Elle resta donc un peu en retrait de la porte, curieuse de savoir ce qui allait se passer, mais prête aussi à servir de renforts à la ministre, quoi qu’elle ne sache guère où tout ceci pourrait les mener.
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   [151-DP] Le Fort de Djebel (mission Iréa, Volesprit, Ithilion, Agranos) [Terminé] - Page 3 EmptyJeu 5 Avr - 9:44

Et pendant ce temps-là : Hamelète était mort, et tout le monde semblait s'en foutre !

Au début serein, quoiqu'exaspéré par l'entrée de Volesprit, Dizen se décomposait au fur et à mesure de ses paroles. Clairement se lisait en lui l'indignation plus que la surprise, une colère froide et muette qui l'électrisa. Il tendit la main et arracha rageusement le papier pour en vérifier l'authenticité. Bordel, c'était bien la baveuse signature de cet incapable de commandant. Après tout ce qu'il avait fait pour lui !
Déjà un garde, complètement dépassé par les événements, commença à vouloir saisir le lieutenant. D'un geste vif, rapide et mortel, ce dernier dégaina et frappa si sèchement qu'il éclaboussa même son bureau. Surpris de cette attaque soudaine, le pauvre soldat tomba à genoux puis roula sur le côté en imbibant le sol de liquide rouge.


"Est-ce là votre protection, ma dame ? Un simple bouclier de papier ?"

Les autres soldats n'avait pas esquissé le moindre mouvement et ne réagir même pas lorsque Dizen déchira proprement le document tâché.

"Mes hommes ont choisi leur commandant, celui qui les guidera vers l'ordre et la sécurité. Ce n'est pas un vieille homme sénile ou pire, une catin elfique qui viendra nous donner des ordres à nous, fiers almers. On ne vous a rien demandé, et seul le respect de votre rang m'empêche de vous dépecer vivante comme cet homme."

Encore vivant, le garde salement amoché reçu un coup de pied dans les côtes qui le fit cracher du sang, encore. Escorté, Dizen commença à se déplacer vers la chambre de Mansour, son commandant... Mais pour combien de temps ? Il avait le pas vif, assuré de l'homme qui allait rencontrer son destin. En deux pas, il y était déjà.

"Rentrez chez vous, elfe, et rien ne pourra vous... "

Un cri, quelque chose d'inhumain, de la panique à l'état pur. Dizen sortit son épée encore rouge de sang par endroit en enfonça la porte, étrangement sans gardes. A l'intérieur, le dépressif commandant Mansour se tenait au-dessus de sa fille, la douce Yeux-de-Lune, armé d'un long poignard qui ressemblait plus à une arme de décoration qu'un objet meurtrier. Et pourtant, c'était bien en meurtrier qu'il se dressait devant elle.

"Pur, tu resteras pur pour toujours ma fille".

[Je suis parti du principe que vous l'avez suivi toutes les deux, vous avez la première action.]



===================================================
Dans la cage, le soleil était le plus mortel des ennemis, bien avant Dizen. Ou peut-être était-ce Agranos le véritable ennemi, celui qui promettait de dire la vérité ? Ou cette femme, qui n'avait rien d'une gardienne ? Ou la soif, celle qui enflammait vos gorges ?

"Vous m'amusez".

Le sourire de la jeune femme était sincère, pire que cela aguicheur ! Une ménagère venue faire son marché, une adolescente qui voulait braver les interdictions de ses parents.

"Je puis effectivement aller chercher... Mon supérieur vous dites ? Ah oui, le commandant Dizen. Mon époux en somme."


Le sourire disparu alors et elle sembla se perdre dans ses pensées. Oui, la femme de Dizen... Elle devait avoir quoi, vingt ans à peine ? Elle était pas mal du tout, bon ça ne valait pas Ziva mais quand même. Et avec une sacrée réputation.

"Vous m'amusez beaucoup, et je m'ennuie à en mourir. Qu'est-ce-que vous pouvez avoir à m'offrir pour que je vous fasse sortir ?"

[comme pour les filles, il est possible que je répondre après le prochain post de l'un de vous]
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Re: [151-DP] Le Fort de Djebel (mission Iréa, Volesprit, Ithilion, Agranos) [Terminé]
   [151-DP] Le Fort de Djebel (mission Iréa, Volesprit, Ithilion, Agranos) [Terminé] - Page 3 EmptySam 14 Avr - 12:22

Même sans être dans la pièce, Iréa sentit croître la colère du lieutenant – elle avait l’impression que c’était la seule émotion qu’elle avait perçue chez lui depuis qu’elle l’avait rencontré.
La ministre elfique était moins sûre d’elle qu’elle ne le montrait, mais cela n’enlevait rien à son courage. Le courage n’était pas l’absence de peur mais le fait de ne pas la montrer, et ce n’était pas la Templière qui l’avait inventé.
Cependant, malgré toute son audace, son plan échoua manifestement. Elle entendit le chuintement caractéristique d’une lame quittant son fourreau et sa main se crispa sur la garde de son arme, mais Dizen reprit la parole.


« Est-ce là votre protection, ma dame ? Un simple bouclier de papier ? Mes hommes ont choisi leur commandant, celui qui les guidera vers l'ordre et la sécurité. Ce n'est pas un vieille homme sénile ou pire, une catin elfique qui viendra nous donner des ordres à nous, fiers almers. On ne vous a rien demandé, et seul le respect de votre rang m'empêche de vous dépecer vivante comme cet homme. »

Sur ces mots, il sortit en trombe de son bureau, entouré par ses gardes. Iréa se recula un peu, tentant de se dissimuler dans l’ombre. Elle n’y parvint pas vraiment mais cela n’avait aucune espèce d’importance puisque le lieutenant furieux ne jeta même pas un coup d’œil dans sa direction.
Elle se dirigea vers le bureau pour voir ce qu’il en était et se trouva face à Volesprit qui sortait.


« Vous allez bien ? s’inquiéta-t-elle. »

L’Elfe lui signifia que oui et elles emboîtèrent le pas au lieutenant. Iréa avait la légère impression de s’incruster mais c’était pour l’instant le cadet de ses soucis. Les évènements s’emballaient au Fort et il était bien malaisé de prévoir comment tout cela allait finir. Maintenant, il n’y avait plus qu’à agir au mieux.
Et de toute façon, l’Almer n’eut pas longtemps pour réfléchir puisqu’ils s’arrêtèrent devant une porte.


