Le soleil n’était pas encore trop haut dans le ciel. Il ne devait pas être plus de 9 heures. Tu avançais d’un bon pas, seul sur la route, tel un poor lonesone chasseur.

Ta direction ? Durandil ! Cette petite bourgade à la frontière du territoire Amazone et de celui des elfes. Ce n’est pas que tu ais grand-chose à faire dans la ville même, non, tu ne comptais même pas y entrer à vrai dire.
Ce qui t’intéressais en effet, c’était la forêt alentour, foisonnante de gibier dans laquelle tu comptais t’exercer à ta passion, la chasse, dans tout ce qu’elle avait d’excitant pour toi.

Tu finis par arriver en vu du carrefour permettant de se diriger sois vers les bois calmes ou tu savais trouver de quoi te distraire, sois vers la ville bruyante et grouillante de foule que tu tâchais autant que possible d’éviter.
De loin, il te sembla voir un homme occuper a placarder quelque chose sur un grand panneau de bois ou se trouvais un grand nombre d’affiches, plus ou moins vielles, certaines déchirées, d’autres rendues illisibles par le temps. Le temps que tu arrives, il avait fini sa besogne et était partis en sifflant vers la forêt.

Vu que cet importain allait faire fuir toute la faune environnante avec un tel tapage, tu décidas a contrecœur de t’arrêter au carrefour pour lui laisser le temps de prendre un peu de distance. Heureusement que les affiches étaient là pour te fournir de la lecture. Pas que ce sot particulièrement intéressant : Entrée en application d’édit, mise au pilori, avis de recherche divers… Tu parcourais tout cela du regard quand il fut attiré par l’une d’entre elle, justement celle qui venait d’être placardée. On y voyait le portrait de ce qui semblait être un animal, enfin, une créature… Une de ces affiches qui offrais mont et merveilles pour la capture de ces légendaires et dangereuses bestioles, motif a chasse féroces et d’autant plus exaltante qu’elle promettait une récompense substantielle.
Tu te plongeas donc dans l’examen de l’affiche en question…

Spoiler:

Hum… Ce n’étais pas exactement ce à quoi tu t’attendais non ? Enfin bon… C’était tout de même une somme sur laquelle on ne crachait pas, surtout en ces temps de crise. Tu allais donc te mettre en chasse.

Il ne te restait plus qu’a obtenir plus d’informations sur ladite créature. Pour cela, plusieurs solutions s’offrent à toi : t’enquérir auprès du placardeur qui étais maintenant dans la forêt, (ce ne devrais pas être difficile de le trouver vu tout le boucan qu’il faisait), te rendre en ville et enquêter auprès des habitants, ou encore te débrouiller sans personne comme un grand (non, refuser l’offre n’est pas une proposition acceptable)


[A toi de décrire ton ressenti, la réaction de ton personnage et ce qu’il décide de faire. Bon courage…
PS : Pour information strictement confidentielle… C’est le chien de l’admin que tu dois retrouver là.]

La journée s’annonçait belle. C’était évidemment à prendre dans le sens où, le temps était au beau fixe pour une chasse. Du soleil, l’air encore remplie d’humidité et une forêt touffue et bien vivante. Que demander d’autre ? Peut être la paix. Lou avait observé de loin le placardeur partir au milieu des arbres avec la discrétion d’un éléphant boiteux dans un magasin de porcelaine. Malgré le mépris à peine supérieur qu’il avait pour les promeneurs bruyant par rapport aux autres êtres humains entassés dans les villes, le sentiment d’agacement qu’il ressentait pour ce badaud lui semblait presque suffisant pour justifier une petite vengeance. Il passa une main dans sa nuque pour chasser l’option de faire de l’homme un de ses appâts. Non, trop gras, ça ne valait même pas la peine.

Lou roula des yeux avant de regarder les différentes affiches. Il devenait de plus en plus agacé par tout et n’importe quoi ces temps-ci. Ca devait venir du manque de bons résultats qu’il avait eut ces dernières semaines. Il s’arrêta sur la nouvelle affiche un peu surpris. La « Créature » en question ne semblait ni dangereuse, ni même grande. En plus de ça, il la fallait en vie.

*Evidemment, plus une mission est bien payée, plus elle sent le coup fourré.*

Il arracha l’affiche pour la garder avec lui. Retrouver un corniaud, pourquoi pas. D’accord, ce n’était pas le genre de mission dont les gens se vantaient en général mais, ce n’était pas comme si ça le dérangeait. C’était bien payé et à première vue, sans grand risque de perdre la vie. Il n’allait pas se gêner.

Lou regarda autour de lui un instant. Il se dirigea vers la forêt pour retrouver le badaud. Au moins, même si c’était d’une facilité à pleurer, il avait quelque chose à pister au milieu du gibier en fuite. Ce type devait bien avoir quelques renseignements. Il descendit de son cheval et prit sa bride pour rejoindre les premiers arbres. Il laissa l’animal à l’un d’eux sans l’y attacher. Sa bête devait pouvoir partir si quelqu’un venait vers elle autre que lui. Mais elle reviendrait pour l’attendre.

