" J'ai toujours aimé la différence.
Même étant princesse, il fallait que je sois différente de toutes mes semblables. J'avais tellement de n'être que leur reflet dans un miroir. Alors oui, j'ai développé un caractère étrange et des compétences tout aussi bizarre. Je n'étais pas douée dans le maniement des arcs, je ne serais donc jamais, comme toute bonne Amazone qui se respecte, une archer. Tant pis, pour combler la déception de ma mère, j'appris à manier la rapière, et ce, sans pour autant dire à la perfection, de façon à toujours ou presque pouvoir m'en sortir. Sachant mon inutilité en combat à distance, je développais avec acharnement les techniques de combat rapproché et, au final, devenir gladiateur s'imposa à moi. J'aimais voir ces hommes se battre sans scrupules, ne cherchant que la victoire, c'était forcément un métier pour moi. Ma mère apprécia beaucoup cette décision, que je n'osais lui avouer que bien des années après mes débuts ... "


" Le temps était un ennemi.
Plus je grandissais moins j'entrevoyais d'avenir. Être sentinelle m'était impossible et avouer mon métier à ma mère à mon jeune âge était impossible. Celle-ci me harcelait pour que je choisisse une voie et un beau jour, la chance me sourit. Je n'étais douée en rien avec mes mains, si ce n'est manier ma meilleure amie : ma rapière. Vous l'aurez compris. Mais, tandis que je me prélassais dans un jardin, j'eus soudain envie de faire un bouquet de fleurs, cueillant ça et là les quelques malheureuses plantes à portée de main. Lorsqu'il fut fini, je présentais le bouquet à ma mère, afin qu'il décore la chambre de ma cadette. Dans ses yeux, j'entrevis de la fierté, et la réponse à sa question muette, elle venait de me trouver un avenir. L'idée ne m'attira pas dans un premier temps, ce ne fut qu'en voyant les avantages que je pouvais tirer de ce métier que j'acceptais. "




Cette compétence consiste à reconnaitre les plantes, ce dont Eléa est capable - encore heureux au vue de son métier - mais il lui permets également d'en savoir les propriétés. Ainsi, elle sait quelle plante a quel effet et peut donc vendre des plantes médicinales, bien qu'elle ne soit pas dans le besoin d'argent. Ce qui intéresse le plus la jeune fille dans l'histoire est sans doutes de pouvoir aider les plantes à pousser. Attention, pas de 10 mètres non plus, mais juste leur donner le coup de pousse nécessaire pour vivre. Comme de donner la vie en quelque sorte, du moins à ses yeux. Elle se plait également à essayer de les "manipuler" mais cette partie de la compétence lui est encore un peu obscure.

Eléa partage beaucoup avec les plantes. Non, elle n'est pas folle, mais c'est comme si elle "sentait" celles-ci, comme si elle percevait qu'elles étaient bel et ben en vie. De ce fait, elle n'aime pas utiliser les plantes et leur vitalité pour utiliser sa compétence de soin.


C'est une compétence assez difficile à maitriser. La jeune fille n'arrive pas toujours à ses fins, et, bien qu'elle soit plus douée qu'à ses débuts, elle ressent encore souvent la souffrance de ceux qu'elle soigne. Elle a su développer cette compétence, la ressentant comme une fierté de se sentir utile envers ceux qu'elle aime, cependant, la jeune fille ne peut pas guérir toutes les blessures. Certaines sont en effet encore trop lourdes de conséquences pour sa propre santé, mais elle s'attache à exercer le plus possible le soin pour s'entrainer et devenir un jour capable de vraiment s'en servir, pour quelque blessure que ce soit.


Une cacophonie. Elle ne le maitrise pas du tout, même si parfois elle arrive à repousser les sentiments des autres par une émotion encore plus forte. La plupart du temps, l'Esprit ne fait que lui accorder de bons maux de tête, et la déconcentre, mais il se révèle parfois utile. Elle ne sait même pas d'où vient ce don et ne sait donc pas le contrôler. Elle ne connait pas la signification du terme Esprit, de ce fait, elle n'a pas pu apprendre quoi que ce soit dans les livres. N'osant en parler à sa mère, elle attend deux choses, soit que ce don cesse, soit qu'un jour, quelqu'un lui dise de quoi il retourne et lui apprenne à s'en servir.


"Haiiro.
La première fois que j'ai croisé le regard de cet animal, j'ai senti comme une alchimie entre nous. Quelque chose qui nous attirait irrémédiablement l'une vers l'autre. Il m'a fallu du temps pour comprendre le lien qui existait entre nous. Ainsi, la petite louve cendrée est-elle venue tous les jours aux alentours des murailles de la cité et tous les jours, je la sentais en moi.
[...]
Il m'a fallu du temps pour l'apprivoiser. Désormais, Haiiro est liée à moi par un lien invisible qu'elle seule est en droit de rompre. Elle s'est prit d'affection pour Jelenna et la protège corps et âme."

"Oni.
C'est Haiiro qui me l'a ramené un jour, sa mère devait surement avoir été tuée et le petit louveteau est resté avec nous. Son pelage noir comme la suie ne l'aide pas vraiment à passer inaperçu à Muria. Il ressemble à un vrai petit démon, d'où son prénom. Seule une marque rousse contredit la noirceur de son pelage. Fougueux et courageux, il lui faut maintenant apprendre la discipline pour rester en vie."


Ce don est apparu en même temps que ma colère lorsque j'ai appris qui était mon père et le mensonge fomenté par ma mère toute mon enfance durant. Il m'a fallu du temps pour parvenir à maitriser ma colère, à la canaliser et ainsi, à maitriser le feu qui brulait en moi. Je ne suis pas encore une experte, bien loin de là, mais je sais que je deviendrai douée le jour où toute ma colère se sera évaporée.


Mon premier amour.
Ma rapière.
J'avais six ans.

~> Eléa assiste à l'enterrement de Feanaro à Silmarie tandis que la cité panse ses plaies. Par la suite, elle aura du mal à accepter la décision de sa jeune sœur de suivre des cours au Temple et insistera pour l'accompagner au début de l'automne 151. Courant automne, elle accouchera de la petite Aedan, héritière en titre du trône et adoptera en fin d'année la petite Lùmen, déposée devant les portes de la cité un matin. L'année 151 marquera ses débuts dans le monde de la politique en tant que Tribun à Erathia et ses débuts militaires en tant que vice Capitaine.

~> Eléa continue de suivre avec assiduité les cours de Jiven au Temple et perfectionne son appréhension du soin avec son père, "pour mieux le connaitre" d'après sa mère. Si elle semble avoir pardonné aux deux leur trahison passée, elle a encore du mal à se trouver et à leur faire confiance. Certaines remarques sortent encore trop naturellement de sa bouche quand elle croisa son père ... En revanche, elle se lie d'amitié et plus si affinité avec North et entretien de bonnes relations avec Evenor. Elle cherche même moins souvent la pétasse blonde !

~> Eléa a fini par dresser un troisième loup (à venir en RP) dont la robe immaculée tranche avec celle d'Onii. Les deux s'entendent d'ailleurs tellement bien que la princesse a parfois peur que leur relations ne dérapent.

~> Lorsque les Soumis s'en prennent à son jeune frère, Eléa se fait la promesse de le protéger à tout prix. Ayant moins de relation avec Jelenna qu'auparavant du fait de leur destins croisés, elle porte toute son attention sur le petit infirme qu'elle emmène partout avec elle. Le petit prince comme elle l'appelle ne peut être plus en sécurité qu'à ses côtés selon ses dires et vu les 3 loups qui tournent en permanence autour de lui, on ne peut que la croire !