« Rentrez chez vous, elfe, et rien ne pourra vous… »

Un cri paniqué, de l’autre côté de la porte, coupa la parole à Dizen qui, renonçant à frapper, défonça la porte, son épée sanglante au poing. Un homme au crâne rasé, portant une longue barbe, les yeux fous, se tenait au-dessus de la jeune Yeux-de-Lune, un poignard effilé à la main.

« Pur, tu resteras toujours pur, ma fille, ânonnait-t-il . »

En fait d’incapable, tel que son lieutenant l’avait décrit, le commandant Mansour – c’était de lui qu’il devait s’agir puisqu’il appelait Yeux-de-Lune « ma fille » - avait surtout l’air passablement dérangé et dangereux.
Dizen semblait hésiter, craignant peut-être que son intervention coûte la vie ou une blessure sérieuse à la jeune voyante.
Iréa, en revanche, n’hésita pas. Elle fit un pas vers le commandant, le surveillant avec attention ; il ne fallait pas qu’il se sente menacé.


« Posez cette arme, commandant. »

Elle avait employé l’impératif mais sa voix était si douce que cela ressemblait plus à une supplique qu’à un ordre. La Templière se concentra.
Comprendre.
Il fallait qu’elle comprenne ce qu’éprouvait cet homme.
Elle percevait une immense lassitude, du découragement, mais encore de la peur malgré tout. Et des regrets.
Il croyait que tout était perdu, il attendait la mort mais son amour pour sa fille passait au-dessus de tout et il voulait la protéger.
La protéger du mal qui infestait ces lieux, dut-il pour cela prendre sa vie.
Lui éviter de souffrir, même si ce devait être lui qui mettrait fin à ses souffrances.


« Je sais que vous ne voulez aucun mal à votre fille, poursuivit-elle tout en essayant d’apaiser un peu le commandant à l’aide de l’Esprit. Vous voulez seulement la protéger. Mais vous n’êtes pas obligé d’en arriver là. Yeux-de-Lune est jeune et résistante, elle a encore une chance de s’en sortir. Si vous la lui laissez. »

Comme Mansour ne semblait pas mal réagir à ses paroles, elle s’approcha encore un peu, en essayant subtilement de faire fléchir sa volonté.

« Posez votre arme, demanda-t-elle encore tout doucement. »
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Re: [151-DP] Le Fort de Djebel (mission Iréa, Volesprit, Ithilion, Agranos) [Terminé]
   [151-DP] Le Fort de Djebel (mission Iréa, Volesprit, Ithilion, Agranos) [Terminé] - Page 3 EmptyDim 27 Mai - 15:08

Dans les premiers instants, la solitude et la détresse de Mansour l'avait tellement isolé du monde qu'il n'avait pas intégré la présence d'une telle foule autour de lui. Même dans ses vieilles batailles, ses tours de gardes interminables dans le désert glacial ou sous le soleil de Ptot Tàh, jamais le temps ne s'était écoulé si lentement, si douloureusement, si inexorablement. Chaque seconde était un coup de poignard qui filait comme des grains de sable dans un sablier fragile qui éclatait en mille morceaux à chaque contact. Mais l'ambiance pesante, lourde et électrique de la pièce le tira de ses drogues, de son désespoir, de sa conviction. Sa résolution vacilla. Très faiblement, quelques secondes seulement, mais cette fenêtre le rendit subitement vulnérable. Ce n'était pas les mots, non, mais ce qu'Iréa lui faisait ressentir qui le fit vaciller. Quelque chose filtra à travers le tissu de brumes dans son esprit, une bougie qui s'éclaira. Alors Mansour tourna sa tête vers le public, les yeux vides et plaintifs, absents et coupables. Puis la bougie s'éteignit et il plongea son bras et l'arme vers Yeux-de-Lune, la plus belle réussite de sa vie, celle qu'il préférait tuer ici et maintenant avant que d'autres démons ne viennent la prendre.
Dans l'apathie générale, Iréa eut le geste qui s'imposait.
Sa pierre s'éclaira, la lame fila droit à travers la pièce sur le commandant du fort. Avant de s'éteindre sous le contact rompu, l'arme runique avait transpercé l'almer qui cambra le dos dans un hurlement muet, son sang coulant le long de son corps et tâchant le visage et les vêtements de sa fille. Lorsqu'il s'effondra sur le sol, son ami Johannus entra dans la pièce, désœuvré et affolé. Il s'arrêta lorsque son coeur rata un battement, les yeux embués de larmes, niant la mort de son camarade. Il se précipita vers lui, tâtant son pouls absent. Dizen, l'humeur grave, sans une once de triomphe, glissa à Volesprit:


- Et bien, il semble que le débat sur le pouvoir dans ce fort soit désormai inutile. Occupez-vous de la fille, je dois réunir les hommes.

Avec un dernier regard meurtri, il quitta la pièce.
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Agranos
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   [151-DP] Le Fort de Djebel (mission Iréa, Volesprit, Ithilion, Agranos) [Terminé] - Page 3 EmptyDim 10 Juin - 13:16

AGranos ne tiendrait pas longtemps, il le savait. Sa gorge était sèche comme du papier,sa peau rouge sous l'effet pervers du soleil destructeur de Ptoh Tah qu'il l'avait cuit pendant plusieurs heures.Le zélote avait dut mal à garder sa vision fixe tant la lassitude l'abattait. Mais le pire dans tout cela était sans doute son état mental, il sentait que sa mort était plus proche qu'il ne l'aurait voulut. AGranos n'était pas comme l'abruti qui lui servait de compagnon de cellule, il n'était pas assez crétin pour garder la moindre vantardise dans ce genre de situation, il n'avait jamais été naïf ni optimiste et sa situation actuelle n'était pas pour l'aider. Il savait pertinemment que Dizen ne lui ferait aucun cadeau et se montrerait sans pitié, si sa manœuvre plutôt désespéré échouait il ne s'en sortirait pas, c'était une évidence. Son dernier et bien mince espoir était que la jeune femme en face de lui obéisse à sa requête et obtienne un entretien avec Dizen. Le cydien hésitait encore sur la marche à suivre si jamais il réussissait cette première partie déja ardu. Soit il s'en tenait à son plan et tentait de l'impressionner en lui révélant qu'il était un zélote et que le tuer équivaudrait à déclarer la guerre à Cydonia, ce qui avait peu de chance marché soit il tentait dans un dernier acte désespéré d'en finir avec le commandant en mettant à contribution Noiliti, ce qui la aussi avait peu de chance de marcher.Les deux plans étaient risqué et pouvaient aussi bien se retourner contre lui mais Agranos n'eut de toute manière pas à choisir, la jeune blonde réduit se minces espoir à néant dès sa première phrase:

"Vous m'amusez".