Il repartit seul et en silence en suivant les traces laissées par l’homme. Il avançait d’un pas vif sans avoir besoin de faire d’arrêts de plus de quelques secondes. Cet abrutit ne semblait pas connaître quoi que ce soit du mot discrétion. Il ne tarda pas à entendre le sifflement de l’homme. Par habitude, il s’éloigna du sentier. En fait, l’autre n’allait pas vite, il n’eut aucun mal à le dépasser sans se faire remarquer et se placer sur sa route. Il avança ensuite à la rencontre de l’homme en silence et s’arrêta devant lui dès que l’autre fut capable de le voir. Il attendit simplement que l’homme soit un peu plus proche pour parler. Il n’avait pas trop le choix d’engager la conversation de toute manière. Il agita l’affiche devant l’homme.

« Vous pouvez me renseigner ? »

Le placardeur poursuivait tranquillement son chemin, direction les autres panneaux d'affichages aux alentours. C'était une si belle journée, le vent qui agitait les feuilles, les nuages cotonneux qu'il apercevait parfois dans une troué d'arbre... La forêt se parait de cuivre et d'or ; c'était la saison qu'il préférait.

Tête en l'air, il ne t'aperçut qu'au dernier moment, il marcha jusqu'à toi d'un air candide et inclina la tête avec un sourire niais, sa manière de te demander ce que tu voulais.

L'affiche ? Ah oui, il la connaissais. Il opina donc du chef a mainte reprise avec un sourire jusqu'aux oreilles. C'était une de ses manie, et c'était d'ailleurs pour cela qu'on le surnommait "Oui-oui" dans le village. Oui, oui c'était lui qui l'avais cloué cette affiche. Par contre...
Ta mine pas vraiment chaleureuse lui fit se demander quel était le problème... Pourquoi l'affiche étais décollé ? Oui ! ce devait être cela que tu demandais. Il secoua alors a tête d'un air courroucé. Non, non, ce n'étais pas sa faute (il brandissait son marteau et ses clous en guise de preuve) puis de toute manière tu voyais bien qu'elle était déchirée cette affiche non ? Non ?

Ah oui... aurais-je oublier de te préciser que Oui-oui le placardeur était sourd... et muet ? Il va peut être falloir envisager un plan de secours si tu veux trouver ces informations.

[Hum... Try again ?]

Un sourd qui n’avait jamais appris à parler…mais savait siffler ? Lou regarda l’homme avec soudain plus d’intérêt. Après tout, il s’agissait là d’une sacrée surprise de la nature, une véritable incohérence et en plus de ça, l’étrangeté en question ne faisait pas la conversation. Pour Lou, c’était une excellente nouvelle. Enfin bref, malgré l’intéressant statu d’objet d’étude que pouvait représenter l’imbécile qu’il avait devant lui, parce que ça restait un paysan encore en-dessous de la moyenne général de culture, l’homme ne devait avoir que peu d’informations intéressantes. On lui avait certainement donné l’affiche à mettre sans rien lui expliquer.

Lou plia l’affiche avant de la ranger. Il décida de changer de méthode et signa une autre question. Cela faisait longtemps qu’il n’avait plus utilisé ses mains pour parler. Il prit tout de même garde à ne pas y aller trop vite doutant fort de la vivacité d’esprit du hocheur de tête mais au moins, ça devrait suffire pour communiquer. Ce langage était assez universel.

-Vous pouvez m’indiquez qui vous a donné cette affiche et où ?

Il espérait seulement pouvoir remonter jusqu’à la personne qui avait lancé la mission histoire de savoir où commencer à pister l’animal. Il devait bien exister une dizaine d’espèces de la même taille que ce chien dans la forêt et il serait assez difficile d’identifier la bonne sans autre info qu’une image. Il n’avait pas envie de perdre plusieurs jours à attraper tous les lapins du coin. Il baissa les mains attendant la réponse de l’homme tranquillement. Au moins, celui-ci s’était interrompu de siffler.

Oui-oui était aux anges. Cela faisait un moment qu’il n’avait pas rencontré quelqu’un maîtrisant la langue des signes. Pas depuis la mort du vieux du village l’année dernière. Un brave homme ce vieux, l’un des rares à s’être montré gentils avec Oui-oui, lui apprenant à communiquer par les mains, à faire vibrer l’air soufflé (ce qui produisait ces sifflements étranges) chose qu’il trouvait d’ailleurs très amusante. Le sage avait bien essayé de lui apprendre à parler aussi, mais Oui-oui n’avait jamais voulu persévérer dans ce domaine, trouvant ceci trop barbant et n’en voyant pas l’utilité.

Enfin, le plus important pour toi, c’est que l’altruisme de ce brave homme te permettait de te faire comprendre aujourd’hui. Comprenant le sens de ta question Oui-oui te fit un grand sourire et hocha la tête vigoureusement à nouveau. Le lieu ? Il te désigna le chemin de la ville proche en signant « Chez moi » et pour la personne, il s’attrapa une dent et fit mine de se l’arracher violement. Il finit sa « tirade » en signant :

« Besoin que je vous guide ? »

Puis il attendit ta réponse, le sourire aux lèvres.

Fin de la mission.