Ces quelques mots n'avaient rien de menaçant ni d'agressif, à vrai dire vu le sourire plutôt enjôleur dont elles les avaient accompagné ils auraient même été plutôt agréable, mais ils glacèrent le sang d'AGranos. Elle n'était pas stupide... elle lisait parfaitement dans leur jeu à tout les deux et AGranos doutait qu'il puisse la duper dans son état actuel. La jeune femme était une gardienne entraîné malgré les apparences, Dizen n'était pas idiot au point de laisser la surveillance des prisonnier à des incompétent. En fait AGanos se doutait même qu'il avait volontairement envoyé une Vénus pour les torturer un peu plus.Le fort de Djebel était une gigantesque toile d'araignée, Dizen en éait le prédateur, AGranos et Noiliti n'étaient que des moucherons qui avaient eu l'audace de penser qu'il pourrait passer à travers les mailles du filet. Le fort entier était une arme dévoué au commandant fou, il ne contrôlait chaque partie et les habitants étaient bien trop amorphe pour qu'on puisse les retourner contre leur dictateur. Cette jeune et diabolique déesse était juste venu s'amuser un peu avec la nourriture avant qu'elle ne soit engloutis. Cette impression se confirma quand elle enchaîna de nouveau:

"Je puis effectivement aller chercher... Mon supérieur vous dites ? Ah oui, le commandant Dizen. Mon époux en somme."


La femme de Dizen ? Elle aurait put être sa fille.... Agranos frissonna en se demandant qui manipulait l'autre dans leur couple infernal. Était ce elle qui avait réussit à séduire l'homme le plus puissant du fort et le manipulait à présent à sa guise ou lui qui avait profiter de sa positon de force pour prendre une épouse bien plus belle et plus jeune que lui et ainsi s'assurer un soldat à la loyauté indéfectible? Agranos n'aurait pas put l'affirmer avec certitude mais bizarrement il aurait plutôt opter pour la première option. Elle semblait plus dangereuse que son mari car plus lucide et manipulatrice, Dizen n'était qu'un fou narcissique après tout, malin mais complètement perdu dans ses délires.La jeune femme paraissait plus mante religieuse que papillon.

"Vous m'amusez beaucoup, et je m'ennuie à en mourir. Qu'est-ce-que vous pouvez avoir à m'offrir pour que je vous fasse sortir ?"

Bien que la nonchalance et l'air de gamine capricieuse de la jeune fille décuplait l'exaspération d'AGranos sa dernière phrase le laissa également perplexe. Était elle vraiment une dangereuse manipulatrice comme il le croyait ou simplement une femme innocente qui avait choisit le mauvais partis et qui essayait de dédramatiser une situation qu'elle savait tragique et pathétique. Agranos n'arrivait décidément pas à la cerner mais ce n'était plus trop cela l'important. Bien qu'elle n'ait pas semblé vouloir répondre à son bluff qu'elle avait sans doute vu arriver elle lui proposait un marché pour sortir. Mais le cydien ne pouvait pas savoir si elle était sincère et si elle tiendrait réellement un marché qu'elle passerait. Cette proposition ne pouvait être qu'un autre moyen pervers de s'amuser aux dépens des prisonniers. Tout se résumait toujours à cette question: la femme était elle la victime de Dizen ou son bourreau? De cette question essentiel dépendait la confiance et le crédit qu'Agranos pouvait lui accorder. A son grand malheur le cydien savait qu'il ne s'en sortirait pas sans aide et l'allinnce précaire que cette femme plus que oduteuse lui proposait était peut être son sue loyen de survivre. AGranos grogna, il n'avait jamai aimé marchander et devoir lefaire pour sa vie était la pire des insultes à sa fierté. Il n'avait cependant pas le choix:


"Je vous amuse n'est ce pas ? Il faut croire que la cruauté et la déchéance s'est inscrite dans tout tout les habitant de cette cité pour q'une jeune et jolie femme prenne du plaisir à voir deux innocent cuire."

La réplique était tranchante et froide, et probablement inutile, mais AGranos aurait souhaité plus que tout enlever le sourire moqueur de cette jeune insolente et il ne pouvait que cacher difficilement le mépris qu'elle lui inspirait, lu ine savaitpas faire d'esprit et s'en moquait bien.

" J'ai quelques pièces dans les affaires qu'on m'a confisqué mais je suppose que ça ne vous intéressera pas. Je n'ai rien a vous offrir sinon mes talents de guerrier, si vous me faîtes sortir de ce tour vous pourrez en disposer comme bon il vous semble, je règle toujours mes dettes Voila ce que je vous propose: ma vie contre celle de n'importe qui et que vous voulez voir disparaître. "

Le cydien ne savait pas si la jeune femme se moquait simplement de lui ou était venu pour une autre raison, s'il elle était fidèle à Dizen il venait sûrement d'aggraver sa situation mais c’était le seul coup qu'il trouvait valable, car si jamais c'était elle la victime il y avait une petite chance pour que ce soit Dizen qu'elle demander au mercenaire de tuer. Si cela tombait sur un inconnu d'AGranos il payerait sa dette sans plaisir, mais il la payerait. Entre sa vie et celle d'autrui il n'hésiterait pas . Si son marchandage échouait il mourrait ici, il le savait, mais cela lui était égal maintenant, il avait tout ce qui était en son pouvoir.





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   [151-DP] Le Fort de Djebel (mission Iréa, Volesprit, Ithilion, Agranos) [Terminé] - Page 3 EmptyDim 1 Juil - 9:32

[La plaisanterie a assez duré, je lance le final apocalyptique !]

Rixenda de Decren allait et venait de les cellules, bougeant avec grâce lentement et surement, mouvant son corps parfois comme si elle dansait sur une musique silencieuse. Son sourire jamais ne la quittait, même après les petites piques d'Agranos, car elle voyait bien l’innocence de cet homme : Rixenda ne voulait rien de lui si ce n'était un peu de plaisir pour la sortir de cet enfer, mais lui ne voyait pas ses appels, ce qui le rendait d'autant plus désirable.
Cette très belle jeune femme d'à peine dix-neuf ans était venue au fort sur ordre de son mari, Dizen, pour que ce dernier puisse profiter des avantages charnels de son mariage. Mais assaillie par des visions terrifiantes où elle se faisait déchiqueter vive par des créatures reptiliennes, elle tentait chaque jour de dissiper ses craintes en s'abandonnant au désir d'autrui et se donnant à qui voulait bien d'elle. Un véritable gâchis. Seulement, pour se soustraire à ses angoisses de plus en plus prononcées, il lui fallait vivre en plus de cela des moments dangereux. Parfois, elle en espérerait presque que son mari la surprenne.
Rixenda savait ce qui se disait d'elle dans le fort : prostituée, femme facile. Tant mieux, c'était d'autant plus facile d'obtenir un homme de cette manière.


"Ce n'est pas une vie que j'attends, mon bon prince, la vie n'a aucune valeur ici. Bien au contraire, c'est la seule chose dont nous ne savons que faire. Mais il y a une autre part de vous qui m'intéresse, une part moins... Spirituelle. Je vais vous faire libérer, mon ami, et j'attendrai de vous un petit service bientôt..."

Rixenda s'écclipsa en riant, non sans laisser tomber une bretelle qui camouflait sa poitrine.

====================

Agranos et Ithilion furent libérer quelques heures plus tard. Dans un accès de lucidité, poussé par Johannus et certainement par sa femme, Dizen accepta de laisser libre les prisonniers pour leur permettre d'enquêter.
Les meurtres n'avaient pas cesser avec la mort de Mansour. Si, pendant quelques heures, le fort était persuadé d'avoir trouvé son coupable, le cadavre de Radulfo avait mis un terme à ces idées. Il fallait, à présent, trouver le ou les responsables avant que tout ne se gâte encore ! Entre le camps de barbares non loin des murs, le meurtre manqué de Yeux-de-Lune, l'étrange mal qui touchait les habitants et la mort du Commandant, le fort n'était pas loin de la panique.
Vous même commenciez à ressentir cette vie vous quitter. Pour Iréa et Agranos, la simple vision quotidienne de ce fort, de ses habitants et de ces meurtres les plongeaient tout deux dans un désespoir profond, comme si de toute manière rien ne pourrait jamais s'arranger. Ithilion, lui, commençait sérieusement à lorgner sur les échanges de Rif dans le fort, se demandant s'il ne devrait pas en profiter pour augmenter sa consommation personnelle, vu que de toute manière la drogue était ici partout. Quant à Volesprit, elle ne supportait plus de voir un tel désordre partout, et se mettait fréquemment et impulsivement à ranger tout ce qu'elle voyait.
Le Père Maury le Brave procéda à l’inhumation des corps, avec une attention toute particulière à Mansour. Yeux-de-Lune était blottie dans les bras de Johannus, livide et cadavérique comme à son habitude. La petite n'émettait pas un seul bruit, ni une seule larme : elle regardait, distante, et c'était tout.
A la fin de l'après-midi, Rixenda de Decren vint trouver Agranos, qui passait en revue les membres du fort avec ses compagnons pour en trouver le coupable. Elle lui rappela sa promesse, lui demandant de le rejoindre dans sa chambre dans l'heure. Quelles furent les attentions d'Agranos lorsqu'il s’exécuta ? Etait-il allé la rejoindre pour profiter de l'offre ou pour l'éconduire ? Pour Dizen, la réponse fut claire lorsqu'il pénétra dans la chambre. Voyant sa femme à moitié nue, il ne chercha même pas à comprendre : il envoya voler Agranos par la fenêtre du premier étage, donnant sur la cour. Furieux, il proféra des insultes vives à son attention, avant de frapper furieusement son incestueuse femme. Passant par la même fenêtre, il sauta à nouveau sur Agranos.
La vacarme ramena du monde dans la cour, dont les malheureux amis du cydien. Dizen, de tout évidence, avait envie d'en finir avec ce suspect qu'il ne supportait plus de voir entre ces murs. Bien taillé, il avait une certaine puissance et un certain talent quant il fallait se battre à mains nues, tout comme Agranos. Mais ce dernier était épuisé par ces derniers jours au soleil, sans se restaurer convenablement.


"Fils de putain, je vais répandre ton sang sur ce sol."

le combat s'engagea, sous les cris d'encouragements rauques. Puis, soudainement, quelque chose attira le regard d'Iréa : en haut du fort, une femme contemplait l'abîme. Les regards se tournèrent alors tous vers elle, vers Rixenda.


"Fuyez les honneurs et l'honneur vous suivra : convoitez la vie et la mort vous sera donnée. La mort est une possibilité que chacun porte en soi à chaque instant. Au moment où l'ombre vivante emporta mon corps et mon âme, je saurais que je suis à lui." déclama-t-elle théâtralement.

Puis Rixenda de Decren, épouse Dizen, se donna la mort en plongeant de la haute tour du fort, s'écrasant lourdement sur le sol pavé, la robe encore à moitié défaite.
Guilhabert Dizen tira alors une épée au soldat à sa gauche et lui trancha la gorge de fureur, avant d'embrocher le suivant et de revenir vers Agranos.


"VOUS ALLEZ TOUS MOURIR CHIENS GALEUX. Je vous tuerai tous, vous m'entendez, TOUS ! Il ne restera que moi, je suis le seul à pouvoir survivre, la petite l'a vu, je l'ai toujours su !"

La folie tordait ses traits, décomposant son visage en un rictus inconnu des hommes du fort. La panique gagna l'assemblée alors que le très bon bretteur massacrait les gens, civils comme soldats, à tour de bras.

[Triiiiple Kill !!]
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   [151-DP] Le Fort de Djebel (mission Iréa, Volesprit, Ithilion, Agranos) [Terminé] - Page 3 EmptyJeu 12 Juil - 8:47

Iréa marcha d’un pas lent et vacillant à travers la pièce, jusqu’au corps du commandant auprès duquel elle récupéra la garde de son arme, avec un regard désolé au cadavre.
Pendant un instant, elle avait cru avoir réussi, et cela rendait son échec plus difficile encore à supporter.
Mansour avait détaché les yeux de sa fille et elle avait vu une once de lucidité au fond de son regard.
Et puis la lueur s’éteinte brusquement, comme une chandelle qu’on souffle.
Comme dans un rêve, au ralenti, la Templière avait vu la lame étincelante descendre vers la poitrine d’Yeux-de-Lune, fondre sur elle tel un rapace sur sa proie.
Le poignard transperçant son cœur, le jaillissement du sang, les yeux gris de la petite voyante s’éteignant, sa tête retombant inerte sur le bras de son père, autant d’images qui défilaient devant ses yeux, douloureuses comme autant d’éclats de verre.
Elle ne se souvenait pas avoir tiré son arme de sa cape, pas plus qu’elle ne comprenait comment elle avait eu la présence d’esprit d’agir ainsi.
Si elle ne faisait rien, la petite allait mourir, c’était tout ce qu’elle savait.
Mais elle était trop loin pour agir.
Lancer une épée, et une épée runique qui plus est, ça n’avait pas de sens. C’était ce qu’elle avait fait pourtant, à peine consciemment. Elle n’avait pas non plus l’impression d’avoir visé, mais cela en revanche, était rassurant.
Elle n’avait pas vraiment cherché à le tuer, seulement à l’arrêter.
Le regard étrangement distant d’Yeux-de-Lune se fixa sur la jeune femme avant que Volesprit ne l’entraîne hors de la pièce. Dizen était sorti, Johannus auprès de Mansour, personne ne faisait attention à Iréa. Apparemment, son invocation n’avait choqué personne, ou alors tout le monde était trop occupé pour lui en faire la remarque.

Après la mort du commandant, le Fort s’était retrouvé plongé dans un agréable petit climat de panique. Il fallait ajouter cela à l’apathie générale, au danger hamalite imminent annoncé par Agranos et Noiliti, et aux meurtres sanglants qui avaient eu lieu un peu partout dans le Fort.
Les deux Cydiens avaient finalement été libérés, et chargés d’enquêter avec leurs compagnes sur ces morts, mais plus le temps passait, plus Iréa doutait qu’ils parviennent à s’en sortir.
Les Hamalites faisaient route vers eux, ils en étaient sûrs à présent ; les survivants étaient trop peu nombreux, trop désespérés et il ne restait pas assez de soldats de métier pour qu’ils puissent vaincre. Alors si quelqu’un les décimait un par un, en plus…
Son père n’avait plus donné signe de vie, ses recherches sur Moan et Nélia n’avaient pas abouti, et la plupart des Nuas s’était libérée du joug almer.
La jeune femme voyait de moins en de moins de raison de se battre. Elle se surprenait même à penser que la mort, qui n’allait vraisemblablement pas tarder à arriver, serait bienvenue.
Elle avait essayé. Essayé de sauver sa cité natale, même si les Almers ne voulaient pas être sauvés.
N’avait-elle pas mérité de se reposer ?
Ses camarades du Temple seraient sans doute un peu tristes, et cela, parfois, la poussait à se lever et à essayer encore, mais ils pouvaient comprendre, non ?
Elle en avait assez fait. Elle était lasse, fatiguée de tout cela.
Et puisqu’il n’y avait plus d’issue, elle trouverait le repos ici, sur la terre de ses ancêtres. Elle retournerait au sable qui l’avait vue naître.
Un soir, alors qu’Iréa se reposait dans la chambre qui leur avait été attribuée, du bruit dans la cour attira son attention et elle se leva pour aller voir de quoi il retournait – encore.
Le lieutenant Dizen s’acharnait sur Agranos, pourtant à terre, l’air décidé à en finir et irradiant la fureur, une fois de plus. Le mercenaire cydien ne se laissait pas faire, mais il était visiblement en moins bonne condition physique que son adversaire ; il réussit cependant à se redresser et le combat entre les deux hommes reprit de plus belle.
Une petite foule s’était assemblée dans la cour, qui regardait maintenant avec avidité les deux hommes se battre. Tous les regards étaient rivés sur eux mais, soudain, Iréa perçut une présence à un endroit très incongru : en haut…Levant les yeux, elle aperçut une jeune et jolie Almer debout au bord du toit du Fort ; un peu plus tôt, elle était venue chercher Agranos alors qu’ils enquêtaient tous les quatre.
La Templière poussa un cri d’alarme et tout le monde, y compris les deux adversaires, se désintéressa du combat pour regarder la jeune femme qui se tenait au bord du gouffre. D’après les murmures qu’elle entendait autour d’elle, il s’agissait de l’épouse du lieutenant.


« Fuyez les honneurs et l'honneur vous suivra : convoitez la vie et la mort vous sera donnée. La mort est une possibilité que chacun porte en soi à chaque instant. Au moment où l'ombre vivante emporta mon corps et mon âme, je saurais que je suis à lui, dit-elle d’une voix forte qui porta jusque dans la cour, si bien que tous l’entendirent. »

Et, avant que quiconque ait pu faire un geste ou prononcer un mot, elle se jeta dans le vide. A nouveau il sembla à Iréa que le temps s’écoulait au ralenti ; elle voyait les cheveux de Rixenda et sa robe tourbillonner autour d’elle tandis qu’elle filait vers le sol à une vitesse pourtant vertigineuse.
Il y eut un bruit sourd quand elle s’écrasa dans la poussière de la cour, son beau corps en partie dévoilé mais étrangement tordu, abîmé par la chute, ses voiles étalés sur le sol, ses yeux vides fixant le ciel.
Iréa avait cru jusqu’alors percevoir la colère du lieutenant, mais ce n’était rien en comparaison de l’émotion qui le saisit à cet instant. Dizen était tellement furieux qu’elle avait du mal à contenir complètement ses sentiments ; sa colère faisait subir une pression terrible aux barrières mentales que la jeune femme avait érigées, y faisant à l’occasion une brèche qu’elle colmatait comme elle pouvait.
Il prit son épée à un soldat, lui ouvrit la gorge, en embrocha un autre, le regard fou.


« VOUS ALLEZ TOUS MOURIR CHIENS GALEUX. Je vous tuerai tous, vous m'entendez, TOUS ! Il ne restera que moi, je suis le seul à pouvoir survivre, la petite l'a vu, je l'ai toujours su ! »

Cela expliquait ses attentions envers Yeux-de-Lune, se disait l’Almer tandis que le lieutenant poursuivait son massacre.
Quelque part, au fond d’elle, elle sentait qu’elle aurait du se battre, l’empêcher de faire couler plus de sang.
Mais pourquoi ? N’était-ce pas comme cela que tout allait finir, d’une manière ou d’une autre ?
Que les habitants du Fort meurent de la main de Dizen ou de celle des Hamalites, où était la différence ? Ils ne pouvaient pas s’en sortir, de toute façon.

Bouge.

Autour d’elle, c’était la débandade, la panique. Terrifiés, les habitants du Fort tentaient d’échapper à la lame impitoyable de celui qui les avait dirigés. Ils avaient donc encore la volonté de vivre, malgré leur air indifférent.
Iréa, en revanche, sentait la volonté la quitter à chaque minute qui passait.

Allez, bouge-toi !

Car tout cela était vain, n’est-ce pas ? Même si elle parvenait à arrêter Dizen, elle ne reverrait jamais Tamawa.


*Je n’ai dit au revoir à personne…songea-t-elle avec regret. Même pas à mon père…*

Lui aussi allait mourir, sans doute. Ptot Tàh était devenue un tombeau à ciel ouvert, elle aurait du s’en apercevoir plus tôt. Il n’y avait plus rien à sauver.
C’était un échec sur toute la ligne…
Mais au moins, tout allait finir.
Ici. Maintenant.
Et elle ne verrait pas la dernière bataille. Elle ne verrait pas ses compagnons mourir sous les coups des Erathiens, elle ne verrait pas Azthia tomber sous le joug d’Azael.
C’était forcément ce qui les attendait.
Il n’y avait qu’à voir ce qu’il avait fait de la cité du désert. Comme ils avaient été naïfs, ou fous, de croire qu’ils pouvaient lui tenir tête…

BOUGE, BON SANG ! BATS-TOI ! CE N’EST
PAS FINI !

Un bouclier bleu apparut soudain, bloquant la lame du lieutenant et l’empêchant de massacrer sauvagement deux autres civils.


« Sauvez-vous ! leur cria Iréa. »

Il n’y eût pas besoin de le dire deux fois : ils partirent en courant sans demander leur reste.
Iréa se sentait aussi vaseuse qu’au sortir d’un rêve mais elle avait retrouvé sa lucidité. Il fallait croire que la colère de Dizen, qu’elle n’avait pas réussi à maintenir à distance, avait alimenté sa propre rage.
Sa rage de vivre.
Il lui fallait fournir des efforts considérables pour lutter contre le désespoir qui avait menacé de l’engloutir tout en tenant en respect la fureur du lieutenant et la peur panique des habitants du Fort, mais pour l’instant, elle tenait le coup, et elle avait bien l’intention de se battre.
La pierre runique brilla dans sa main et la lame turquoise se matérialisa tandis qu’elle faisait face au soldat fou. Apparemment très contrarié d’avoir été dérangé, il ne vit aucun inconvénient à s’occuper de son cas en premier, l’accusant entre deux assauts de traîtrise, elle qui avait abandonné sa cité pour une autre et n’était même pas là lorsque le fléau avait frappé, et de sacrilège, elle qui osait s’en prendre à un élu du Bénu alors qu’elle était de sang almer.
La Templière se défendait plutôt bien mais le combat était loin d’être évident.


« Un peu d’aide ne serait pas de refus ! lança-t-elle à ses compagnons de voyage restés dans la cour, alors qu’elle esquivait un coup de taille qui aurait pu la décapiter. »
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   [151-DP] Le Fort de Djebel (mission Iréa, Volesprit, Ithilion, Agranos) [Terminé] - Page 3 EmptyMer 5 Sep - 16:23

[Malheureusement, comme nous ne sommes plus que deux, on va terminer cette grande mission plus rapidement. Du coup, je pense que ton prochain post sera le dernier, sauf si tu voudras répondre après mon prochain post Mj !]

[03 - The Battle - Gladiator OST - Soundtrack ]

Quelque chose allait se terminer ici. Quelque soit la résolution, le vainqueur ou les victimes de cet événement, il ne resterait au final qu'un démon sur un tas de cendres. Du sang sur les mains, des cadavres plein les yeux, des brûlures sur la peau attendaient chaque survivant qu'il resterait de Djebel. Il était évident, à présent, que rien ne pouvait être fait pour sauver ce lieu, sauver ces gens, sauver son âme meurtrie par ses horreurs. Alors Iréa ne se battait peut-être pas pour sauver le peuple almer qui restait, comme le voulait ses convictions de templière, ou pour la justice de punir un meurtrier qui a bercé terriblement dans la folie. Elle se battait surtout pour sa vie, pour survivre dans ce cauchemar, pour s'enfuir de l'enfer. C'était comme si, en tuant enfin Mansur, c'était comme fermer la porte du mal, comme l'issue fatale de leur rencontre prévue depuis le premier jour. Mais malgré la haine que certains lui portaient, l'urgence de la situation, l'horreur et la cruauté dont cet homme était capable, la jeune almer était seule à lui opposer son épée.
Malgré tout, elle bougea ses compagnons. Malgré la maladie qui régnait ici, car il était clair à présent que Ptot Tàh n'était pas encore sortie de son tombeau et que la Maladie s'y était installée, prenant une forme plus psychologique que physique. Malgré la dépression due à l'environnement, malgré la drogue qui coulait en eux tellement elle saturait l’atmosphère. Malgré tout cela, son appel réveilla en eux le dernier sursaut d'orgueil de ceux qui ne se sont jamais baissés, de ceux qui se sont élevés et qui n'ont jamais posé le genoux à terre. Sans même que Mansur s'en aperçoive, trop concentré à découper Iréa en morceau, ils fondirent sur lui comme des fauves. Aussi doué que le nouveau commandant pouvait être, il ne pouvait rien faire contre la maîtrise des zélotes et des éléments, de l'utilisation conjuguée du vent, de la glace, du feu. Personne ne su jamais quel coup lui fut fatale, qui le tua. Peut-être était-ce les quatre en même temps ?
Agranos, Iréa, Volesprit et Ithilion, car c'était là leur véritable identité, prirent leur responsabilité, s'allièrent enfin, mirent en commun leurs forces et portaient à présent le fort entier sur leurs épaules. Si certains avaient fui, ils n'allèrent pas très loin et revinrent aux ordres de leurs nouveaux maîtres. Car, finalement, ils n'étaient tous que des dominés trop malades psychologiquement pour se prendre en main. Le peuple de Djebel, militaire ou civil, se laissait porter depuis plusieurs semaines par le premier qui élevait la voix. Personne ne voudrait d'eux, à présent, car même si leur maladie n'est pas physique, la psychose pouvait s'installer. Ces gens, même si peu nombreux, allaient devoir survivre par eux-même ici, peut-être tous destinés à devenir fou et se suicider. A moins que l'un des compères ne choisissait de rester ici et de les guider ? Mais il serait, lui aussi, destiné à perdre pied. Est-ce-que cela venait de l'air, de l'eau, de la nourriture ? Personne ne le savait vraiment, et personne ne pouvait le savoir. Ce dont ils étaient sûrs, c'est qu'ils étaient à présent les maîtres de Djebel. Ithilion réunit les militaires pour organiser la défense. Volesprit prit la commandement et demanda à Agranos de supervisé le bûcher des morts. Iréa, quant à elle, fut affectée à l'étude des vivres en cas d'attaque. Car Yeux-de-lune avait bien, finalement, vu la vérité: Agranos avait touché à la femme mariée, elle en est morte. Les Hamalites étaient en route pour Ptot Tàh. La douleur était devenue trop insupportable pour continuer à vivre pour certains, c'était la Maladie. Et beaucoup en furent libéré, comme elle l'avait dit, avant l'arrivée des Hamalites.

Yeux-de-Lune avait donc tout vu, mais elle ne pu prédire son propre viol. Quand Volesprit entra dans la pièce pour prendre sous son aile la petite qu'elle portait en affection, elle trouva le Père Maury, le Brave, essayant de lui arracher les yeux après l'avoir déshonorée, alors qu'il avait été nommé pour prendre soin d'elle après la mort de son père. Agranos appliqua derechef la sanction et l’exécuta de sang froid, sans autre forme de procès, tellement le crime semblait encore plus abominable que tous ce qu'ils avaient vu jusque là. Plus que l'armée en marche, plus que les torrents de sang, plus que les cadavres qui s'étaient empilés dans la cour, plus que la Maladie, plus que les suicides, le viol de la petite fille aussi innocente que douce avait jeté un voile d'horreur encore jamais atteint. Entre la tentative de meurtre de son propre père le matin et son agression sexuelle le soir, Yeux-de-Lune était devenue plus que l'ombre d'elle-même, c'était à présent un fantôme. Plus aucune chaleur, ni aucun son n'émanait d'elle. Elle était morte à l'intérieur, consumée, vidée.

[02 - The Wheat - Gladiator OST - Soundtrack ]

Le soir, la nuit, l'aube. Le fort, pour ce qu'il dormit, s'éveilla. Et aux premières lueurs, Ithilion vint avertir que les hamalites venaient d'établir un campement provisoire devant les murs. A en croire effervescence dans le camps, ils n'étaient pas venus en visite de courtoisie. Et ils étaient nombreux. Autant dire, après avoir vécu des batailles comme Cydonia, Erathia ou Tamawa, que l'expérience dictait qu'ils n'avaient aucune chance de vaincre. A présent, le choix leur appartenait: se rendre, fuir, combattre jusqu'au dernier. Sauver ce qui pouvait l'être. Traiter avec les envahisseurs. Et vivre, toujours vivre.

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Iréa
Iréa
Féminin Nombre de messages : 449
Âge : 29
Race et âge : Almer - 36 ans
Cité : Temple d'Ankdor
Métier : Templière de l'Aube

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Compétences: Maîtrise de l'épée-Esprit-Combat jinmen
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   [151-DP] Le Fort de Djebel (mission Iréa, Volesprit, Ithilion, Agranos) [Terminé] - Page 3 EmptyMer 12 Sep - 12:25

Iréa se tournait et se retournait entre ses draps, les yeux désespérément ouverts. Elle aurait pourtant du être épuisée et sombrer sans difficultés dans le sommeil.
Les journées au Fort étaient toutes plus exténuantes les unes que les autres. Chaque soir elle se couchait en se disant que la prochaine aurore ne pouvait lui réserver de plus mauvaises surprises que le jour qui s’achevait, et chaque matin semblait prendre un malin plaisir à lui démontrer le contraire.
Cette journée avait été particulièrement horrible et éprouvante. Elle se déroulait par flashes sur l’écran noir des paupières de la jeune femme quand celle-ci les fermait pour tenter de trouver le repos.
Le commandant Mansour, son arme levée au-dessus du corps de sa fille… L’éclat turquoise de sa lame qui lui ôtait la vie…
Rixenda se jetant du haut du toit…Son corps meurtri aux yeux vides dans la poussière de la cour…
La folie de Dizen, son propre regain de rage et le combat qui s’en était ensuivi…Le tyran enfin vaincu, mort comme sa femme dans la poussière de la cour…
Les cadavres qui s’entassaient…
La petite Yeux-de-Lune, prise de force par son protecteur…Finalement brisée par la folie qui animait le Fort.
Que leur réservait donc le lendemain ?
Si forte et courageuse que soit la Templière, quel que soit l’amour qu’elle portait à cet endroit qui l’avait vue naître et grandir, elle n’avait plus qu’une envie à présent : sortir de cet enfer.

Ce fut la première chose qu’Iréa apprit en s’éveillant de sa courte nuit.
Les Hamalites campaient au pied des remparts.
Les quatre compagnons se réunirent dans ce qui avait été le bureau du lieutenant Dizen. Pour eux qui étaient familiers de la stratégie et des combats, il était évident qu’il n’avait pas l’ombre d’une chance.
La discussion ne dura pas longtemps et chacun partit s’acquitter de sa tâche.

Etonnant comme il avait été difficile de trouver quelque chose de blanc dans le Fort.
A croire que rien, pas même un simple tissu, ne pouvait rester pur en ce lieu.
Brandissant son drapeau de fortune, l’Almer avançait lentement vers la forêt de tentes qui se dressait entre les dunes.
Après l’avoir fouillée pour vérifier qu’elle ne portait pas d’armes, on l’entraîna dans auprès de celui qui était apparemment le chef des Hamalites.


« Je m’appelle Iréa Halin, je représente les habitants de Ptot Tàh. Je suis venue négocier.
Nous nous apprêtons à quitter la cité. Laissez-nous la journée pour organiser notre départ ; demain, à la même heure, nous serons partis, sans que coule le sang d’un seul Hamalite, si vous ne faites pas couler celui des Almers. Vous pourrez entrer dans la cité, personne ne vous en empêchera. Mais je ne saurais vous conseiller de vous y établir ; vous vous en rendrez compte par vous-même : cet endroit est maudit.
»

Pendant ce temps, entre les murs, ses trois compagnons préparaient au mieux le voyage avec les moyens qu’ils avaient. A dire vrai, cela ressemblait plus à une mission suicide qu’à un sauvetage. Ils avaient des vivres et de l’eau en quantité raisonnable, suffisante si aucun incident ne survenait et qu’ils se rationnaient. Mais les habitants de Djebel n’étaient pas seulement indolents, ils étaient faibles et certains n’arriveraient probablement pas au bout du voyage.
Seulement, ils n’avaient guère d’autre choix. A part s’enliser dans la folie et mourir ici, de leur propre main ou de celle des Hamalites.
D’une façon ou d’une autre, la fin du cauchemar approchait.


[J'ai donc décidé de les supplier de nous épargner négocier et de sauver ce qui peut l'être, même si je me doute que ce sera toi qui décidera de ce qu'on sauve (ou pas). =p J'espère que ça te convient.]
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[Kingdom of Heaven Soundtrack - 17. Saladin - quasiment obligatoire pour bien terminer !]



Le vent balayait les pavés de la cour, recouvrant le sang séché de sable. Car après tout, aussi horribles qu'ils furent, les événements de Djebel finiraient par disparaitre. Oubliés, effacés, remplacés. Qui, finalement, se souviendraient des héros qui sauvèrent les restes d'un peuple mourant dans une cité maudite ? Azthia était avide de héros, et pourtant ce n'était pas forcément ceux qui faisaient la base de l'histoire qu'on retenait. Point de bardes, point de scribe, pas de chansons pour Iréa et ses compagnons. Des chants d'épées, de boucliers et de cris, voilà tout ce qu'il resterait pour eux.
Iréa avait été reçue par un Hamalite en armes et en tunique de tissu le couvrant du sable et du soleil, une barbe noir contournant sa bouche et remontant sur les joues, et des dessins dorés près de son oeil. Le contour de ses yeux étaient relevés de noir, il émanait de lui un charisme envahissant. Mais pas dans l’agressivité. On sentait l'expérience plutôt que la vieillesse. L'autorité plutôt que la tyrannie. Il te salua du bout de son turban et posa son épée incurvée sur la table. Il s'exprima avec un almer parfait mais soumis à des accents forts.


"Je m'appelle Sahal Houndîn, fils de Toumal. Je suis le guide du peuple Hamalite" D'un geste il offrit du thé brûlant.
"Saviez-vous qu'en cas de forte chaleur, les médecins recommandent de boire du brûlant ? Le frais oblige notre corps à se réchauffer pour harmoniser notre température, ce qui est très malvenu avec ce temps caniculaire."

Il écouta ensuite les conditions posées par Iréa, sans sourciller, ne la quittant pas des yeux pendant qu'il buvait sa boisson.

"Le peuple Hamalite entend vos conditions et elles sont raisonnables. Il est en effet plus sage de nous livrer la ville, car le sang coulerait inutilement pour aboutir à un résultat équivalent. Je vous entends donc, et je vous accorde cette journée pour partir. Je vais cependant vous jurer, par Kisha, que si cela cachait une ruse de votre part, les almers ne seront en rien protégés. Mais j'ai confiance en vous: vos dieux vous ont selon toute apparence abandonnés et l'espoir des Hommes est le seul qui vous reste. Je crois que vous portez l'espoir, n'en perdez pas la flamme."


Avant ton départ, il glissa à la jeune fille une dernière phrase énigmatique avec un sourire rassurant :
"Vous savez ma demoiselle, nous sommes les hamalites : nous faisons et défaisons les malédictions. A Dieu Iréa Halin."
__________________________

Alors que les dernières lueurs rouges du jour se perdaient dans le sable, maître Johannus vint à la rencontre des quatre héros de Djebel. Il leur expliqua calmement que leurs routes s'arrêtaient ici : Yeux-de-Lune n'avait plus la volonté de les suivre et souhaitait en finir ici, dans le tombeau de son père. C'est également là qu'était sa place à lui, près de la fille de son ami. Leurs destins étaient liés, elle le lui avait dit il y a déjà plusieurs mois. Il remercia chaleureusement Iréa, Agranos, Volesprit et Ithilion pour leur aide, et leur certifia qu'ils avaient fait de leur mieux, mais que le Mal lui-même avait élu domicile ici.
Quelques habitants de Djebel, le dernier quartier de Ptot Tàh, décidèrent aussi de rester. Ou ils subissaient. Ou ils souhaitaient, pour la plupart, en finir. Le reste se mit en marche, traversant les rues mornes et mortes de la capitale almer. Les volets n'étaient même pas clos, les étalages défaits. Tout était resté ainsi, comme si tout avait disparu et laissé les bâtiments tel quel. Après de longues minutes, peut-être de longues heures, le convoi put enfin sortir de la cité. Derrière eux, la nuit jetait son plus profond voile d'ombre sur les murs et les tours de la cité d'or, théâtre d'une histoire centenaire riche.

La fin du voyage.

Les effets de Djebel disparurent finalement au bout de quelques jours chez Agranos, Iréa, Volesprit et Ithilion. Ce ne fut cependant pas le cas des habitants réguliers qui purent jamais s'en remettre. Les compagnons apprirent, bien plus tard, que la majorité d'entre eux quittèrent Jafa pour retourner errer à Ptot Tàh, sans qu'on ne les revoit jamais. Ni Yeux-de-Lune, ni Johannus. Aucune nouvelle, d'ailleurs, ne vint de Ptot Tàh dans les mois qui suivirent. Certains disaient que les Hamalites avaient finalement quitté les lieux, d'autres qu'ils faisaient du commerce avec des almers de Jafa sans scrupules. Ptot Tàh tomba en ruine, se recouvrant de sable. Un festin pour les corbeaux.
De Djebel, finalement, il ne resta que des souvenirs. Des cauchemars. Mais aussi la certitude que, dans les moments les plus sombres et les plus terrifiants, il suffisait de se rassembler pour porter l'espoir.


[Mission terminée, je vous donne rendez-vous dans le sujet de discussion partie "légendes d'Azthia pour les récompenses et les conclusions]
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